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Quand les secrets remontent vingt ans plus tard à la surface, c’est tout un petit village qui est frappé, tant par la naïveté de la justice que par la famille réellement concernée par cette tragédie.
Dans ce roman, nous découvrons principalement le personnage de Fanny dans sa vie actuelle
et dans le passé à travers un fait d’actualité : celui de la disparition de Sarah Leroy.
Tout le monde connaissait Sarah mais personne n'a jamais rien dit. La vérité n’a jamais été dévoilée laissant un « innocent » derrière les barreaux. Seulement voilà, les jours passent et bientôt sonneront les vingt ans de cette disparition.
Un événement qui ne manquera pas d'être mis au goût du jour.
Un événement qui ne laissera pas indifférent.
En effet, Fanny va devoir revivre cet épisode si elle tient tant à sa promotion de rédactrice en chef du site « Online ». Et c’est sans compter sur l’aide de sa belle-fille qui souhaite tout révéler pour réussir au mieux son stage de troisième afin de partir tranquillement en vacances cet été avec sa meilleure amie. Toutefois, déterrer le passé va bouleverser la vie de Fanny et bien tant d'autres...
« Désenchantées » est tout d'abord un roman intriguant, haletant sur fond d’enquête et souvenirs nostalgiques d'une époque devenue un peu méconnue aux yeux des millennials mais qui évoquera sans aucun doute un grand nombre de souvenirs à tous ceux qui ont grandi dans les années 90.
Puis, devient au fur et à mesure, un roman bouleversant, heurtant, cachant une vérité encore plus touchante et émouvante que prévue.
Chaque retournement est une petite bombe nous remettant sans cesse en question sur la disparition de Sarah Leroy et qui finalement remet en question toute une vie : le prix de la liberté.
Un roman que j'ai terriblement apprécié et qui nous laissera sans aucun doute bouche bée par tant de réalisme, de nostalgie à travers l'amitié incroyable des « désenchantées ».
La faussaire de Buenos Aires met en scène une figure légendaire, La Negra, faussaire fabuleuse, vamp et prostituée peut-être, fougueuse et secrète, filante comme une étoile nimbée de mystère. Et notre narratrice, critique d’art, qui part enquêter sur cette fantasmatique icône perdue.
Entre
personnages réels et fictifs, entre travestissement et histoire vraie, une balade touchante et subtile, peuplée de femmes fortes, de labyrinthiques sociétés secrètes, vibrante de l’âme des cœurs mélancolique.
Est ici mis en œuvre, en orfèvrerie, tout l'art savant de la distillation : d'une histoire germe une histoire, c'est un peu se trouver dans le creux de l'athanor d'un sorcier, par magie, le voyage littéraire se fait en ribambelle.
Roman aux multiples facettes, une boule-miroir dans la lumière d'un stroboscope, on se laisse emporter dans un écheveau fait de réel et d'imaginaire, de quête de soi et d'enquête dans le milieu de l'art.
Tout à fait fascinant, réjouissant en diable, La faussaire de Buenos Aires se joue de nous comme un chat d'une pelote de laine : tirer sur le fil, la pelote se déroule, y donner un coup de patte, l’histoire fait des nœuds.
Aussi simple qu’érudit, La faussaire séduit de bout en bout !
Un touchant roman de jeunesse, où la fougue et la fièvre se déploient tel un étendard, une manière de vouloir vivre une vie un peu folle, vagabonde. Hurlante.
Tout le talent de Kerouac tient dans ces pages, d’ores et déjà ce petit génie de la littérature survoltée, hors les rails. Celui
qui saura faire de sa colère et de sa volonté de jouir de chaque instant, une œuvre qui résonne encore aujourd’hui, et résonnera encore demain.
Ne vous fiez pas à la critique sur la quatrième de couverture qui promet « un roman tendre et léger » ; ça n’en est pas un.
Fiez-vous plutôt au titre : Ugly Love traite de l’amour qui devient laid.
C’est une histoire pleine de douleur, mais si belle à la fin.
On cherche à comprendre
Miles qui, bien qu’agaçant à toujours refouler ces sentiments, semble porter une souffrance inouïe sur ses épaules.
On compatit avec Tate, qui accepte de souffrir pour grapiller quelques brefs moments de bonheur avec l’homme qu’elle aime. Et on se laisse emporter dans ce tourbillon d’émotions jusqu’au fin mot de l’histoire.
Un roman addictif comme Colleen Hoover sait si bien les écrire.
« Tu veux pas écrire un roman sérieux ? »
Fabrice Caro qui sort un nouveau roman, c’est toujours une grande joie. Des rires assurés, tout en égratignant notre quotidien, nos habitudes - des sujets un peu sérieux sous couvert d’histoires drôles et décalées.
Il s’agira pour Alan
d’éviter les potentielles futures petites amies qu’on veut lui présenter, de surveiller la piscine du voisin pendant les vacances, et de trouver LE sujet de ce roman sérieux. Un régal.
Une saga familiale passionnante et addictive, qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Des personnages et un univers mystérieux, dont on cherche à percer les secrets.
Un style d’écriture très agréable, fluide et entraînant.
Dans une ambiance surnaturelle, le récit mêle habilement
les genres, avec un soupçon de fantastique (voire d’horreur) qui rend le tout très original.
J’apprécie particulièrement le soin apporté à cette édition par Monsieur Toussaint Louverture, qui a créé un magnifique objet-livre dont la couverture très travaillée donne immédiatement envie de se plonger dans l’histoire.
Une véritable pépite.
New Delhi, 2016. Un attentat fait 11 morts, dont 8 Français. Victoire Le Lidec, jeune analyste à la DGSE, est persuadée qu’une école coranique réservée aux jeunes filles, située au Pakistan, fournit des kamikazes aux terroristes. Elle décide de monter une opération pour l’infiltrer. Parallèlement,
Nicolaï Kozel, agent de terrain respecté au sein de la « Boîte », est contacté par un chéfaillon djihadiste qui a décidé de faire défection et qui lui propose de lui livrer des informations. Ces deux histoire vont finir par se télescoper.
Résultat de la collaboration entre un journaliste et un ancien diplomate, « Des hommes sans nom » est un excellent roman d’espionnage qui ravira les fans du « Bureau des légendes »
Deux enquêtes pour meurtre vont se rejoindre pour révéler un complot mondial. Au coeur du sujet, l'effondrement de notre société et l'angoisse de la chute du système actuel. L'enquête est bien menée , nous tient en haleine, et le sujet réveille en nous nombre de préoccupations. L'effondrement
ferait il de nous des bêtes sauvages?
Malgré quelques naïvetés d'écriture, vous ne lâcherez pas ce roman passionnant !
Trigger Warning : scène de viol et scène d'agression sexuelle.
C'est un roman extrêmement prenant. Assez mystérieux au début surtout, l'autrice aime entretenir le mystère, et est vraiment très bonne pour démêler un à un les nœuds qu'elle a créés.
Le récit est fluide. On se laisse
facilement entraîner.
Mais alors qu'est-ce que c'est sombre !
Il y a plein de choses qui m'ont dérangée, voir perturbée dans ce roman. Mais j'étais aussi complètement accrochée, impossible de l'abandonner, j'avais besoin de savoir la fin.
PS : Je suis une sensible (il n'est probablement pas si dur pour tout le monde)
Cette histoire familiale m'a beaucoup touchée : un père et une mère qui semblent libres mais dont la culture les rattrape, deux frères si différents et qui se rapprochent grâce à l'écriture, des histoires d'amour avortées ou interdites, des libertés qui se voient contrôlées...
On est pris
dans un tourbillon renforcé par les différents narrateurs et les différents époques où se déroule cette saga familiale.
La plume de Gurnah est précise, riche en vocabulaire et fluide.
Un seul regret : la voix des femmes est peu présente, or ce sont elles, au final, les plus courageuses !
Vous êtes prêts à plonger ? Dans les eaux glacées d'une île au bord de la Corée du Sud, des femmes plongent, en apnée pendant de longues minutes, seules à subvenir aux besoins de leurs familles dans une micro société matriarcale. Cela paraît fou, et ça l'est un peu (c'est aussi incroyablement dangereux), et pourtant ces femmes ont existé. Pendant des centaines d'années, les femmes plongent. Alors on plonge avec elles, on les suit, gamines envieuses, adolescentes zélées, jeunes adultes indépendantes, mères puissantes... On les suit, captivés par leurs traditions, leur monde à part, bouleversé par la guerre et bercé de superstitions. Je le dis et me répète, c'est captivant !
Avec un humour britannique dont on ne se lasse pas, Nick Hornby fait vivre des personnages qui nous ressemblent, qui ont leurs défauts parfois, et qui vivent une vie normale, une vie de tous les jours... et pourtant on se s'ennuie jamais. Tout comme toi, c'est une comédie romantique pour les gens qui n'aiment pas les comédies romantiques : une femme avec deux enfants d'une côté, et un jeune d'une vingtaine années de l'autre. Ils sont parfaitement assortis, et ils ne le sont pas du tout. On va y parler du regard des gens, de racisme, de politique, de préjugés, d'amour, et de sexualité, sans que ce soit moralisateur (dans un sens ou dans l'autre) ou dramatique.
Tout en finesse, et parfaitement traduit, ce roman de Massimo Donati se déroule sur deux périodes cruciales de la vie d'un homme. Il dépeint fort bien les mouvements du coeur et de l'âme de son personnage principal, d'abord adolescent de 12-13 ans, puis homme plus mûr, en quête de rédemption.
Au début dans le déni, réticent à se pencher sur son passé, l'héritage à la mort de son père va le replonger dans les méandres de son passé, et le forcer à se retourner vers le fatidique été 1981.
Un roman fort bien écrit avec des personnages forts, qui vous marque de son empreinte...
Une attente d'une dizaine d'années pour ENFIN lire le nouveau David Peace. Une LONGUE attente qui en valait la peine !
En partant d'un fait divers marquant au Japon en 1949, David Peace nous livre une enquête se déroulant sur trois époques avec trois personnages différents.
Harry Sweeney en
1949, Murota Hideki en 1964, Donald Reichenbach en 1988.
Vont-ils arriver à eux trois et malgré leurs caractères un peu borderline à résoudre le mystère qui plane autour de la disparation de Shimoyama, le président des chemins de fer japonais ?
Une plongée vertigineuse dans une affaire encore non élucidée de nos jours.
Un polar géopolitique, social, historique doté d'une documentation foisonnante.
Une vision acérée du Japon post Seconde Guerre mondiale et de l'ingérence américaine.
Sûrement le meilleur polar que j'aurais lu cette année tant l'écriture est hallucinante et incomparable.
David Peace, un délice !
Je n'ai jamais autant ri en lisant un bouquin qu'en lisant celui-ci! Wourad, notre protagoniste, cherche à séduire la belle Imène (enfin non pardon, il veut la ken pour reprendre ses mots). L'intrigue avance à une allure effrénée, avec approximativement dix-huit punchlines par page et tout autant de références cultes (ou moins cultes). Ça ne parlera pas à tout le monde (question de génération?) mais qu'est-ce que ça m'a fait rire! Blagues racistes, homophobes, misogynes, tout y passe, le politiquement correct n'existe pas ici. Et pourtant on sent que ce n'est jamais méchant, on y trouve une certaine poésie et notre anti-héros se révèle touchant!
Un livre très addictif mené par une écriture fluide et agréable.
En lisant le résumé, on s’attend à une romance somme toute assez prévisible .
En réalité, le cœur de l‘histoire est ailleurs et le scénario prend une tournure plutôt inattendue : il s’agit en fait d’une bouleversante
histoire d’amitié.
Une lecture prenante et émouvante.
Une ethnomusicologue a choisi comme sujet pour sa thèse des chants de berger entendus dans les montagnes, autour du village reculé et lugubre de Crottarda, où elle avait passé plusieurs étés étant petite.
Ce village continuellement plongé dans l'obscurité et ses habitants exercent un puissant
sentiment de fascination / répulsion sur la narratrice, comme sur nous, lecteurs.
Tandis que la tâche d'humidité sur le plafond de sa chambre s'étend, la santé physique et mentale de la narratrice semble s'effilocher peu à peu, et il devient difficile de discerner ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.
L'auteur joue avec les codes du fantastique et nous entraîne dans un univers sombre et glaçant, dans ce village isolé nous faisant l'effet d'un huis clos. Un roman original et fascinant.
"La Splendeur et l'Infamie", tels sont les deux mots que Larson a retenu pour décrire la réalité tragique dans laquelle se trouve plongée l'Europe en 1940. Seule une lumière semble encore briller sur le continent, celle du Royaume-Uni, avec à sa tête l'un des plus grands personnages de son histoire
: Winston Churchill.
S'il ne s'agit pas d'un documentaire historique dans le sens où un historien pourrait l'entendre (car il s'agit bien d'un roman), il ne s'agit pas non plus d'une fiction, car Larson s'appuie entièrement sur des archives officielles récemment déclassifiées.
Cet ouvrage apporte une vision humaine et intimiste de Churchill, l'abordant certes comme un homme politique et le héros de guerre qu'il fut, mais également comme un homme ordinaire, père de famille, avec ses peurs, ses doutes et ses espoirs.
Un portrait passionnant qui ravira les adeptes de la série The Crown.
J’ai adoré.
C’est une très jolie histoire, qui nous incite à aller de l’avant même dans les moments difficiles, et qui nous montre à quel point les regrets peuvent assécher notre existence.
Un récit dont le but est de montrer qu’il est inutile de ressasser le passé, car comme le
dit un célèbre magicien dans un tout autre genre littéraire : « Tout ce que nous avons à décider, c’est que faire du temps qui nous est imparti .» ;)
Ce livre fait également référence à la théorie des univers multiples, ce que je trouve passionnant.
Nora est un personnage attachant, auquel il est facile de s’identifier.
En bref, c’est un roman qui fait du bien, original, addictif, rempli d’optimisme.
Un joli roman sur le métier méconnu d’accordeur de piano.
Une histoire toute en douceur, au rythme volontairement lent, portée par une écriture sensible et poétique.
A Olariz les hommes sont des chats et les chats... de la vermine. A Olariz les chats rampent dans le sang et le sperme avant de rentrer se coucher. A Olariz la loi du silence prévaut sur celle des hommes. A Olariz personne n'est jamais le bienvenu et ceux qui sont venus sont repartis.
Enigmatique,
inquiétant, fascinant...
Le seul problème d'Olariz, c'est qu'il y a trop et trop peu d'habitants, on en veut plus, malgré le dégoût...
"C'est une fille. C'est encore une fille... "
Camille Laurens, offre un roman piquant et original sur la difficulté de naître fille & de vivre fille.
C'est aussi le portait de toute une génération et de ses préjugés.
C'est drôle, intelligent mais surtout essentiel.
A lire et relire
sans modération.
C'est un brûlot contre Salzbourg, sa beauté, l'art et la culture. Contre les nazis installés un peu partout dans la ville. C'est, surtout, un texte enivrant, dans lequel la verve de l'auteur prend son l'envol et nous amène loin en profondeur dans son dégoût et sa révolte.
S'il faut un point
de départ, ce serait celui-ci : la prose unique de Bernhard, toute en répétitions, en spirales, donne ici une de ses plus belles, acides et touchantes réalisations.
Peut-on voir le monde à travers le regard d'une feuille que le vent emporte, et qui tombe, et tombe encore, ou de celui d'un chien creusant la terre dans le jardin d'une maison ?
Des histoires banales, des faits triviaux peuvent-ils fonder une histoire ?
Bien sûr que oui, et voilà que la machine
de la digression corrosive se met en route : ces deux romans, tout en posant la question sur les possibilités mêmes d'un récit sans tomber dans le déjà-dit, nous proposent, d'un regard désenchanté, un portrait tout en nuances – et douloureux – de notre époque.
Deux textes certes exigeants, mais qui offrent à celles et ceux qui y pénètrent, qui se laissent porter telle une feuille par le vent, un vrai plaisir. Le plaisir du texte.
Deux histoires aux chapitres croisés. Deux textes aux tonalités distinctes. Deux textes sur l'amour, la solitude et la douleur. Deux histoires sur des êtres brisés.
Que dire de plus ? Je ne trouve que ceci : « Palmiers sauvages », le premier des deux récits, est une des plus belles et déchirantes
histoires d'amour jamais écrites.
Le deuxième récit, en contrepoint, nous permet de reprendre le souffle et d'affronter à nouveau la dure réalité. Avec, peut-être, l'ironie du vaincu.
À lire, ou à relire, lucides, l'émotion à fleur de peau. Aux tripes.
Une balade merveilleuse sur les rives de la Seine où défilent les paysages de banlieues et l'histoire sociale qui s'y niche.
Jean Rolin arpente ces berges avec l’appétit d'un flâneur érudit, avec la douce ironie qui défie les strates du temps comme celui des bords de seine, le chant des
oiseaux de passage.
Une errance mêlée d'intime et de géographie, de ruines abstraites qui se dévoilent.
Une errance délicieuse des digressions qu'elle habite, au fil des saisons, comme un mille-feuille impressionniste façonnés de souvenirs et d'histoire que l'on déguste langoureusement.
Ellen Adams, la soixantaine, vient d’être nommée secrétaire d’État par un président qui la déteste. Femme dans un monde d’hommes, elle devra se confronter dès le début de sa nomination à une menace terroriste outre-Atlantique menaçant les alliés européens. Alors que la pression monte,
elle va parcourir le monde à bord de « l’Air Force 3 » pour éviter une catastrophe nucléaire.
Après son mari (en duo avec Patterson), c’est au tour de l’ancienne secrétaire d’État d’Obama de se lancer dans le thriller politique avec l’auteure canadienne Louise Penny… et c’est une réussite ! Diablement politique tout en étant bourré d’action, « État de terreur » réussi, notamment grâce à son héroïne, à être divertissant autant que passionnant.
Un premier roman palpitant, à la lisière du polar.
Richard et Ellen Thomas vont passer leurs vacances sur une île paradisiaque avec leurs filles, Claire et Alison. Le séjour prend fin et c’est à trois qu’ils quitteront ce petit paradis : le corps d’Alison a été retrouvé sans vie. Des
années plus tard, la vie de Claire est à nouveau bouleversée lorsqu’elle recroise par hasard le chemin de l’homme qui, à l’époque, avait été soupçonné du meurtre de sa sœur.
Nous avons ici un roman à suspens très addictif, porté par une écriture fluide et agréable.
C’est un récit qui évoque le deuil et la résilience, et dont la dimension psychologique est travaillée de façon très réaliste.
La structure du récit est originale, les éléments de l’intrigue sont amenés de manière subtile.
Alexis Schaitkin est indéniablement une auteure à suivre.
"Ce qui vient après" est un premier roman virtuose, puissant et lumineux.
Tout gravite autour de trois âmes brisées ; c’est une magnifique histoire sur la résilience, la foi et le pardon.
JoAnne Tompkins nous propose une galerie de personnages profondément touchants, terriblement humains.
Malgré sa thématique sombre, c’est un récit positif, plein d’espoir, bouleversant, et tellement beau.
Une éclipse va réunir Brune, Clément, Fred, Dimitri et Pio.
Mais que reste-t-il vraiment de cette amitié datant de 20 ans ?
Une histoire avec des personnages tout en nuances, où chaque mot est pesé et chaque phrase marquante.
Sophie Rouvier signe un roman choral piquant et cynique,
mais surtout très addictif.
Jacques expert nous livre un roman noir à l'humour tout aussi noir. Imaginez un homme qui tient un carnet de tous ceux qui lui ont fait du mal et qui décide de se venger. Attention un seul mourra ! C'est jouissif et terrifiant à la fois.
Séverine Vidal signe son passage dans le roman adulte avec brio. On y découvre comment un secret de famille infuse sur plusieurs générations jusqu'à sa révélation libérant ainsi les descendants. Le tout est jalonné par les pensées d'un mort. C'est beau, c'est troublant et touchant. Mention spéciale pour le magnifique personnage de Suzanne.
Le 20è siècle a son Zola !
Une maîtrise totale du suspense,du petit détail de l'Histoire mis en lumière, des retournements de situation avec des personnages magnifiquement travaillés (et parfois très gratinés). Il y a une surprise de taille pour ceux qui ont lu la trilogie « les enfants
du désatre ». Un pur régal mieux qu'une série Netflix !
En trois mots : un texte magique.
Un peu plus, quand même : à l'écriture précise, élusive, allusive, cinématographique, tout en nuances, en lumières changeantes (on devine le photographe derrière l'auteur), ce petit texte, qui nous tient constamment en haleine, tendus, dans le doute –
que va-t-il se passer ? –, est aussi ensorcelant que le regard du serpent vers la souris qu'il va manger.
Allez, laissez-vous dévorer ! L'expérience – vous le verrez – est unique.
Attention, ceci est une histoire vraie. Pete Fromm, alors encore étudiant à l'université, en quête d'aventure et de nature décide sur un coup de tête de se proposer pour un job fou : garder des œufs de poisson, seul, pendant 7 mois, à Indian Creek. Il n'y connait rien, et s'y retrouve sans aucune préparation, avec aucun véritable moyen de communiquer avec le reste du monde. C'est une histoire folle, et de savoir l'auteur bien vivant après toutes ces années nous rassure un peu pendant notre lecture... Cependant, c'est un récit drôle et sincère. On embarque avec l'auteur, en pleine nature, on s'émerveille, on panique un peu, on apprend, on respire. Je n'ai jamais lu de récit de voyage aussi prenant !
La trilogie de la terre brisée est une série qui a gagné de nombreux prix, et ils sont tous justifiés. N.K. Jemisin maîtrise l'écriture comme peu d'auteurs, elle construit un monde terriblement tangible et vrai, et malgré le nombre de pages qui peut sembler affolant, il n'y a aucune longueur. La narration est tressée entre trois personnages qui nous dévoilent leur monde et cette magie étrange, à la fois source de tensions et solution aux problèmes. Si vous avez aimé Robin Hobb, ou même Avatar le dernier maître de l'air, foncez !
On tient là, peut-être, comme un geste anti-conradien, le miroir inversé d'une expédition de Lévi-Strauss.
Qui, du peuple vivant isolé, grimé de légendes, vibrant des transes chamaniques, ou de l'anthropologue-aventurier, observe l'autre ?
Un texte fiévreux, fabuleux voyage initiatique
et contemplatif, qui braise en nous cette envie de découverte et nous porte à repenser ce que nous sommes : à la fois légende, receleurs d'histoires et curieux patentés.
Un zeste de folie, une aventure transcendantale, un peu de fantasmagorie, et beaucoup de talent pour raconter tout ça.
Nous suivons plusieurs personnages féminins dans ce nouveau roman de Franck Thilliez. Chacune est confrontée à des événements dramatiques qui les entraînent aux limites de la folie. Il faut bien dire que nous n'aimerions pas être à leur place! Le titre "Labyrinthes" porte ici tout son sens. Le lecteur, au fil des chapitres, se retrouve dans des impasses et les méandres du dédale de la narration. Une chose est sûre : une fois débuté, vous ne lâcherez pas ce livre ! Une chose nous obsède au fil des lignes, sommes nous tous dans le labyrinthe ? Le monstre est il derrière nous?
Mon coup de cœur de cette année.
En train de le découvrir en avant première et c'est que du bonheur.
Nous sommes immergé dans la culture des éleveurs de rennes, le peuple Sami, et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas simple de vivre et faire perdurer leur mode de vie.
L'héroïne
n'est qu'une enfant quand son renne est tué sous ses yeux et elle va devoir vivre avec...je n'en dit pas plus.
Alessandra est manipulatrice, rusée, terriblement ambitieuse et avide de pouvoir. Elle n’a qu’un seul désir ; celui d’épouser le roi des ombres avant de l’assassiner pour lui subtiliser le trône. La plus grande menace de cette histoire, c’est elle.
Et on a beau la désapprouver, on se
surprend à dévorer chapitre après chapitre en se demandant si ses plans machiavéliques seront déjoués ou non.
Un roman de Fantasy à l’héroïne décomplexée, dont la cruauté ne semble plus avoir de limites. Y a t-il encore une place pour l’amour dans un cœur aussi noir que le sien ?
La plume sans chichis de Tricia Levenseller nous porte sans ménagement au bout de cette histoire qui n’a de cesse de nous surprendre.
Ce roman est un bijou de poésie.
Une histoire d'amour universelle, des personnages martyrisés par la vie, une dose de fantaisie et beaucoup d'amour.
"Celle qu'il attendait" est aussi surprenant que touchant et l'écriture de l'auteur aussi belle que bienveillante.
Un excellent démarrage pour cette série qui joue avec intelligence tous les codes du genre médiéval fantastique .
Le dessin est précis et plein de caractère, le récit est dynamique et les personnages diablement intéressants.
Pellah, la sœur d’Owein, disparaît mystérieusement dans
la forêt après qu’ils aient été attaqués par un ours aux pouvoirs étranges.
Pendant des années, Owein va se jurer de faire la peau à l’ours qui lui a prit sa sœur. Mais c’est sans compter sur une légende oubliée datant de l’époque du roi Griffu lorsque la magie coulait encore dans les veines du monde… Les ours Sorciers, partisans du roi déchu, viennent prendre leur revanche sur le royaume
en place , l’une d’entre eux ressemble beaucoup à Pellah.
Imaginez: vous êtes une adolescente de 13 ans et un voyant vous annonce un jour cinq prophéties qui ponctueront votre vie pour le meilleur ou pour le pire.
Tout au long de ce roman incroyable, les chapitres nous dévoilent la vie de Cassandre à des âges différents. Une vie marquée par les blessures,
les pertes, l'amour et ...la fin du monde.
Un roman original, bien construit et surprenant.
Un thriller intensif au rythme endiablé qui ne vous lâche plus jusqu’à la dernière page.
Jack a 17 ans, et pour sauver sa vie et celle de son petit frère Matty, il va se mettre à la recherche du sac rempli de cash qui a envoyé son braqueur de père en prison , et sa mère dans la tombe. Sauf
qu’il va attirer l’attention sur lui, et notamment celle d’un baron de la drogue qui n’est autre que le père d’Ava, une jeune fille de son âge qui va tout faire pour lui venir en aide.
Chronique du sud des Etats-unis, le roman mèle les époques et nous fait découvrir une galerie de personnages aussi attachants qu'incroyables!
Evelyn, femme au foyer dans l'Amérique des années 80 rencontre Ninny, pensionnaire d'une maison de retraite, dont le flot de souvenirs va venir égayer
la vie d'Evelyn de façon inoubliable. Tout comme Evelyn, nous sommes emportés dans ces souvenirs nichés au cœur de l'Alabama des années 30, où la ségrégation et le racisme règnent. Mais c'est aussi ici que Idgie et Ruth vont se rencontrer, ouvrir un café lieu-refuge, lieu de rencontres.
Ce roman c'est mille choses à la fois: c'est cocasse, c'est bouleversant, l'amour y est présent sous toutes ses formes.
Un de mes romans préférés!
Dans ce récit, avec pudeur, délicatesse et poésie, Joan Didion nous raconte ce qu'est sa vie lorsque, après la perte de son mari, sa fille disparaitra tragiquement.
Avec une plume incroyable, Joan Didion déroule le fil de ses souvenirs. Un récit riche, porté par le talent de l'autrice.
Dans ce formidable roman, Frances Mayes nous raconte son installation en Toscane, la restauration d'une maison achetée aussi vite qu'un claquement de doigts.
Elle nous raconte les plaisirs simples d'une nouvelle vie aux mille découvertes, aux mille rencontres, dans le cadre enchanteur de la petite
bourgade de Cortona.
UNE MERVEILLE!
La littérature anglaise contemporaine regorge de pépites, ce roman est une!
Une histoire à trois voix, celles de trois amies qui se lancent dans leurs vies d'adultes, portées par leurs rêves et leurs ambitions. Des années 90 à aujourd'hui, on se retrouve beaucoup dans ces trois portraits et
ces trajectoires de vie.
Un roman léger, qui fait du bien!
Un groupe de personnes qui n'ont rien en commun à part leur intérêt pour les romans de Jane Austen décide de se réunir et de former un club de lecture.
Une vraie pépite à découvrir sans plus attendre!
Véritable roman-enquête, ce livre est un des plus intéressants que j'ai pu lire ces dernières années!
A travers des réflexions historiques et sociologiques, son expérience personnelle et familiale, Isabelle Sorente s'interroge sur les origines des chasses aux sorcières, et nous parle de ces
femmes aux destins tragiques et bouleversants qui encore aujourd'hui marque la mémoire collective des femmes. Brillant!
Belle Greene, vous ne pourrez jamais l'oublier. L'autrice nous dresse le portrait d'une jeune femme moderne, ambitieuse et libre au destin hors du commun!
Un roman intelligent, porté par la plume et le travail de recherche incroyable d'Alexandra Lapierre.
Vous êtes prêts? Parce que vous allez être emportés comme jamais dans ce roman absolument magnifique!
Un roman d'amour, des sentiments qui explosent et nos cœurs avec. Anne-Fleur Multon nous décrit les début d'une histoire d'amour et c'est tout simplement excellent!
Lorsque Paul revoit Joseph le jour de son mariage, c'est toute sa vie qui va être à nouveau bouleversée. Liés à jamais par tant de choses vécues pendant leur adolescence, leur histoire ne vous laissera pas indifférents!
Une écriture poétique, parfois dure mais toujours juste. Les sentiments
sont décrits avec une finesse et une intensité bouleversante. A ne pas manquer!
Avec grand talent, Coline Pierré prolonge la vie de la poétesse et écrivaine Sylvia Plath. Qu'aurait pu être sa vie si elle n'avait pas mis fin à ses jours en 1963?
A vous de la découvrir dans ce roman palpitant, positif et emprunt de poésie dans lequel Sylvia Plath s'empare de son destin et
s'émancipe dans une société des sixties encore dominée par le patriarcat.
C'est en lisant ce deuxième épisode que j'ai compris d'où venait le charme particulier de cette saga, ainsi que mon attachement à ses personnages – bons ou méchants – et ses petites histoires. C'est que nous lisons ces pages romanesques comme si nous regardions une série que nous aimons –
et que nous ne voulons pas que cela finisse.
Si vous ne l'avez pas encore fait, allez-y, entamez la lecture de ces pages étranges et passionnantes, et laissez-vous porter par les eaux de la Perdido et de la Blackwater.
Extraordinaire ce bouquin.
Comme un interstice, un rayon de lumière sous la porte d’une maison de campagne.
Doux, hypnotique, une onde hors du temps. A la manière, peut-être, d’une phrase glissée entre deux points-virgule.
La minutie photographique de l’écriture, sa suavité et
ses tremblements, fait de cette escapade d’une petite centaine de pages, une véritable minute de bonheur, un instant suspendu.
Dans son écrin, un joyau.
Comment laisser le champ libre à la vie quand on a consacré tout son temps de psychanalyste à écouter les autres, en imaginant que cela a pu combler son existence ?
Quand une patiente quitte tout, sans crier garde, le laissant sans voix, c’est le déclic pour Simon, il part, lui aussi, du jour
au lendemain loin, très loin, sur une île japonaise. Plus aucun mot à écouter, plus de silence à analyser. Dans ce lieu du bout du monde, il va enfin pouvoir désencombrer son cœur et trouver le juste sentiment qui entoure l’âme. Tout est lent, subtil dans ce roman. Tout est écrit pour comprendre que la culpabilité empêche de vivre librement.
D'abord totalement séduite par la sublime couverture, la mention indiquant que l'auteur n'est autre que le co-créateur des films Beetlejuice et L'étrange Noël de Monsieur Jack a achevé de me convaincre d'acheter et de lire immédiatement ce roman.
Verdict? Je n'ai pas pu le lâcher et quand j'y
étais forcée, je pensais à l'intrigue toute la journée! Cette atmosphère!! Nous voici transportés au début du XXe siècle à Perdido en Alabama, une petite ville venant de subir une crue terrible. S'invite alors à la fête une étrangère bien mystérieuse que tout le monde semble apprécier instantanément, tout le monde sauf un ou deux personnages plus perspicaces que les autres... Venez élucider le mystère Elinor en plongeant dans cette saga! Heureusement qu'elle compte six tomes car on en redemande!
[Au royaume quaker, le silence est roi]
La mort tragique de deux jeunes hommes. L'un tue l'autre puis se donne la mort.
A partir de cet événement, comment se reconstruire, comment continuer à vivre, comment aimer encore.
Où il sera donc question de deuil, de résilience, de Silences et de
douleurs.
Et de religion quaker, choses assez peu présente en littérature pour s'en frotter les mains, chouette, et d'en profiter pour en apprendre davantage sur le sujet.
Plein de torsades de sentiments contraires et contrariés, de silences pesants et de silences qui libèrent, Ce qui vient après trace le parcours de ceux qui ont tant perdu ou ceux qui n'ont pu avoir.
Nourri de pages d'une infinie beauté, un roman qui fonctionne comme un apprentissage, comme une façon de s'apprivoiser. Parce que c'est bien ce qu'il advient, passé le drame, le deuil ouvert en soi comme une plaie, on se tourne autour, on se rapproche, on s'éloigne : on s'apprivoise.
Américain, comme on l'aime !
Dès son plus jeune âge, Néfertiti sait qu'elle est destinée à un avenir exceptionnel : être Reine d'Égypte. De sa rencontre avec le Pharaon Amenhotep IV à sa mort, elle vouera à son époux un amour et une fidélité inconditionnels. Ensemble, ils bouleverseront à jamais le paysage et la politique égyptiens : nouvelle capitale, administration basée sur la méritocratie et, plus important encore, une religion inédite. Abolissant la vieille tradition du polythéisme et le culte d'Amon - dieu tutélaire de Thèbes et figure primordiale du panthéon égyptien - Akhenaton et sa femme imposent le premier monothéisme de l'histoire avec la vénération de l'astre solaire Aton.
Riley Wolfe est un cambrioleur de haut vol qui ne s’intéresse qu’au casses apparemment impossibles. A l’occasion d’un échange interculturel entre les Etats-Unis et l’Iran, un musée privé de Manhattan va accueillir temporairement les joyaux de la Couronne iranienne, dont le plus gros diamant
rose du monde. Système de sécurité high-tech, présence constante d’une section d’anciens des forces spéciales et de Gardiens de la Révolution, rien de tel pour motiver Riley. Mais le temps lui est compté : un agent du FBI, Franck Delgado, obsédé par ce monte-en-l’air génial et insaisissable, a pris six semaines de congés pour enquêter sur lui à temps plein.
Un des meilleurs « romans de casse » qu’il m’ait été donné de lire.
Un excellent roman d'ambiance basée sur une histoire vraie :
Un phare isolé au nord des îles Hébrides, en Ecosse. aucun moyen de transport à l'exception du navire de secours qui apporte des vivres et la relève. Les trois gardiens en poste disparaissent un beau jour, sans laisser de trace. Le
mystère reste, plus d'un siècle plus tard, entier.
Stonex change de lieu et de temporalité, et nous raconte avec brio le destin de trois veuves qui n'arrivent pas à oublier. Passionnant !
Avec Seismes Jérôme Meizoz compose un beau roman d'apprentissage où transpire les frémissements de ce qui nous grandit, dans les traverses de la vie, les quelques cailloux que l'on pose en chemin, ceux qui claquent et ceux qui demeurent malgré tout.
Quelques fragments de passage en Valais suisse,
balayés des paysages de l'enfance, puis de l'adolescence à l'age adulte, avec ce désir, parfois, de s'extirper des cases.
Un recueil, la mémoire percée de souvenirs, porté par une singularité touchante, une tendresse qui ne renie pas quelques traits d'humour.
Autant d'histoires sensibles, d'éclats jalonnant le passé que l'on traverse avec beaucoup de plaisir.
Ce qui nous fait le plus peur ce ne sont pas les monstres en eux-mêmes, mais notre incapacité à agir face à eux. Cette réécriture terrifiante du conte de Barbe-Bleue met en avant la terreur éprouvée lorsque notre destin nous est volé, cette peur de la perte de soi, de l'absence de choix, de
la résignation. Fresque cruelle de la condition féminine pendant des siècles, tableau horrifique du mariage d'intérêt, fantasmagorie de la dépossession de soi, ce conte met en avant les rouages de l'appropriation de l'autre.
Un roman glaçant, porté par une écriture brute, frénétique où le merveilleux d'un (ou plusieurs) "il était une fois" est vite anéanti par l'horreur du récit qui s'en suit.
Les animaux perçoivent des choses qui nous sont invisibles, ressentent les énergies des lieux, des personnes...
Dans ce beau roman on voyage à travers le japon dans la peau de Nana, ancien chat de gouttière recueilli par Satoru, un "dingue de chats" (selon Nana) qui malgré tout l'amour porté
à son félin fétiche doit lui trouver une nouvelle maison. C'est un roman sur nos relations avec nos animaux, une histoire sur l'empathie et le réconfort qu'ils nous apportent, une histoire d'adieux douce et paisible....
Après l'avoir lu, vous contemplerez votre matou avec une tendresse infinie et beaucoup de nostalgie.
La Colline aux disparus suit Cal, un flic de Chicago venu chercher le calme de la campagne irlandaise. Fatigué d'être flic, il rachète une maison un peu laissée à l'abandon près d'un village, et passe ses journées entre promenades, papier peint, et menuiserie. Cal essaye très fort de vivre sa vie paisible rêvée, mais ne pourra pas refuser son aide à un enfant de 13 ans qui n'a personne d'autre à qui demander. Cal va alors essayer de démêler les mensonges des rumeurs dans un village où les yeux sont partout, et d'enquêter - sans badge ni renforts. Les personnages de Tana French sont toujours aussi bien écrit, et aussi attachants, on y passe un bon moment, au milieu des corbeaux et de l'air frais de l'Irlande.
Voilà un livre qui fait du bien !
Les personnages sont attachants, l'histoire rocambolesque et l'enquête totalement burlesque mais on se prend au jeu jusqu'au bout !
Et on rit beaucoup ;-)
Emportez-le avec vous à la plage, vous ne serez pas déçus !
Vous tenez entre les mains un roman "presque" génial
dans sa construction : un road trip américain comme on les aime
dans ses personnages : à fleur de peau, débordant d'émotions
dans son histoire : une quête identitaire sur fond d'histoire d'amour
Bref laissez-vous embarquer aux côtés de
Francis, Anne-May et Groover !
Si vous hésitez à voyager en Australie, ne lisez pas ce livre !
On y retrouve Kenneth Cook aux prises avec la faune, la flore et les habitants tous plus fous les uns que les autres.
Chacune de ses (més)aventures est racontée avec tellement de drôlerie qu'il est impossible de ne pas partir en
fou rire devant les situations rocambolesques auxquelles il se trouve confronté avec plus ou moins de flegme.
C'est tellement bon de rire que ce serait dommage de s'en priver !
Croiser des personnages haut en couleurs et des animaux féroce(ment drôles) est le quotidien de Kenneth Cook, qui se retrouve toujours dans des situations improbables où sa dignité est aussi sérieusement malmenée que les zygomatiques du lecteur, j’ai en effet rarement autant ri que de ses mésaventures.
Retrouvez ici l’auteur aux prises avec un chat terrifiant, avec un kangourou alcoolique, naufragé par un bateau de secouristes en mer et bien d’autres.
Ici, vous saurez en tout cas ce qui est jaune crémeux et dangereux
Parcourir l’Australie n’est pas une partie de plaisir, surtout quand on s’appelle Kenneth Cook et que chaque caillou, chaque arbre, chaque mare recèle un piège potentiellement mortel. Ou est-ce le formidable talent de conteur de l’auteur qui transforme chaque situation relativement anodine
en une aventure rocambolesque et hilarante ?
Régulièrement ses nouvelles aventures commencent ou se terminent dans un pub paumé, et déclenchent systématiquement de grands éclats de rire.
Idéal pour un bon moment de divertissement.
Illustrateur habitué à la collection de la Bibliothèque Dessinée, Melchior Ascaride est désormais seul au commande. Il revisite le mythe d'Eurydice dans une version moderne et féministe :
la dryade, folle de rage d'être coincée aux Enfers à cause de ce traître d'Orphée, tente par tous
les moyens de fuir le Royaume des Morts pour se venger.
Une plume géniale, de nombreuses références à la mythologie grecque, des illustrations dynamiques...Un régal !
Si je devais exprimer en une phrase ce roman, je vous dirai simplement qu’ il n’y a pas de hasard mais que des rendez-vous.
Et, en effet, dans ce roman, nous rencontrons au fil du temps une galerie de personnages aussi bien atypiques et différents qu’émouvants et touchants.
Nous suivons
avant tout le portrait d’Auguste, un vieux monsieur qui vient de perdre sa femme et apprend qu’il est condamné par la maladie. Seulement de son côté, il ne souhaite pas revivre l’enfer qu’a vécu sa femme. Il veut donc faire appel au suicide assisté.
A côté de ça, nous découvrons le portrait de Philomène qui a perdu sa maman du jour au lendemain. Les autorités pensent que c’est un suicide seulement en disparaissant, la maman de Philomène laisse derrière elle plein de questions sans réponse, et Philomène est prête à s’aventurer dans cette quête afin de découvrir la vérité.
Mais en se lançant sur cette voie, les deux personnages vont se rencontrer à un certain moment de manière incongrue. En effet, quand Auguste prend la décision de partir à la mer pour respecter la promesse qu'il a fait à sa femme avant son départ éternel, Philomène prend également la résolution de partir sur le lieu où sa mère a perdu la vie.
Tous deux cherchent à découvrir une vérité et prendre la meilleure décision sur la suite de leur vie. Et en rencontrant Auguste, Philomène va faire basculer sa vie car en le rencontrant elle va le persuader de l’accompagner dans son périple.
« Le sens de nos pas » est un très beau roman sur la vie, les rencontres, le deuil, la maladie, les imprévus. Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman aussi beau, aussi vivant et à la fois émouvant, lumineux et profondément humain. Je crois qu'il fait partie des plus beaux romans que j'ai pu lire cette année.
Dans ce roman, nous suivons le personnage de Margaux qui vient tout juste de s’installer dans l’immeuble de son oncle, rue Cavendish. Pour Margaux, c’est un nouveau départ. Seulement, en s’installant ici, elle ne savait pas qu’elle vivrait autant de tribulations. Sa vie prend un tout autre
tournant à partir du moment où le couple du dessus s’engueule et qu'elle rencontre le beau gosse de l’immeuble d’en face par le plus grand des hasards à la piscine.
Pourtant, Margaux est loin de s’imaginer tout ce qui l’attend en emménageant dans cet immeuble. Ses voisins sont tous loufoques et atypiques. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Mais finalement ce qui capte le plus l’attention de Margaux c’est avant tout le couple du dessus. Margaux est persuadée qu’il se passe quelque chose de pas net chez eux.
Elle en fait une obsession. Son obsession. Au point qu'elle voit sa vie dégringoler. Et s’aventure dans une enquête périlleuse. Car enquêter sur ses voisins lui cause beaucoup plus d’ennuis que prévu…
Elle pensait bien faire mais tout cela se retourne contre elle.
« Les manigances de Margaux » est le premier tome d’une saga de six tomes nous présentant à tour de rôle un des habitants de l'immeuble à travers l'exploration de chronique aux thématiques sociétales et sociales. C'est un bon roman qui se lit d’une traite. Une fois pris dedans, on ne peut plus le lâcher. Nous sommes comme Margaux face à ce couple : convaincus que le mari n’est pas aussi innocent que ça. Et, jusqu'au bout nous nous poserons la question : est-ce que Margaux a raison de s’inquiéter ou s'invente-t-elle toute une histoire autour de ses voisins ?
Habiter dans cet immeuble semble être le comble de bien des histoires puisqu'en réalité l'autrice s'inspire de son vécu rue Cavendish pour narrer l'histoire de Margaux et de ses autres habitants.
Ce qui au début ne tenait que de l'étourderie fort malheureuse, finit par prendre des airs de révolte.
Avec une truculence de tous les instants et un fort sentiment d'auto-dérision, notre héros semble, dans ses charentaises, pousser un grand non! avec la superbe d'un baron et l'élégante classe
de celui qui n'en à rien à cirer.
Doté d'une écriture subtilement grinçante, un genre de ne pas payer de mine, Luc-Michel Fouassier, par l'entremise de son héros, se fait le détracteur désinvolte, le hussard aux semelles légères, de nos règles de vie quotidienne, de nos petites vicissitudes et de nos travers. On se permet donc de rêver avec lui de faire fi des conventions et s’offrir ainsi une jolie parenthèse de liberté.
Une comédie jubilatoire !
Étoile filante et légendaire de la littérature haïtienne, Jacques Stephen Alexis aurait eu 100 ans le 22 avril 2022.
Assassiné en 1961 à 39 ans, dans les geôles du régime de Duvalier, il laisse derrière lui une œuvre gigantesque et bien trop courte, un souffle intense et merveilleux et quelques
chefs d'œuvres fracassant de poésie, de luttes comme de fulgurances
Alchimiste vaudou d'une langue foisonnante, exubérante et fougueuse, Alexis dit son pays, une réalité traversée d'onirisme qui embrasse l'existence et ses tumultes, comme nul autre
Un immense romancier caribéen. Un voyage chavirant dans les sphères de "la belle amour humaine".
L'étoile Absinthe est de ces moments de lecture inoubliable. Ce roman est un petit diamant brut, un océan de vertige.
Un tourbillon littéraire déchirant de beauté.
Au large d’Haïti, le voyage chaotique d'églantine et Célie Chery à bord du voilier "le Dieu premier", une fuite chaotique en forme de quête de rédemption dans les tumultes orageux et les braises qui jalonnent l'horizon des possibles.
C'est une marmite sous pression, une odyssée tempétueuse en haute mer qui résonne comme une métaphore fiévreuse de l'existence et de tout un pays, Haïti.
On en ressort déboussolé, transi d'une langue en fusion qui ondoie, tangue et transpire, sonné d'une langue qui se gonfle de mots, d'images et d'éclats vibrants au fil des pages, comme une voile bombée de lyrisme.
C'est véritablement dingue cette sarabande effrénée qui vous empoigne.
C’est puissant la mémoire généalogique, quand on ne sait rien ou si peu mais que tout est contenu dans son corps comme une intuition. Un seul objet peut tout réveiller, comme cette carte postale pour Anne Berest, et provoquer ce besoin irrépressible de connaître l’histoire de ses ancêtres. De 1919 en Russie à nos jours en France, nous découvrons la famille Rabinovitch réduite à cette désignation mortifère : les Juifs. Nombre de livres de petits enfants, comme « Le ghetto intérieur » de Santiago H. Amigorena, nous instruisent et nous font réfléchir sur les conséquences dévastatrices de l’antisémitisme. Ne jamais les oublier est notre seul devoir.
Quand Joanna apprend que sa mère est une criminelle, c’est toute sa vie qui s’effondre. Et pour survivre, elle va devoir changer de boulot : elle devient ainsi serveuse dans un club et sa rencontre avec son boss, Scott, va tout bouleverser. Peut-elle continuer à cacher ainsi la vérité aux autres ?
A-t-elle le droit au bonheur ?
Un thriller sympathique qui se lit bien trop vite. Du suspens, de l’amour et du répondant, un mélange parfait pour cette nouvelle romance !
Le jour de l’enterrement de son père violent, Lyli Bloom fait la connaissance de Ryle, un neurochirurgien ambitieux, sur un toit dans la ville de Boston. Même si les deux semblent attirés l’un par l’autre, ils se séparent. Mais dès la vie s’en mêle, rien n’est impossible et par deux
fois, leurs chemins se recroisent. Ainsi commence une nouvelle relation pour Lyli, une nouvelle vie évidente. Mais cette vie est-elle son meilleur choix ?
Une romance avec du caractère sur les violences dans le couple, le pardon. Une histoire que l’auteure a elle-même emprunté de l’histoire de ses parents. Une romance à la fois touchante et palpitante, la meilleure de cette nouvelle année 2022.
Quand ils étaient jeunes, Eleanor et Grey sont devenus beaucoup plus que des amis. Mais à la mort de la mère d’Eleanor, la vie les sépare. C’est des années plus tard, que leurs chemins se recroisent. Elle est nounou, et il est un père déborder par son travail, ses enfants et la mort de sa
femme. Pourront-ils tout recommencer ?
C’est léger et c’est fort à la fois, une romance qui dénote sur ce qu’on a l’habitude de lire. La force de ce livre est l’authenticité de l’histoire, une histoire banale de romance.
il n’a fallu que 6 secondes pour Raph pour retomber amoureux de son amour de jeunesse. Il n’a fallu que 6 secondes pour Victoria pour comprendre que la vie lui jouait un sale tour. Victoria revient dans sa région natale après l’avoir quitté il y a 6 ans, pour enterrer sa grand-mère. Là, elle
retrouve ses anciens amis, son ex et… le petit frère de son ex, Raph, qui a 6 ans de moins et qui ne la laisse pas insensible.
Une histoire simple, banale, bien écrite, qui se lit vraiment trop rapidement. Un style simple et une histoire qui marque.
N'hésitez pas une seconde à plonger dans cette saga fantastique en 6 tomes!
Au programme : secrets de famille, rivalités et mystères, amour et haine !
Et ce qui fait aussi tout le charme de cette série ce sont les magnifiques couvertures !
Certains livres valent qu'un libraire se batte pour eux. Le cube de Fox-Amphoux fait partie de ceux-là. D'abord parce que c'est le remarquable premier roman d 'un auteur Lyonnais, ensuite parce que c'est un excellent récit de science-fiction dans le choix et le traitement de ses thèmes, enfin car
il nous rappellera un certain René Barjavel une fois la dernière page lue.
Entre Histoire et anticipation, humanisme et transhumanisme, science et spiritualité, le roman de Philippe Mirmand a tout pour plaire. Une intrigue accrocheuse, celle de la découverte d'une boucle temporelle bousculant les certitudes de l'humanité, un développement immense qui reste cohérent, une histoire d'amour intemporelle... l'ensemble étant porté par une écriture agréable et réfléchie.
Embarquez, vous aussi à bord du Projet Néo, et découvrez quel est notre potentiel futur, en tant qu'espèce mais aussi en tant qu'individu.
Volontairement exilé loin, très loin du 93 qui fut pour lui le théâtre d'événements dramatiques et traumatisants, Victor Coste mène une vie plutôt tranquille dans une petite île française du bout du monde. Jusqu'au jour où sa cheffe (et sa conscience professionnelle) lui imposent de prendre
en charge la sécurité d'une jeune femme tout juste échappée des griffes d'un monstre...
Le moins que l'on puisse dire d'Olivier Norek est qu'il sait construire un thriller psychologique haletant ! De rebondissements en retournements de situations, nous voilà embarqués avec ses personnages dans un univers tout à la fois hostile et fascinant qui nous surprend à chaque tournant.
Ce roman va vous obliger à accepter que la réalité peut parfois être bousculée, que les codes que l’on connaît peuvent être changés sans qu’ils ne soient pas valables pour autant.
Ce couple sans prénom débarque dans une ville perdue des pays de l’Est, pour adopter un bébé. Ils séjournent
dans un hôtel étrange. Les clients, le personnel... sont-ils réels ou sont-ils des chimères créées par ce lieu mystique ? Dans cette ambiance onirique, nous allons découvrir la fragilité du couple et comment chacun d’eux va vivre cette expérience pour le moins déstabilisante.
Microfictions, c’est une boîte d’un millier de petits bonbons aux goûts insoupçonnés, délivrée par un maître incontesté de la forme brève. On y trouve des portraits d’hommes et de femmes qui montrent, par la justesse des mots, notre nature torturée, mélancolique et chercheuse de sens. Que vous soyez un lecteur occasionnel, ou bien un féru de littérature, l’œuvre de Régis Jauffret est un projet ambitieux et incontournable pour lequel vous ne saurez rester indifférent !
500 histoires vous attendent dans ce livre, quel exercice de style, quelle réussite !
Une nouvelle fois, Régis Jauffret nous propose 500 tranches de vie de moins de 2 pages chacune, le but étant en un minimum de mot d'en dire (et surtout d'en suggérer) un maximum.
Une formidable puissance d’évocation
qui ne laisse jamais indifférent.
Roman de détective britannique qui mêle les intrigues, La souris bleue est le début d'une série drôle et intelligente écrite par Kate Atkinson. Nous suivons Jackson Brodie, un détective privé qui se trouve être régulièrement au bon endroit au bon moment. Jackson est un détective à l'ancienne, qui ne va pas relever des empreintes ou utiliser les dernières technologies, mais qui va faire parler - et écouter surtout.. Les personnages qu'il rencontre sont attachants et leurs histoires se dévoilent, pleine d'humanité même au milieu des drames les plus sombres.
Un roman poétique qui restera longtemps avec vous après l’avoir refermé. Cette histoire commence en 1714 et se termine en 2016. Ce roman traverse les siècles et nous fait découvrir la vie incroyable d’Addie Larue. Ce livre plaira aux personnes qui aiment le fantastique et ceux qui ne l’aime
pas. C’est une histoire pleine de magie mais qui est ancré dans notre monde moderne.
Addie a toujours su qu’il ne fallait pas prier les dieux qui répondent à la nuit tombée, elle comprend son erreur quand le diable lui répond. Il exaucera son vœux, mais à quel prix… Elle pourra vivre éternellement et voir le monde mais personne ne se rappellera jamais d’elle. Ainsi commence sa vie de fantome, poursuivis par ses démons et le diable en personne. Jusqu’au jour où elle entre dans une librairie new-yorkaise et quelqu’un la reconnaît. Qui est ce jeune homme ? Pourquoi peut-il se souvenir d’elle ?
D'un style alerte et caustique, Eric Vuillard réussit à rendre passionnants les débats des parlementaires pro-guerre, les errements et incuries de l'Etat-Major en Indochine, les basses manoeuvres des grands bourgeois et financiers...mais peu à peu, les intrigues et spéculations sur la mort révélées
dans ce récit laissent un sentiment d'horreur..."Des monstres en pardessus élégants "
D'un style alerte et caustique, Eric Vuillard réussit à rendre passionnants les débats des parlementaires pro-guerre, les errements et incuries de l'Etat-Major en Indochine, les basses manoeuvres des grands bourgeois et financiers...mais peu à peu, les intrigues et spéculations sur la mort révélées dans ce récit laissent un sentiment d'horreur..."Des monstres en pardessus élégants "
Haïti...La jeune Tête Fêlée vit dans un bidonville, le mal-nommé "Cité de Dieu", où sexe, violence et réalité souvent sordide se côtoient.
Dans une langue poétique, colorée et de toute beauté, le jeune auteur Jean d'Amérique nous embarque dans la vie au quotidien, les rêves et l'échappée
amoureuse de la jeune rebelle
Stuart Turton, dont j'avais adoré "Les sept morts d'Evelyn Hardcastle", quitte l'Angleterre et son manoir victorien pour nous emmener à l'aventure, à bord d'un navire du XVIIe siècle assurant la liaison Batavia (actuelle Djakarta) - Amsterdam. Le voyage durera 8 mois et sera semé d'embûches car
le navire a, semble-t-il, été maudit juste avant son départ. A bord, se trouvent le gouverneur général et sa famille, dont la vie est menacée, mais par qui ? Un autre passager ? un marin ? un soldat ? Que de suspects potentiels ! Malgré les risques, la femme du gouverneur est bien décidée à mener son enquête, avec l'aide d'un détective présent à bord (bien qu'emprisonné) et du garde du corps de celui-ci...
Une enquête angoissante et éprouvante menée tambour battant, qui ne laissera aucun répit au lecteur !
Un nouveau Haruki Murakami, ça ne se refuse pas !
Et surtout, ça se déguste... Quoi de mieux qu'un recueil de nouvelles pour en profiter pleinement ?
Des histoires courtes où l'on retrouve tout le talent de l'auteur, son style inimitable, ses personnages à la fois très communs et un peu particuliers,
ses situations de la vie ordinaire pimentées d'un léger surnaturel...
Je n'en dis pas plus et vous laisse avec l'un de mes écrivains préférés !
A moi la nuit, à toi le jour est le premier roman de Beth O'Leary, c'est une romance pleine de douceur partie d'un concept original qui pourrait être surréaliste mais en lequel l'autrice nous fait croire. C'est un livre qui se dévore avec au moins autant de délectation que les personnages leurs plats cuisinés maison. Car Tiffany et Léon apprennent à se connaître sans se voir, en se laissant d'abord des mots rapides sur des post-it, puis en accompagnant les mots de pâtisseries, et de questions. Au fil des pages les mots s'allongent en lettres et les étrangers deviennent amis. Rien n'est plus satisfaisant que de les voir se trouver.
On ne peut résumer ce livre sans trop en dire, alors je me contenterai de vous dire de le lire à tout prix!
Humour, bienveillance, onirisme, fantaisie, poésie.... Voici un petit échantillon de ce qui vous attend dans ces pages!!
Un joli brin de voix qui nous vient du Japon, une histoire assez intrigante, où le mystère d'une vie plutôt insignifiante fait figure de maître des lieux.
La femme à la jupe violette est une femme sans histoire, qui navigue de petits boulots en périodes de chômage, elle mange dans le parc,
tous les jours et à la même heure une brioche à la crème sous le regard amusé des habitués.
Qui est-elle vraiment ? Mais, surtout, qui est cette narratrice et pourquoi la suit-elle de si près et avec tant d'application ?
De ce court roman émane une douce intrigue, un sentiment rémanent d'une image qui revient juste après sa disparition, des sensations de celui qui épie le moindre geste de l'autre, pour le dévoiler peut-être, pour le comprendre sans doute. Une vision, aussi, du monde du travail et de ses hiérarchies. Un certain éloge de l'être divers.
Comme une parenthèse, une bulle d'air, La femme à la jupe violette fonctionne de manière étonnante sur le cerveau de son lecteur : elle enivre, transporte et laisse à la dérive les commandes du navire.
C'est tout à fait délicieux, c'est merveilleusement indéchiffrable.
Événement ! : le retour plein de grâce mutante d'une des grandes voix de la littérature argentine contemporaine.
Il faut commencer par s'accrocher le cœur, se boulonner les tripes pour pas qu'elles dégueulent sur les jolies pages du livre. Parce qu'au commencement c'est l'histoire de Beya,
pute dans un bordel miteux où son corps est offert, dévasté, un corps-objet pour hommes ignobles. Parce que ces pages servent comme rampe de lancement à un grand chant politique, révolutionnaire, un chant de résistance, une charge magnifique contre les abus de pouvoir, contre ceux qui asservissent ceux qui n'ont déjà pas grand-chose, contre la mainmise des gentifricateurs.
La langue de Gabriela Cabezón Cámara c'est celle d'une caméra extraterrestre qui te pénètre par l'anus et te ressort par le crâne, elle te colioscope la violence faite au peuple des femmes, au peuple des sans-voix et des crèvent-la-dalle.
Ça poisse ça brûle ça te kérosène la gueule parce que ça ne fait pas dans la dentelle ça ne raconte pas les choses comme elles ne sont pas, ça te chamboule parce que ça fait peur, ça te fait peur parce qu'au fond, cette langue chargée de poésie, crasse et bioutifoul, te raconte une réalité, celle qu'on n'aime pas trop regarder en face.
Et puis, ça parle d'amour, la langue l'exalte, c'est formidablement génial ces moments de pure poésie, une poésie transformative, une poésie de la genèse à la déliquescence.
C'est aussi beau que cru, lecteur ne cherche pas la lumière, la Sainte s'en occupe.
Un texte incroyable, comme il y en a peu. Un texte magnifique !
Bang bang !
Une crue comme Perdido, Alabama, n’en avait jamais connue ! De la boue, des branches, des dégâts à n’en plus finir...et une jeune femme mystérieuse qui débarque au milieu de tout ça, venue d’on ne sait où.
Quelle joie de découvrir le premier volume de cette saga addictives en six tomes,
qui nous embarque au milieu des secrets, des rivalités, d’une pointe de mystère… Une sortie directe en poche, un objet magnifique (comme toujours aux éditions Monsieur Toussaint Louverture), et l’envie de dévorer la suite. Vite.
Un court texte, percé d'intelligence et de vertiges hallucinatoires, qui en quelques pages haletantes, intenses, nous plonge dans la matrice sourde et déglinguée de nos modernités galopantes.
Pharmakon sillonne les nuits sans fin, oscille dans les brumes envahissantes d'un théâtre sans nom.
Olivier
Bruneau s’immisce à la lisière d'un monde excessif, d'une humanité bordée de solitudes, saturée de vides, qui aurait paumé sa boussole comme le miroir cassé d'une société ivre de ses obsessions et des spectres à venir.
Un récit sacrement mené, d'une acuité aussi cinglante que les échos qui y résonnent.
Une couv' aussi belle qu'intrigante.