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Cet ouvrage traite du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d'une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. Le récit est présenté comme la suite de L'Assommoir. L'histoire commence en 1867, peu avant la deuxième exposition universelle, et dépeint deux catégories sociales symboliques, celle des courtisanes et celle des noceurs. À PROPOS DE L'AUTEURÉmile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville.
Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Il a durablement marqué de son empreinte le monde littéraire français. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Sa vie et son ouvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, une fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants, d'une époque et d'une génération particulière, fait l'objet d'un roman.
Grandeur et décadence d'une vie d'opulence !
Avec Nana, bienvenue dans la vie des belles courtisanes, des « cocottes » dont les désirs sont des ordres pour les bourgeois fortunés qui tombent sous leur charme et en sont réduits à les entretenir dans le luxe en échange de quelques instants éphémères de luxure. L’emprise du sexe « dit faible » sur les gentilhommes de cette époque est décrit avec beaucoup de justesse, sans aucune aménité. La plume, souvent trempée dans l’acide, rend glaçante la perversité féminine employée pour assujettir l’homme au rang d’objet de plaisir (simulé) que l’on peut jeter du jour au lendemain lorsque les rentrées d’or et d’argent ne suffisent plus pour assouvir la cupidité toujours plus avilissante de ces dames de petite vertu. Encore un grand moment d’intenses émotions en compagnie d’Emile Zola, qui décrit par ailleurs et d’une manière talentueuse la richesse et la grandeur de cette classe sociale fortunée parisienne. Cette vie trépidante et tumultueuse est toujours finement observée et retracée à la façon d’un peintre qui redonnerait vie, sous son pinceau coloré, aux paysages d’antan dans des aquarelles aux couleurs chamarrées. Enfin, dans cet opus, les fenêtres, sont toujours omniprésentes. On peut les ouvrir et s’y pencher, en compagnie de l’auteur, afin d’admirer Dame nature !