En cours de chargement...
Retrouvez ici les derniers livres préférés des libraires Decitre, dans le rayon littérature : romans, polars, SF, fantasy...
Naoko et Ruth sont deux femmes que tout opposent, Naoko est une adolescente vivant au Japon consignant ses pensées dans un carnet qui va parvenir jusqu'à Ruth, une canadienne d'une quarantaine d'années. A travers les pages du carnet de la jeune japonaise, notre canadienne découvre cette inconnue. Des éléments fantastiques apportent au récit de la profondeur et de l’originalité.
Un récit brillant, premier né de l'auteur incroyable qu'est Haruki Murakami. Le passage à l'âge adulte avec toutes les problématiques et réflexions durant cet âge, entre perte d'un ami, amours de jeunesse, l'auteur explore avec justesse la jeunesse, doté de son style si hors du commun.
Un classique majeur du XXème siècle et comment... Marco Stanley Fogg emménage à New-York, où son oncle lui lègue une valise pleine de livres. Une existence modeste entre les cours et la lecture débute pour notre étudiant sans le sou, allant d'aventures en aventures. Mythique
Lu adolescente, j'avais été marquée devant ce livre unique, ce mélange entre fantastique et réalisme, cette bibliothèque incroyable capable de choisir son lecteur. C'est ce que découvre David Sempere, dix ans, dans un Barcelone d'après-guerre qui envoûte tout entier le lecteur. Premier tome d'une trilogie, cette saga est fascinante
Une histoire que je n'oublierai pas, lue adolescente qui m'avait marquée. Désirée bibliothécaire vient rendre visite au cimetière à son mari parti trop tôt, et y croise Benny, un homme à l'opposé de qui elle est. Pourtant ces deux âmes en peine vont être animées d'une grande passion. Je recommande vivement
Polly quitte ses repères pour aller s'installer dans une île des Cornouailles pour ouvrir sa propre boulangerie. Un défi de taille mais qui anime notre héroïne. Une belle histoire de passion, de changement de vie, de prise de risques, premier tome d'une trilogie.
Ambiance froide de campus américain, où des étudiants de divers milieux socio-culturels se retrouvent. Dans ce pavé, il se passe beaucoup de choses, entre les cours de grec ancien, les secrets que les uns et les autres cachent, sur fond d’ambiance glaciale qui vous prend aux tripes. Addictif
Elaia est éditrice freelance, travaillant de chez elle. Chaque jour, elle guette sa boîte aux lettres dans l'attente de manuscrits à corriger. Un jour elle réalise que quelqu'un lui vole ses livres, retrouvés cornés, annotés... Elle passe un deal avec son voleur mystère, et des mois durant, tous deux communiquent par livres interposés. Une très belle histoire originale, émouvante, où la fiction prend bien le pas sur la réalité, parfois enfermant notre héroïne dans son cocon.
Le soir d'Halloween, Todd 18 ans poignarde un homme devant ses parents. Jen, sa mère, avocate assiste à ce geste impuissante. Mais dès le lendemain, Jen se réveille dans le passé, et remonte de plus en plus le temps. Qu'est ce qui a mené son fils à faire un acte pareil? Comment l'en empêcher? Un thriller dont on dévore les pages.
Bree Camden et Nathan Donelson sont meilleurs amis depuis 6 ans. Suite à un incident, ils vont devoir faire semblant d’être en couple. Petit à petit, ils vont prendre conscience que leur fausse relation amoureuse n'est pas si feinte que ça !
Je me suis totalement laissée porter par la douceur
de cette romance pleine de bons sentiments (même si parfois un peu cliché).
Un roman doudou, idéal pour passer un bon moment!!
Dans les légendes de cette petite île au large de l’Écosse, les habitantes de ce lieu sont des sorcières, en tout cas c'est ce qui est raconté aux filles de cette île.
Malgré cela certaines n'y croient pas.
Un jour deux d'entre elles disparaissent et ne sont jamais retrouvées.
Le mystère
qui entoure le phare reste entier.
Les légendes sont-elles vraies ?
Une atmosphère étrange et captivante émane de ce roman !!
Elsie est enseignante vacataire en thermodynamique : elle enseigne 4 classes différentes aux 4 coins de la ville. Le soir elle loue ses services de fausse petite-amie pour payer ses factures. Elle va vite regretter son choix de carrière quand elle arrive à l'entretien du poste de ses rêves et que
l'un des recruteurs n'est autre que le frère (horriblement attirant et grognon) de son client préféré. En plus de ça, c'est l’expérimentaliste qui a ruiné la carrière de son mentor... ça va faire des étincelles !!
Ali a encore frappé ! C'est un énorme coup de cœur ! Jack est juste irrésistible, un grand frère qui veut protéger son petit frère, tout en étant attiré par notre héroïne... Elsie qui se bat avec ses démons tout en se battant contre ce que le monde attend d'elle. La romance est parfaitement dosée, les rebondissements inattendus...
(Petit caméo d'Adam et Olive haaaaa)
Quand Aya se déchaîne lors d’une attaque et libère un pouvoir qui n’a pas été vu depuis plus de 500 ans, elle est obligée de suivre son rivale de longue date dans un royaume ennemi pour y découvrir quel genre de Saint elle est devenue…
Aya est un personnage complexe qui lutte contre sa
part d’ombre. Sa relation avec Will est pleine de tension et de non-dit. Le roman étant en point de vue partager, on voit leur relation évoluer à travers leurs deux regards et c'est addictif. J'ai adoré le développement des personnages principaux, le mystère de savoir qui est dans quel camp, le système de magie et de religion et bien entendu la romance.
Il me tarde de lire la suite ! C'est un très bon début de série qui promet un dénouement épique.
Wayward Pines est une petite ville tranquille située dans les montagnes. D’un point de vue extérieur cette ville a tout pour plaire, jusqu’au jour où elle se retrouve confinée.
Telle un fruit trop mûr, la ville se révèle être rongée de l’intérieur.
Entre faux semblant, meurtres
et amnésie, L’agent Ethan Bluke ne sera pas au bout de ses peines pour percer les secrets les plus sombres de cette commune.
Une trilogie qui nous embarque dans les côtés sombres des gouvernements et des Hommes !!
Dans un monde ravagé par les ténèbres, la famine et les guerres, les peuples des Terres du Nord sont menacés par un Mal encore plus grand !
Seul un véritable héritier de Jerle Shannara pourra utiliser l'épée de son ancêtre et sauver le Royaume.
Shea vivait tranquillement dans la campagne
avec ses parents jusqu'à ce qu'il soit « appelé » et qu'il accepte faire face à son destin.
Entre « The Witcher » et « le Seigneur des Anneaux », Shannara vous transportera au delà des limites de votre imagination !!
Intime et universel, violent et sublime, ce récit de Selva Almada braque les projecteurs sur un phénomène terriblement mis dans les marges en Argentine : le féminicide.
Croisant l’histoire personnelle et l’histoire d’une société, Les jeunes mortes est aussi incisif que sensible, douloureux
et nécessaire.
C’est hantée par le spectre des femmes assassinées qu’Almada nous offre cette bouleversante lumière.
Russie. 1941. La traque aux espions, aux ennemis de la nation, à ceux de la vieille garde.
Roman comminatoire, sous forme d’interrogatoires, décrit avec effroi, humour noir et intelligence, ce qu’un système dictatorial met en place pour de sa grandeur et sa survie.
La guerre comme exutoire
à toutes les tendances égocentriques , de pouvoir, de domination.
Garde-à-vue du garde-à-vous, Kremulator brûle d’un feu narquois et caustique.
On retrouve Liv et Tristan 6 ans après la fin touchante de « Jeux interdits ».
Réunis à nouveau sous le même toit, ils vont devoir affronter de nombreux obstacles avant de pouvoir prétendre au bonheur.
Ces amants maudits , condamnés à ne jamais être heureux, vont essayer de lutter contre
leur attirance. Μais les choses ne vont pas être aussi simple !!
Une histoire d'amour impossible mais pleine d'espoir !!
Victor est le dernier humain sur Terre.
Il a été élevé par Gio, un robot avec des sentiments humains, l’infirmière Ratched, un robot soignant psychopathe et Rambo, un robot aspirateur plein d’anxiété.
Tous vivent en harmonie dans la forêt, jusqu’au jour où, sans le savoir, Vic ramène
un humanoïde qui va les trahir.
Une course contre la montre va démarrer pour sauver Gio.
T.J Klune nous transporte dans un roman remplit d’amour !!
Lyon 1881, un corps mutilé est retrouvé au bords de la Saône.
Le docteur Lacassagne assisté de son apprenti vont tenter tant bien que mal d’élucider ce meurtre.
Entre faux témoignages et fausses pistes, les deux acolytes ne sont pas prêt de résoudre cette enquête.
Un polar pour
les amoureux de Lyon et de l’histoire!!
Anthony
Un roman terriblement dur, sans conteste le plus sombre de Tiffany McDaniel.
Et pourtant, avec une plume toujours aussi belle et poétique malgré la noirceur, l'autrice nous conte l'histoire de deux soeurs jumelles, Arc et Daffy. Leur quotidien violent et leurs tentatives de s'échapper du côté
sauvage de leurs vies grâce au monde imaginaire qu'elles se créent.
Une lecture qui chamboule et dont on ne sort pas indemne. Du noir, Tiffany McDaniel arrive à faire ressortir le beau.
Sans aucun doute la plus belle plume américaine de sa génération et même la plus grande romancière américaine actuelle. Un coup de coeur immense !
Entre Liv et Tristan, un frère et une sœur par alliance, c’est la guerre ! Derrière ce masque de haine se cache un désir ardent qui les consume.
Pour combattre ces sentiments nouveaux qui les submergent, Liv et Tristan vont se faire des coups bas, que ce soit le coup du sel dans le café, la
rétention des serviettes de la salle de bain et bien d'autres qui nous feront sourire. Cependant il va surtout avoir des moments où la passion prendra le dessus et où, leurs corps se rapprocheront.
Des rebondissements viendront pimenter l’intrigue et mettre leur idylle en péril.
Une lecture pleine d'émotions, d'humour, d'actions et de rebondissements pour nous faire passer un moment parfaitement inoubliable.
Partez à la rencontre de Robyn (héroïne atypique, grande gueule) et Valentino (héros charismatique et secret), pour vivre à leur côtés des scènes cocasses, torrides
et pleines de suspense.
Ce roman contient tous les éléments pour passer un agréable moment !!
Vous prenez deux personnages adorables et en manque d’amour. Vous les mettez dans le même appartement pendant quelques semaines et vous obtiendrez des scènes drôles, inattendues, et attendrissantes.
À consommer sans
modération!!
Mona dix ans, perd la vue durant une heure. Un incident qui inquiète vivement sa famille. Chaque mercredi, son grand-père se met en tête de l'amener dans trois grands musées parisiens afin de l'initier à l'art, sorte de thérapie. Durant cinquante deux chapitres, Mona en apprend plus sur les artistes, les mouvements artistiques, et développe son esprit. Une belle histoire sur la transmission
Un roman où une femme et une rivière se répondent, ce n'est pas courant !
La rivière raconte l'histoire de Clara, jeune fille dans la région de Larà, entre France et Italie au début du 20ème siècle, la volonté de sa mère de la sortir des carcans de l'époque (mariage arrangé, destinée
à s'occuper de la maison et des enfants, etc.) et son amitié profonde avec Meni, la fille du voisin qui a le même âge qu'elle.
La femme, elle, se retrouve dans la maison où Clara a grandi, bien des années après. Elle est là pour écrire un roman, elle finira par écrire une lettre d'amour.
Un texte percutant, de belles histoires qui se croisent et une envie profonde de se baigner dans l'eau d'une rivière.
Kevlar d'argot, morale d'acier, poings ferrés dans les poches, direction la dézingue des fachos de tout crin, les extrémistes du bout de la croix, les politicards de la manif pour tous. Avec sa poésie en cocktail molotov, toujours épris de justice, le poulpe retour en zone, Franck Pavloff en maître d'autel. Toujours aussi jouissif !
Marie et Sadie, que tout oppose ou presque vont pendant des années jouer au jeu dangereux du "je t'aime moi non plus".
Dans le Canada de la fin du 19e siècle, leurs destins suivent de près celui d'autres femmes, moins bien nées, pleines de rage et de colère, en quête d'émancipation. Un roman
génial, original, parfois cru mais passionnant jusqu'à la dernière page!
Magnifique roman d’un destin de femme extraordinaire, « Va où la rivière te porte » nous fait passer d’une émotion à l’autre en quelques mots. Amour impossible, destin brisé, préjugés sociaux et raciaux et nature sauvage, tout est réuni pour assurer un succès tel que « Là où
chantent les écrevisses « ou « Betty ».
Foncez, c’est LE roman de votre été!
1976, en plein emménagement dans la nouvelle maison qu'elle partage avec son mari, Dana va se retrouver propulsée en 1819 dans une plantation du Maryland. Du jour au lendemain, son destin va être lié à celui de Rufus Weylin, le fils du maître de la plantation.
Impossible de décrocher de cette
lecture avant d'avoir terminer. Une histoire incroyable avec des personnages très biens écrits, quel roman ! Les enjeux pour la vie de Dana rendent le tout addictif puisqu'elle doit lutter pour sa survie mais également s'assurer de la naissance de ses ancêtres, ce qui sera source de dilemmes moraux.
Immense coup de cœur !
Une lecture mémorable !
Abigaëlle vit depuis plus de vingt ans recluse dans un couvent. Elle a fait vœu de silence mais écoute deux fois par mois son frère Gabriel lui raconter les dernières nouvelles de sa vie d'artistes.
Lorsqu'il rencontre Zoé, le passé de leur enfance troublée refait
surface.
Des thèmes sensibles traités avec justesse, des personnages attachants et biens écrits, une part de suspense et surtout une fin qui prend le lecteur au dépourvu, Marie Vareille nous offre ici un très très bon roman.
Première enquête de Vito Strega, mis sur le côté suite à la mort brutale de son coéquipier. Vivant très mal d'être écarté, il tente à tout prix d'aider dans une nouvelle enquête, celle d'adolescents se mettant à tuer. Entre son ex-femme qu'il aime toujours, sa psy qui doit décider de son futur et cette série de meurtres, Vito est bien perturbé, mais prêt à tout pour comprendre cette série de meurtres violents.
Amélie Nothomb nous raconte sa rencontre avec une fan lors d'une dédicace, une femme-enfant du nom de Pétronille, avec laquelle elle est devenue amie. Amélie trouve enfin sa partenaire de beuverie de champagne. Durant des années, l'élève et sa mentor se rapprochent, tandis que Pétronille publie son premier roman. Une lecture vraiment très agréable car fun et différente
Ce récit prend place à la fin des années 90 et nous fait entrer dans l'histoire de Casey, jeune fille âgée d'une vingtaine d'année qui sort de ses études. Elle vient d'une famille d'origine coréenne et ses habitudes de vie et ses projets d'avenir ne sied pas à ses parents, surtout à son père.
Elle ne fréquente pas un coréen, n'a pas poursuivi dans un secteur qui pourtant lui aurait permis de trouver une bonne place, et en plus elle ose répondre !
Suite à un conflit familial elle fuit le foyer, et nous suivons son évolution sur quelques années, au gré des ses rencontres, de ses amours et de ses amitiés. La force de ce livre est que l'autrice creuse pleins de personnages auxquelles on s'attache réellement dont on souhaite absolument avoir le dénouement. L'écriture de ce roman est riche et sensible, précise, un vrai coup de cœur pour ce beau pavé de 700 pages dont on ne se lasse pas !
En 1939, à Ville-Evrard, Jeanne perd son nouveau né et est internée dans la foulée, car considérée comme folle par son mari qui ne comprend pas sa peine immense.
La guerre se rapproche et l'hôpital doit être évacué dans le Sud de la France, en zone libre.
Ce déplacement dans un château,
avec l'arrivée d'un psychiatre espagnol et communiste va tout changer pour Jeanne qui va s'ouvrir à nouveau au monde qui l'entoure.
Un roman puissant avec des personnages hauts en couleur, remplis d'espoir et d'humanité !
« Notre long baiser si longtemps retardé », un des plus beaux sous-titres qui reflète parfaitement ce texte si prenant !
Accrochez-vous et suivez Laurent Gaudé et ses si différents et pourtant si semblables personnages qui ont le point commun le plus important du monde : le vœu de liberté.
Avec Terrasses, on replonge dans les attentats du 13 novembre 2015 avec délicatesse et poésie.
Alors oui, on pleure un peu, mais ça vaut vraiment le coup !!!
Contrairement à ce qui est indiqué sur le site Michel Houellebecq n'a pas reçu le prix Goncourt pour ce texte. Deuxième roman de l'auteur, il approfondit encore ses thématiques, l' isolement social, la fascination pour le sexe, la science. Exercice de lucidité face à notre condition humaine, le texte se fait souvent poétique.
Un roman d'espionnage palpitant dans lequel on suit Ridley, agent de la CIA, en mission pour exfiltrer un informateur et où il croisera la route d'un terroriste présumé mort.
Un thriller aux allures de série bien rôdée, mêlant action, rebondissements et suspense haletant.
C'est incroyablement
intense. On en ressort époustouflés !
Ces Chroniques d'Avonlea se présentent comme un recueil de nouvelles qui permettent de prolonger le plaisir éprouvé après la lecture de la saga d'Anne Shirley.
On y trouve des histoires de vieilles filles/vieux garçons têtus qui finissent par (re)tomber amoureux, des histoires de famille où
les conflits et secrets n'ont que trop duré, dans un cadre toujours aussi bucolique et relaxant.
C'est drôle, c'est émouvant, c'est écrit avec juste ce qu'il faut de poésie pour que l'on ait envie de partir immédiatement vivre à Avonlea et l'on s'attache à ces personnages bornés qui finissent par céder aux beaux sentiments.
Une lecture qui fait du bien !
Rarement un livre n'aura autant mérité le statut d'objet littéraire non identifié. La Maison des feuilles emmène son lecteur sur la piste de Johnny Errand, lui-même obnubilé par l'étude obsessionnelle d'un certain Zampano qui a travaillé sur un film documentaire. Un film dans lequel une famille
découvre en rentrant chez elle que sa maison est désormais plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Commence alors la tentation d'explorer ce qui va se révéler être un labyrinthe sombre, mouvant et potentiellement infini.
Pour peu que vous accrochiez au récit, vous vous rendrez vite compte que le livre parvient à faire de nous ce qu'il fait de ses personnages, nous rendre fous ! Entre les notes de bas de pages qui donnent sur d'autres notes, la charte graphique ou la mise en page qui illustrent l'action, les annexes qui révèlent des choses sur l'auteur du récit et qui font participer le lecteur, le fond comme la forme participent à faire du lecteur un protagoniste de ce récit.
Si vous êtes du genre à aimer vous triturer les méninges, à vous laisser absorber par un récit jusqu'à confondre réalité et imaginaire, alors la plongée dans La Maison des feuilles est faite pour vous.
Un récit marquant, qui ne laisse pas indemne, riche d'une audace qui ne tombe jamais dans le superflu, où tous les choix se justifient pour illustrer le propos.
Avec ce premier roman, l'auteur évoque les premiers mois de l'abolition de l'esclavage à travers la rencontre entre un fermier blanc endeuillé suite à la disparition de son fils pendant la guerre de sécession et deux frères noirs fraichement affranchis. Cette amitié naissante va faire grincer quelques dents autour d'eux. Le roman offre une peinture sombre et violente mais ô combien réaliste de ce Sud des Etats-Unis.
Wayward Pines est une petite ville américaine paradisiaque perdue au cœur des montagnes, coupée du reste du monde. Mais il y a quelque chose de pourri au paradis, l'agent secret Ethan Bluke en est certain. Les sourires sonnent faux, les gens se comportent étrangement, et un mal semble roder aux
lisières de la ville. Alors que les péripéties s'enchainent, la vérité se dévoile progressivement.
Une vérité glaçante...
L'auteur nous entraine dans un monde de mystère et d'intrigues, ou les apparences sont trompeuses. Alors qu'un mal ancien s'éveille et que des prophéties venues du fond des ages ressurgissent, chacun des protagonistes doit se préparer a faire un choix entre le camp de l'ombre et celui de la lumière.
Mais
ou est l'ombre?
Et ou est la lumière?
A la lucarne de ses mirettes et ses mots de gamine qui fusent comme des lamelles de tranches de vie, Farida raconte son enfance et sa jeunesse, elle, fille d’immigrés algériens née dans un de ces grands blocs à l’orée des années 70 puis 80. Ce sera la Drôme et la cité Grangebelle, sortie
de nulle part, collée au bruits stridents de la nationale 7, celle là même que l’on regarde comme une grande scène du haut de sa piaule avec ses rumeurs et ses horizons comme autant de rêves inaccessibles, plus tard Marseille et l’hôtel de l’univers.
De ce texte magnifique et viscéral à plein d’égards, se libère un tas d’images, des virées mémorables, des sourires et des désillusions, des visages et des cicatrices invisibles, des bouffées d’humanités comme des fiertés avalées, des silences qui disent tout, des désirs qu’on chevauche quitte à se casser la gueule.
La vie dans ses travées sinueuses et brillantes, riche comme une jonquille entre deux blocs. La grâce et les fissures du béton. La honte qu'on recouvre d'une voilure qui fait claquer le quotidien.
Ce texte là, il est brut et sensible, railleur, tendre et poignant de lucidité, de spontanéité, d’élans frénétiques.Tout s’y découvre entre les lignes, dans la simplicité d’une langue et d’un détail, dans sa poésie qui s'ignore, gonflée d’évocations, d’une fraîcheur décapante de sociologies fines qui éclaboussent les cadres du tableau.
La plume d'Hédi Cherchour dévoile un texte plein comme un poumon qui déborde, de fragments d’une mémoire ouvrière et de l’exil, de portraits éclatants, de matrices où se dessinent les marges, et des existences, invisibles, un bout de France d’hier et d’aujourd’hui encore.
Qui soupçonnerait un vieux couple d'anciens professeurs de fac d'être à l'origine de plusieurs enlèvements ? Personne, et c'est bien là le problème. La mécanique est rodée, terrifiante, implacable ; seule la mort attend les malheureux qui croisent le chemin d'Emily et Rodney Harris. Quel est
leur mobile, comment s'y prennent-ils ? Qui va les pincer ?
Stephen King n'a pas perdu de son talent pour les récits dérangeants et cette fois-ci, il se fend d'une critique incisive de la société américaine à travers les divers portraits de personnages qu'il s'amuse à dépeindre. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle aventure de Holly Gibney ♥
Trois amies se retrouvent douze ans après avoir scellé un pacte, se promettant d'avoir au moins un enfant à leurs 30 ans. Le compagnon de l'une d'entre elles est retrouvé assassiné, le corps salement amoché. L'enquête débute pour Alexane, juste avant la découverte d'un autre corps lié aux trois jeunes femmes. Les apparences sont parfois trompeuses et ce roman lu d'une traite, le prouve.
Avec l’acuité du chroniqueur policier, le souci du détail du journaliste en immersion, avec le talent du conteur inné, en 1961, Sciascia pénètre les arcanes de la mafia, explore avec doigté la corruption des élites, la violence des hommes et les doubles jeux des accusés.
Toute la maestria
d’un film en noir et blanc, l’implacabilité de celui qui veut faire état des choses, la mécanique parfaitement affinée du romancier !
Shûichi la quarantaine, se rend dans la maison de sa mère suite à sa mort. Grâce à la rencontre d'un jeune garçon qui était proche de sa mère et de Sayaka, notre illustrateur va découvrir la singulière île de Teshima, où sont conservés des enregistrements de battements de cœur, le rapprochant de sa mère et de son fils décédés. Une très belle histoire sur les relations humaines, l'amour, mais également la perte.
Madagascar, un père part à la recherche de son fils qui ne l'a jamais appelé papa. Écriture au poing, serrée comme cœur tendu vers sa dernière aventure. Varenne ceint de colère, de rédemption et de folie, la joute de chacun, cahin-caha de la démerde, corruption et pauvreté en gangrène, dans
un pays tranché par un colonialisme présent-passé où toutes les raisons sont bonnes et les actions répréhensibles.
Polar pur, mortel, encre noire sur piste de sable rouge, La piste du vieil homme a la nervosité touchante et le geste fou de quêtes suffocantes. Varenne, un talent dingue, immersif, poignard poignant fiché dans un décor aussi dur que les muscles et les cœurs bandés de misère et de crasse.
Suite à l'Apocalypse, qui a recouvert le monde de pluie, de boue, de neige, mais aussi de cendres et de cadavres, un père et son fils se retrouvent à faire cap vers le sud et la côte, s'accrochant à ce but pour continuer à avancer, vivant l'un pour l'autre et trainant avec eux un caddie, où se
trouve le peu de ressources trouvées en chemin.
Que s'est-il passé ? Qui sont nos protagonistes ? Nous ne le savons pas. Mais ce père et ce fils, tout deux anonymes, sont cette bulle d'humanité et d'espoir au milieu de ce monde véritablement gris et brutal, où le plus fort fait la loi. Et nous les suivons tout au long de ce long pèlerinage. Sans déborder à outrance d'actions, les quelques rares rencontres dans ce monde dévastés sont très marquantes et révélatrices.
Un roman très sombre, que certains trouveront déprimant, mais un véritable pilier du roman post-apocalyptique qui mérite sa renommée de pilier de la littérature américaine, et où cette ombre permet de faire vraiment ressortir avec brio la lumière des moments de bonheur et d'humanité.
Avec ce roman, vous allez découvrir les mœurs de l'époque, les intrigues politiques guidées par l'argent et le pouvoir des grandes familles.
L'auteur nous présente Sylla, Caius Marius, Jules César et bien d'autres figures de l'époque avec beaucoup de détails très intéressants.
Ce roman est
tellement riche en informations historiques, qu'il est difficile de savoir où se situe la frontière entre le réel et l'imaginaire !
Allemagne 1939, un terrible accident ferroviaire. Le contexte politique l’aura dissimulé aux yeux de l’histoire.
Gert Loschütz s’en fait le chroniqueur, ajoutant ça et là des histoires à l’épisode, inventant une vie à certains, des souvenirs à d’autres.
Dérivation élégante
au gré des hasards, errance magnétique dans les épaisseurs troubles de la mémoire. Un cheminement sinueux comme les courbes d’un train qui ondule.
Caché dans une petite ruelle de Kyoto, le restaurant Kamogawa est tenu par Nagare et sa fille Koishi. Tous deux sont propriétaires d'un restaurant original puisqu'en plus de pouvoir y déguster une délicieuse cuisine, on y recrée des recettes oubliées. Plusieurs personnages se succèdent pour retrouver les saveurs de leur passé. Un roman très mignon, bienveillant, sur l'importance des souvenirs liés à la cuisine. Il se dévore tel un mochi bien moelleux.
Une dystopie se déroulant en 2224, suite au Grand Effondrement, épuisement des ressources de la planète, fonte des glaces, drastique diminution de la population, la civilisation s'est adaptée. Passées 50 ans, les femmes sont envoyées au Grand Recyclage, jugées comme inutiles à la société, car devenues stériles. Tous les citoyens portent un bracelet qui les canalise et les rend linéaires, sans émotions extrêmes, entraînant une société sure où le meurtre n'existe pas. Mais un jour, trois fillettes sont retrouvées mortes. Est-ce que cette société utopique l'est vraiment?
Pétri de conflits intérieurs, dans une société libyenne où l'homme se doit de dominer sa femme, la cacher aux yeux des autres hommes, Milad lui, autorise, laisse faire, vaque à ses occupations dans la maison. Face aux injonctions, il résiste parce qu'il est comme ça, doux, attentionné, tolérant.
Il fait le pain comme lui a appris son père, il façonne ses patons, les hume, dans les odeurs de farine et de levure, il existe.
Enflée de sensualité des corps, de leurs odeurs et leurs chaloupées, l'histoire de Milad n'est pas un chemin tranquille. Mais il aime, sa femme et le corps de sa femme, sa femme et l'odeur de sa femme.
Du pain sur la table de l'oncle Milad est autant une invitation au voyage - un voyage aux saveurs levées, aux formes pétries, un voyage aux témérités naturelles - qu'une réflexion sur la tolérance, l'être tel qu'il est et ce qu'on lui demande d'être.
Un roman à la douceur du bout des doigts, dans lequel la violence n'est jamais éteinte.
Charnel, magique, le roman de Mohamed Alnaas est un génie de l'enfance, une ode à la liberté, à l'amour du travail bien fait, à l'héritage et à la transmission.
Gloria est une jeune femme déchue de son statut de bourgeoise que sa famille possédait, à cause de son père emprisonné pour escroquerie. Dans un New-York des années 30, elle va tenter de se relever, et fait la rencontre d'une certaine Estée Lauder, pleine de passion et d'ambition, prête à conquérir le monde. Entre le krach boursier de 1929, indépendance, et poursuite de ses rêves, on suit ces deux femmes sur plus d'une dizaine d'années. On en apprend plus sur le début de l'empire qu'est encore actuellement le groupe Estée Lauder, où l'autrice a mélangé fiction et réalité, quant à sa vie. Une lecture intéressante sur pleins de points.
En pleine épidémie de Covid, Holly détective privée, est chargée de retrouver Bonnie, jeune femme disparue. Grâce à des alternances d'époque, on apprend que plusieurs personnes sont retenues prisonnières dans une cage dans le sous-sol d'un vieux couple... Mais que leur font-ils subir? Un roman assez page-turner, toujours dans cette veine dérangeante et assez morbide typique du King.
Une jeune femme est retrouvée morte dans la brousse italienne.
Le meurtre ressemble étrangement à une histoire qui s’est déroulée en Sicile quelque mois auparavant.
Même modus operandi. Mais le hic c’est que l’assassin est derrière les barreaux ?
S’agit-il d’un coppycat ?
Les
inspecteurs chargés de l’affaire sicilienne sont appelés à la rescousse .
Entre la famille, le petit ami et la police les soupçons vont et viennent.
Un thriller qui vous fera froid dans le dos lors du dénouement !
Au printemps 2023, Arthur Teboul ouvre un cabinet de poésie minute: un rendez-vous, une rencontre, un poème.
Face aux personnes, Arthur s'empare de l'écriture automatique et écrit un poème.
Ces poèmes sont publiés dans ce recueil, accompagnés de photos et des avis des personnes sur le poème
les concernant!
Une véritable oeuvre poétique, drôle, décalée et profondément humaine!
Comme dans ses romans, Gabrielle Filteau-Chiba nous emmène avec elle au coeur de cette vie, en pleine forêt, en pleine nature, où la poésie nous enveloppe de son mystère et de sa puissance à chaque seconde.
Un très beau recueil, une écriture vive et ciselée, très profonde. A ne pas manquer!
Je ne les avais pas lues, ces chroniques, à l'époque de leur sortie. J'étais passé à côté de leur première publication en livre. Et voilà que le récit du procès des attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris sort en format poche.
Je le prends, j'ouvre les premières pages, je m'engouffre
– car c'est dans un gouffre que l'on plonge dès les premières lignes de ce récit mené d'une main de maître tel un roman à suspense : dès le début, on est happé par la force, la précision, l'intelligence du texte. Mais aussi, et surtout, par la puissance émotionnelle de l'expérience qu'il nous raconte.
Un texte bouleversant à l'image de la bouleversante réalité qu'il essaie de nous transmettre. Jamais manichéen, il nous jette au visage la face troublante, virevoltante, multiple de l'humain.
Dans un monologue exalté, le narrateur raconte comment il devient un homme, un vrai, à l'image de Schwarzenegger son idole.
Obsédé par son programme, il enchaîne les exercices (en justaucorps bleu) pour faire sortir le monstre et plaire aux femmes.
Victor Malzac signe un premier roman fou au
rythme effréné qui sonde avec brio et beaucoup d'humour la question de la masculinité.
Dans une Amérique de laissés-pour-compte, Demon tente de survivre tant bien que mal entre familles d'accueil et services sociaux.
Et malgré un bagout et une débrouillardise sans limites, la dure réalité de la vie le rattrape sans cesse. Inlassablement.
Barbara Kingsolver transpose superbement
le Copperfield de Dickens dans une époque plus contemporaine.
Un livre rare, de celui qui laisse une trace après l'avoir refermé et d'une profonde humanité. Un roman immense.
Ce qui est remarquable chez Nicolas Mathieu, c'est qu'il arrive comme personne à nous parler de la vie.
Toutes ces scènes du quotidien que chacun d'entre nous vit, vivra ou a vécu, lui les retranscrit à la perfection.
Et cela est encore le cas dans ce court roman où il évoque avec tendresse
les premiers émois amoureux, le manque de la femme aimée, l'amour pour son fils.
C'est bouleversant et magnifique.
Dans une cité de la banlieue parisienne, Jasmine et Tom, deux policiers du commissariat local, vont devoir enquêter sur le meurtre d'une mère de famille brûlée vive. La principale suspecte, sa fille, qui s'enfuit à l'arrivée sur place de la police.
Avec un style direct et réel, Claire Raphaël
nous parle avec justesse et sincérité du quotidien des banlieues. L'autrice n'est pas là pour choquer ni impressionner. Au contraire, c'est d'une empathie rare.
Un roman vrai et une belle découverte assurément.
Papillon blanc est une boîte de striptease où s'effeuillent les flics véreux, les trompe-l'œil, les justiciers et les marginaux.
Ça sent le whisky qui te tire par les entrailles, la colère et la rage, la peine et la douceur. Ça sent la boxe sans les gants sur des rings d'asphalte et de linoléum.
Ça sent la haine de la discrimination raciale, les comptes jamais réglés, des notes en suspens qui alimentent les rancœurs. Ça sent l'odeur des bas-fonds et des parfums ordinaires, ça sent la sueur des amours tarifés. Le blues et la jazz.
Papillon blanc est un dogfight porté par une plume sauvage, élégante et brûlante. Une plume plantée dans le cul des entubés, soulevée par la fonte des bras qui démangent.
Un recueil de nouvelles qui parlent d'amour, légères, parfois tristes, belles. On y suit plusieurs femmes, jeunes comme moins jeunes aimant un homme, ayant été quittées, toutes comme point commun d'avoir aimé. Un beau livre
Boris est aux anges. Son scénario du film idéal qu'il avait en tête a été accepté par un producteur. Une histoire d'amour d'accidentés de la vie en noir et blanc avec Mélanie Thierry et Louis Garrel dans les rôles titres. Cependant, son scénario va sans cesse évoluer, au fur et à mesure des changements demandés par l'éditeur. Le film sera désormais une comédie amicale entre Kad Merad et Christian Clavier sur fond d'aliens et de pets... Boris tombe de haut mais n'ose exprimer son mécontentement. Une comédie loufoque vraiment prenante
Diana vit la vie américaine typique : mariée, avec une petite fille adorable dans une belle maison.
Oui mais voilà, la vie de Diana n’a pas toujours été si simple. Adolescente, Diana a vécu un drame qui l’a marquée profondément et à jamais et qui revient la hanter plus de vingt ans
plus tard.
Que s’est-il passé exactement ? Et pourquoi ces souvenirs émergent-ils maintenant ?
Ce roman est un véritable page-turner, il se dévore à toute vitesse, et nous fait passer par tout un tas d’émotions, jusqu’à la fin, toujours inattendue chez Laura Kasischke !
Diana vit la vie américaine typique : mariée, avec une petite fille adorable dans une belle maison.
Oui mais voilà, la vie de Diana n’a pas toujours été si simple. Adolescente, Diana a vécu un drame qui l’a marquée profondément et à jamais et qui revient la hanter plus de vingt ans
plus tard.
Que s’est-il passé exactement ? Et pourquoi ces souvenirs émergent-ils maintenant ?
Ce roman est un véritable page-turner, il se dévore à toute vitesse, et nous fait passer par tout un tas d’émotions, jusqu’à la fin, toujours inattendue chez Laura Kasischke !
Mettrons-nous jamais un terme à la bêtise humaine ? J'en doute.
En attendant, en espérant ce jour improbable, replongeons dans ce classique de la littérature tchèque, suivons ce brave et stupide soldat qui ne jure que par l'ordre, celui de la Patrie, notamment. (De quoi se demander : l'ordre,
patriotique, religieux, scientifique, économique, sociétal, n'amènerait-il pas, invariablement, à la guerre, et donc, au plus grand désordre qui soit ? Ŝvejk ne serait-il pas un miroir reflétant la stupidité générale, celle de toute une société ?)
Par ces jours de menaces rampant de tous bords, ce roman, tout en dénonçant notre passé de bêtises et d'horreurs, tout en nous amusant, et en suscitant la pensée, nous éclaire sur notre présent – fait, lui aussi, de bêtises et d'horreurs.
Iochka c’est une littérature comme l’expiration d’un ogre, roman herculéen, d’une profondeur humaine éblouissante, dans laquelle se glissent des pages d'amour d'une incroyable beauté
Et puis, c’est aussi l’histoire d’un pays, la Roumanie, de ses guerres, ses héros et ses monstres.
Ses révolutions salopées, et celles qui ont réussi.
Iochka est à la fois en prise avec son temps et complètement hors-sol, un livre impressionnant comme un fleuve en cru, comme un hiver glacial ; comme une relation amoureuse.
Thumps DreadfulWater, iconoclaste foutraque, fouineur inlassable, ancien flic qui ne peut s’empêcher de mettre les pieds dans le plat dès que l’affaire déborde du sang versé.
Quelque part entre un spin-off d’Arabesque et les enquêtes de Walt Longmire, un drôle de polar où, entre les
lignes s’ouvre une dimension sociale, politique et culturelle.
Thomas King dézingue notre société à coups de sage frivolité, de nonchalance et d’humour grimaçant !
Que le propos soit avec détresse notre impossibilité de changer le monde et ses infamies,
que l’on y parle de vieillesse et des corps qui se dégradent un peu...
En plus des saillies sincères et touchent-juste contre ceux qui de leur pouvoir assouvissent les autres
contre les instituts catholiques
qui licencièrent les feux, les croyances et les libertés indiennes
contre toutes les dominations…
Alors que Thomas King, Facteur X de la langue dialoguée, thaumaturge du trait d’union et d’esprit
où l’humour fait des pirouettes, la tendresse des bonds au cœur, ça sonne juste, tempo claque-des-doigts, une merveille !
des dialogues, désopilants ou graves, comme autant de prouesses
Au-delà des ces errances touristiques, un guide de voyage dans la main droite, la main de l'autre dans la main gauche
un vieux couple à la recherche d’un trésor familial : sac de médecine dont on suppose l’existence
Blackbird et Mimi comme l’apologie du vieillir ensemble
Prague et le monde entier sous leurs pieds, le reste du monde aussi…
En plus d'une lecture réjouissante et jouissive d'un roman qui gambade comme une marionnette déglinguée aux mains baladeuses des désirs toujours neufs, sur les lieux vagabonds de l’âge et les routes sinueuses des questionnements raciaux,
« Les indiens s'amusent » est, surtout, une BÊTE D'HISTOIRE D'AMOUR !
Les moutons électriques en mode digger de textes. Initialement chez Gandahar, ce texte de Christine Renard élabore du merveilleux - une manière d'envisager le glissement du merveilleux dans nos existences ordinaires - où se niche l'amour et la lumière. Des anges et des flots de lumière. Une quête
tenue par un idéal contradictoire : comment aimer sans faire de mal à celui qu'on aime ?
Un joli texte, magnifiquement désuet, tendrement suranné. Porté par une sensibilité touchante, par une plume délicatement piquée dans le cœur.
Une curiosité !
Un monde fantastique mais moderne géré par des dieux anciens et nouveaux.
Hart Ralston est un ranger qui chasse les zombies et dépose les corps aux pompes funèbres pour les empêcher d'être possédés à nouveau. Mercy Birdsall essaye de maintenir à flot l'entreprise de pompes funèbres de sa
famille. Hart et Mercy se méprisent, et les insultes qu'ils s'échangent continuellement le prouvent. Mais quand ils commencent à se livrer l'un à l'autre à travers des lettres anonymes, tout change...
Pas de série, juste UN roman parfait.
Le monde est simple mais original et je sais que le thème de la mort peut rebuter mais à aucun moment ça ne m'a dérangée. La relation entre Hart et Mercy est hilarante à certains moments, touchante à d'autres. C'est un énorme coup de cœur (je l'ai déjà lu 2 fois...)
Edgar Hilsenrath est très connu pour ses romans sur l'Holocauste, toujours écrit avec justesse, sans prise de position ni pathos, où il raconte seulement la vérité.
Ce roman c'est raconter le ghetto et la nuit qui l'entoure. Une nuit sans fin, où le jour n'arrive qu'à la réouverture du ghetto
à la fin de la guerre...
Un gros bébé qui est un cri à la Vie, un poème en prose sombre mais sublime, avec une pointe d'espoir et un humour décalé, toujours.
Du jour au lendemain, Seon-gyeong, criminologue et professeure à l'université va voir sa vie changer. Son mari accueille chez eux sa fille issue d'un précédent mariage dont la mère et les grands-parents sont décédés. Seon-gyeong fait tout pour mettre à l'aise l'enfant qui a des comportement étranges. De plus, elle est demandée par un prisonnier, ayant tué au bas mot 10 femmes, étant traumatisé par sa mère. Lui-même ainsi que la nouvelle belle-fille de notre héroïne ont tous été maltraités durant leur enfance, laissant de fortes stigmates sur leurs esprits. Un roman sombre bien qu'assez prévisible.
L'autrice, spécialisée dans la culture et la civilisation viking, revisite l'histoire de la sorcière Angrboda, la femme de Loki (dieu nordique de la malice, de la discorde et des illusions).
Après avoir été trahie, brûlée vive et après avoir trompé la mort trois fois, la sorcière aspire
maintenant à la tranquillité, au bonheur, cachée au bord du monde avec son mari et ses enfants... particuliers. Mais les dieux d'Asgard s'en mêlent, et, telle une fatalité, les éléments s’alignent pour le Crépuscule des Dieux, le fameux Ragnarök.
Après une longue première partie, qui permet d'amener de la couleur à nos personnages mythologiques, Genevieve Gornichec amène inévitablement les événements de la prophétie, telle une course perdue avance contre le destin, pour finir par le bouquet final.
Lecture conseillée pour les non-connaisseurs des mythes scandinaves, tout comme aux initiés.
Une vraie bonne surprise !
A Salerne, Eleonore tente d'oublier Marco, qu'elle a en tête constamment. Elle est aide ménagère pour plusieurs clients, et les fins de mois sont difficiles. Elle tente de positiver entre ses enfants merveilleux, et ses quelques patrons sympathiques. Un petit livre très frais qu'on lit d'une traite.
Paul Sorensen a 51 ans, il vient de tirer deux balles sur le corps déjà mort de son père, dirige une entreprise de housses mortuaires et passe ses nuits de solitude à converser avec une intelligence artificielle. Sa peine? Une thérapie d’un an avec le docteur Guzman, psychiatre aux contours
atypiques. On est en 2031, les bagages sont bien chargés et pourtant.
Cette valse a deux où rodent des ombres et la mort mais qui réserve quelques moments d’une drôlerie intense et féroce, où l’on navigue dans les recoins sombres et les plaies d’une existence, où les souvenirs jaillissent peu à peu comme autant de larmes à sécher, de tourments à défaire, dessine en creux les sillons d’une comédie noire désenchantée assez jubilatoire. Et ça, c’est quand même tout un art.
Bourré de tendresse et d'amour étouffée qui s’échappent d’entre les vides et les manques qui se dessinent, de mélancolie qui sillonne les pages délicieusement cornées d’humour noir, Jean Paul Dubois est cet alchimiste génial de la langue qui en quelques mots, un sens irrésistible de la formule, vous transporte et vous chavire d’émotions, laissant entendre cette petite musique existentielle incomparablement attachante et diablement mordante.
Du grand œuvre. Noir, et bien serré.
Yohan, jeune auteur pour lequel le succès a fui , ne supporte plus sa vie et désire tout reprendre a zéro.
Pour cela , il décide de faire appel à une société privée sur le Darknet.
Il prend la pilule fournie et se retrouve dans une cabane sur une île.
La rencontre avec les premiers habitants
lui semble étrange . A-t-il fait le bon choix ? Pourquoi tant de mystères sur cette île ?
Un thriller qui vous tiendra en haleine de bout en bout avec un final aussi surprenant qu'inattendu !!
Lui Gabriel , écrivain , a épousé Lykke , éditrice. Leur vie est complétée par deux magnifiques fils Harry et David.
Lors d’une soirée organisée par leurs soins dans leur maison « l’éternité » ,la fête bat son plein en alternant alcool et chants . Les invités dorment sur place y
compris l’amie de leurs fils , Bonnie .
Or le lendemain , celle-ci est retrouvée morte , dans la Stuga ,petite maison indépendante dans le jardin , sans que la porte ou une fenêtre n’est été ouverte . Que s’est il passé ? Par quel tour de passe passe l’assassin est il rentré ? Et si celui-ci était déjà à l’intérieur et surtout , pourquoi ?
Toutes ces questions feront que vous ne lâcherez pas ce polar et qu’il vous tiendra en haleine jusqu’au bout .
Pietro Gerber est un psychologue pour enfant dont la réputation n’est plus à faire .
Sa vie bascule lorsque qu’une jeune femme , nommée Hanna Hall débarque dans son cabinet , sur conseil d’une consœur australienne .
Mais entrer dans la tête de cette mystérieuse amnésique va se révéler
plus dangereux qu’il ne l’aurait cru .
Et si Hanna voulait juste se libérer l’esprit de son passé ?
Plus qu’un polar , un vrai voyage psychologique , montrant le pire et le meilleur de l’humain !!
Une histoire familiale qui tourne au drame , laissant place à des dommages collatéraux .
Un frère et une sœur qui font face à la mort de leur mère . Un père pervers narcissique , colérique et violent .
Philippe Besson , comme à son habitude , écrit avec justesse et humanité , sur un sujet
sensible .
Impossible de ne pas se laisser happer par cette histoire (tirée de faits réels) et son écriture !!!
Magnifique réécriture féministe et tragique, ce roman peignant le vrai visage des dieux grecs se lit d'une traite ! Savourez ce mythe peu connu, où les forces traditionnelles sont renversées. Des monstres comme Méduse sont réhabilités, le consentement est questionné, des personnages ambivalents mais attachants se substituent aux Olympiens dans une intrigue haletante qui rappellera Ariane de Jennifer Saint ou Pénélope de Claire North !
Il y a vingt ans , arrive chez les Berest une étrange carte postale . Une photo de l’opéra Garnier et , au dos , quatre prénoms : ceux des aieux , morts à Auschwitz en 1942… Anonyme , attise les doutes entretient le mystère …
Qui leur a envoyé cette carte , et pourquoi ?
l’auteur
essaye , à coups de mots , en quête de sens ,avec une tendresse infinie ,de réparer ces vident et ses blessures ,les secrets de nos disparus .
Si les abeilles disparaissaient du monde , que se passerait-il ? La vie telle que nous la connaissons serait différente .
Entre réalité et science fiction Bernard Werber nous alerte sur la nécessité de préserver notre nature .une histoire qui dure depuis la nuit des temps .
Qu’on les
aime ou pas les abeilles sont importantes en tous points !
Linus Barker est un homme solitaire, vivant avec un chat caractériel.
Il travaille au Ministère des Enfants et s’occupe notamment de vérifier le bon fonctionnement des orphelinats. Il fait son travail et il le fait bien.
Mais un jour, il débarque dans un maison particulier où toutes ses convictions
vont voler en éclats !!
Laissera-t-il ses sentiments prendre le pas ?
Un roman a dévoré sous un plaid avec un délicieux chocolat chaud !!
L'Inde a pris son indépendance.
Dans un village reculé, une jeune fille tente de partir seule à la recherche de sa sœur et son beau frère, à la suite de la mort de leurs parents.
Lakshmi, jeune femme indépendante, prodigue des conseils à ses clientes de la haute bourgeoisie indienne.
Un
récit de vie incroyable sur l'Inde post-coloniale !
Zarrah, héritière de l’empire de Valcotta, déteste au plus haut point le royaume de Maridrina. Son roi a assassiné sa mère et son peuple leur fait la guerre depuis des générations. Mais lorsqu’elle rencontre par hasard un Maridrinien charmeur, elle remet en question sa soif de vengeance.
Et si elle était elle aussi le monstre qu’elle pensait combattre ? Mais essayez d’arrêter la Guerre sans fin, ne sera pas facile…
Une nouvelle duologie commence avec à nouveau 2 héros que tout oppose mais qui vont se retrouver plonger dans une aventure incroyable et une passion ardente.
(Et oui, nous allons croiser le chemin d’Aren et Lara…)
Bella Baxter est le fruit de la création de Godwin, un homme fort intelligent, très étrange et à la physionomie effrayante. L'œuvre de ce génie est cette jeune femme à la beauté saisissante à qui il redonne vie avec l'âge mental d'un enfant. Loin de vouloir se l'accaparer, il souhaite surtout
en être aimé. Bella évolue, partant seule à la découverte de la vie faisant les fiertés et les inquiétudes de son cher "God". Seulement, elle était autre avant sa renaissance, et le passé finit par les rattraper... Avec une narration originale aux allures gothiques, un personnage atypique et attachant, ce roman est un exquis mélange d'étrangetés et de réflexions sur le savoir, l'intelligence et l'amour.
La Corée est envahie par le Japon, chose que peu de monde sait.
Trois personnages, trois vies très différentes mais liées de manière étroites.
Ces personnes, deux femmes et un homme, nous plongent dans l’histoire méconnue de leur patrie.
Plus les pages se tournent plus nous nous attachons
à eux.
Cet ouvrage rend hommage à la Corée et à ses habitants !!
Pour les amoureux de l’Asie !!
Wendy est une adolescente ordinaire qui grandit à New York dans les années 2000.
Sa vie est plus que banale jusqu’à ce fameux jour du 11 septembre 2001.
Sa mère, qui travaillait dans les tours, a disparue.
Ce roman ne se veut pas l’histoire des attentats : ils ne sont qu’un prétexte
pour raconter la reconstruction après une perte immense au moment où la construction de soi est la plus forte, l’importance de la famille et surtout la définition même de celle-ci : est-ce qu’un beau-père peut avoir plus d’importance qu’un père ?
Attention, c’est triste par moments, mais c’est surtout très lumineux et une très très belle histoire !
« Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! »
La famille Tuvache fournit depuis des générations l’essentiel pour bien réussir son suicide : cordes, bonbons au cyanure, béton pour se noyer correctement…
D’ailleurs, dans la famille, tous son dépressifs
et testent eux-mêmes dès que possible les produits.
Tous ? Noooon, le petit dernier est la joie de vivre incarné, au grand dam de toute la famille.
C’est décalé, original et un super moment de lecture !
Premier chapitre. Quatre pages. Une masterclass. Pur maestria de la mise en bouche. Une ambiance, une poésie, un sens de la phrase. Quatre pages qui en annoncent 230 autres, tout aussi léchées, poilantes, désobligeantes.
Marc Behm se fout du monde qui peuple son livre, il joue des codes avec
les coudes, fait du noir de la confiture de tueur en série. De l'enquête, une farce et attrape-moi si tu veux.
A côté de la plaque, c'est de la roublardise déjantée, du poil à gratter insolent, du roman noir pop-corn et champagne. Un plaisir de lecture immense, une galvanisation du lobe frontal, toujours le sourire aux lèvres et le doigt qui piétine d'impatience de tourner la page.
Une masterclass, définitivement.
(Dans les rues de Los Angeles rôde un tueur en série et personne n'en a rien à cirer. Et Marc Behm est l'homme qui valait trois milliards qui tombent à pic. Merci François Guérif.)
Gabrielle et Lili sont mère et fille. Gabrielle élève seule sa fille du mieux qu'elle peut, malgré peu de moyens. Lili devient une enfant puis une jeune femme curieuse, éveillée, et très travailleuse. Le roman se déroule sur plus de 25 ans et parle de l'évolution de cette relation. Un très beau roman sur la relation mère-fille dans lequel on peut tous retrouver des pans de sa propre histoire.
Lorsque deux suicidaires décident de passer à l’acte au même moment, au même endroit, ça créé une amitié particulière…
Les deux compères, bloqués dans leur élan, décident qu’ils ne sont sûrement pas les seuls Finlandais à vouloir en finir.
Alors, ils passent une petite annonce
dans le journal afin de se réunir et décider de comment se suicider ensemble.
Dans ce formidable roman, on parcourt la Finlande avec ce groupe atypique qui, tout en mettant en lumière les problèmes existants dans la société finlandaise, nous fait beaucoup rire par son originalité et ses personnages singuliers.
Pauline, c’est une jeune femme qui a grandit au milieu des Allemands, pendant la Seconde Guerre Mondiale et qui s’est retrouvée des années plus tard à assassiner son amant.
Sorcière froide et manipulatrice ? Traîtresse de la nation ?
Tous les qualitatifs négatifs ont été utilisés
par les médias de l’époque pour qualifier Pauline Dubuisson…
Philippe Jaenada, avec talent, recoupe la vie de la jeune femme et ce qui l’a menée à commettre l’irréparable avec beaucoup de touches d’humour pour un roman atypique mais truculent que l’on dévore avec passion !
Trois amies de longue date, un ex petit ami pervers narcissique, un nouveau travail trop bien payé pour les tâches demandées.
Un collègue aux mœurs particulières, une enquête qui piétine et une police au bord de l'implosion !!
Des liens étranges vont se faire entre le nouvel emploi
d'Esther et l'enquête en cours.
Un thriller haletant, oscillant entre la vie et la mort !!