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Retrouvez ici les dernières lectures préférées des libraires Decitre, dans le rayon BD, mangas et humour.
Snapdragon est une petite fille qui a dû mal à sociabiliser, et pourtant elle est drôle, elle est passionnée. Elle a juste besoin de trouver des personnes passionnantes comme elle, et voilà qu'elle va rencontrer Lu, et puis la sorcière de la forêt.
Et découvrir non seulement des choses sur
le monde, sur elle, sur sa famille, mais aussi sur le monde qui l'entoure.
Un récit drôle, amusant et terriblement touchant.
Une roman graphique éco-féministe qui nous plonge dans un récit où la solidarité entre les femmes et la nature fleurit dans l’adversité.
Face à la violence des hommes et à leur cruauté destructrice, Joana, Tala et Opa se liguent pour survivre à une expédition d'orpailleurs vouée à l’échec.
Au delà des problématiques liées au sexisme, se posent les questions de responsabilités face à l’environnement, et de prises de conscience de nos propres désirs et comportements égocentrés. Une vraie pépite !
Le dessin est envoûtant, Nuria Tamarit réussit le pari de nous remettre des étoiles dans les yeux après l’excellent « Géante ».
Je suis allée lire ce Manwha par curiosité, pour pouvoir en parler.
Je ne m'attendais pas à grand chose, probablement quelque chose de très superficiel.
Et j'ai trouvé un récit extrêmement bien amené, avec beaucoup de suspens, énormément d'humour, beaucoup de modestie aussi.
De belles
histoire d'amitié, d'amour, de bienveillance. Et une critique des comportements toxiques qu'on peut retrouver à la fois sur internet, et dans la vie étudiante.
En bref, je ne m'attendais pas à grand chose, et je suis maintenant complètement accrochée !
Un récit passionnant de passionnés.
Thane et Ciena, sont devenus amis enfants, malgré l'animosité évidente de leurs castes respectives sur leur planète d'origine, rapprochés par leur passion pour les vaisseaux spatiaux, ils se sont ensemble engagés à l'académie de l'Empire.
Seulement,
on le sait dès le début, Thane, lui est pilote chez les rebelles, comment en est-il arrivé là ?
Une histoire qui vient explorer les méthodes de l'Empire, et expliquer pourquoi l'Empire, est souvent source d'espoir pour les planètes en conflit.
Le récit se situe dans des passages laissé vides par les films !
J'ai beaucoup aimé retrouver la princesse Leïa (même si on ne fait que l'apercevoir de temps en temps dans les flash back et le présent).
Hyeon-Su, le "héro" n'est pas sympas, et le voir perdre sa famille, dans un accident de la route, ne nous le rends pas du tout plus sympathique.
Et ça aussi, ça change un peu, et c'est pas désagréable.
On suit ensuite quelques uns des personnages qui vivent dans l'immeuble, alors que quelque
chose de terrible est en train de se passer à l'extérieur. Dont on peut voir les effets, petit à petit, à l'intérieur aussi.
On a pensé l'évolution de l'espère humaine, d'une tout autre façon !
Vous verrez, vous allez vous aussi être pris dans cette histoire !
J'ai hâte de lire la suite !
Dieu a créé la terre mais au bout d’un moment il en a eu un peu marre et a décidé de sous-traiter. C’est donc une équipe de designers gentiment loufoques supervisée par un archange qui est chargée de créer toutes les formes de vies animales qui peupleront la terre.
Entre projets non-viables
(la licorne) et créatures légèrement inquiétantes (le koala), des dossiers zoologiques viennent compléter la lecture.
Un manga qui réussit le pari d’instruire et de faire rire !
Maïté Robert est une jeune femme qui aimerait placer l’écologie au cœur de sa vie. Oui mais voilà, il y a Netflix, McDo et tellement de poubelles de tri différentes que parfois la résolution flanche.
A travers le récit de ses expériences, elle nous invite dans son univers de militante faillible
et nous rappelle avec humour qu’à l’impossible nul-le n’est tenu-e.
Blanche Sabbah analyse avec brio les mythes féminins. Elle décortique l’évolution du regard et du jugement que l’on a porté sur ces femmes qui ont façonné notre imaginaire collectif.
Chaque portrait est accompagné d’un complément d’informations afin de continuer à approfondir notre
réflexion.
Une BD à l’image de son autrice : pédagogue, curieuse et féministe.
On adore ♥
Le président et la vice-présidente du BDE du lycée de l’élite japonaise. Ils sont studieux, intelligents, appliqués et amoureux l’un de l’autre. Mais ils sont aussi tous les deux extrêmement orgueilleux.
Ces deux idiots vont créer des stratagèmes alambiqués, essayer de tirer profit de
chaque situation pour obliger l’autre à se déclarer en premier. Autour d’eux, une ribambelle de personnages charismatiques, drôles et … peut-être aussi idiots qu’eux ?
Un récit rythmé, des personnages attachants, bref c’est un très gros coup de cœur ♥
Richard Aldana a tout du personnage stéréotypé de nanar : de gros muscles et des poings qui tapent vite et fort. Quand il se retrouve bien malgré lui dans un monde où la magie existe, il va lui falloir s’adapter rapidement.
Sa rencontre avec le jeune Adrian et sa jolie maman va bousculer leurs
habitudes et changer leurs vies.
Ce manga qui flirte avec les codes du comics et des jeux vidéo est une petite pépite comme on en lit peu !
Que se passe-t-il une fois que le méchant de l’histoire est vaincu ? Les héros se séparent, partent chacun de leur côté et se font la promesse de se revoir bientôt. Mais « bientôt » n’a pas la même signification pour une elfe, un nain ou des humains.
C’est le cœur lourd et plein de
regrets que Frieren va continuer sa route en essayant cette fois-ci, de mieux comprendre les personnes qu’elle va rencontrer en chemin grâce à la bienveillance et la gentillesse de ses anciens compagnons d’armes qui restent marquée en elle...
1958, Hiroshima. Akihiro est un petit garçon pleurnichard et toujours dans les jupons de sa maman. Mère célibataire de deux jeunes garçons, celle-ci décide de confier son benjamin à sa mère qui vit chichement à la campagne. Une nouvelle vie s’offre à Akihiro qui va devoir s’endurcir mais
pourra enfin s’épanouir et découvrir l’ingéniosité et la bienveillance de sa grand-mère.
Au fil du temps, un amour sincère se tisse entre la grand-mère et son petit-fils. Des années plus tard, l’auteur revient sur son enfance avec beaucoup de nostalgie et de tendresse.
Un très beau manga à partager !
D’assassin redouté, Taro Sakamoto est devenu le pépère patron d’un konbini par amour. Les missions périeuses ont laissé la place à la monotonie du quotidien. Un paquet de nouilles instantanées après l’autre, un p’tit coup de main dans le quartier et les années passent. Sakamoto s’est
empâté et n’inspirent plus la peur à quiconque.
Lorsque ses pairs vont chercher à lui régler son compte pour avoir osé leur tourner le dos, parviendra-t-il à tenir la promesse faite à sa femme : ne plus tuer ?
Les pages s’enchainent sur un rythme ultra fluide, Sakamoto Days parvient à mêler action et humour avec beaucoup de fraicheur. Un réel plaisir !
Dans la Chine des années 90 Yun et Rucheng sont en troisième et aimeraient beaucoup pouvoir entrer à l'Académie des Beaux-Arts l'année prochaine. Yun a un talent sans pareil pour voir et retranscrire les couleurs de ce qu'elle peint. Rucheng, lui, a plus de difficultés à percevoir l'entrelacement
délicat de ce qui l'entoure...
Une histoire douce-amère à partir de 12 ans.
Difficile pour Ryo de se comporter et de s’exprimer comme il aimerait le faire quand tout son univers le renvoie à sa dysphorie de genre. Il a appris à se contenter de porter les vêtements qu’il aime en secret. Son quotidien oscille entre les deux genres : le sien et celui que sa famille, ses
camarades et son uniforme scolaire lui impose.
Il est extrêmement malheureux mais ne parvient pas à trouver d’endroit où s’exprimer librement. Son désespoir et sa volonté vont être entendus par quelques élèves de son lycée. L’occasion parfaite pour enfin, essayer de voir au-delà des apparences.
Une œuvre extrêmement touchante parcourue par une énergie folle, c’est un très gros coup de cœur !
Migali, princesse à six bras du royaume des araignées vient de recevoir une lettre de l'académie royale ; elle est acceptée à l'école ! Chevalerie, combat, tir à l'arc, stratégie militaire ou danse de salon ? que peut bien lui réserver cette nouvelle aventure ?
Une petite fille pas comme
les autres, pleine d’espièglerie et d'audace entourée d'une bande de gamins loufoques dans un petit univers riche en aventures. Le dessin est adorable et les planches astucieuses ! Un régal !
La prophétie est en route et un petit garçon vient de naître en Inde ; il s’appelle Darius, et il sera celui qui trouvera le secret de l’immortalité.
La déesse de la mort est alors convoquée devant la haute autorité du ciel pour être démise de ses fonctions. Son aide n’est plus nécessaire..
Elle décide alors de mener une vie de mortelle, et de se réincarner dans le corps de Laïla Starr, une jeune inconnue au bataillon qui vient de mourir en tombant d’une fenêtre. Son but désormais ? Tuer le petit Darius pour retrouver son statut de divinité.
Arrivera-t-elle à ses fins, où sera-t-elle à l’origine de sa propre déchéance ?
Une ambiance folle, un récit hors du commun qui tisse une réflexion riche autour de la fragilité de la vie, de sa rareté et de sa force. La sensibilité des mortels vient se heurter à la vision des dieux et c’est aussi agréable à lire qu’à regarder .
Que c'est beau !
Ce livre est une poésie du trait. À travers le parcours de femmes dans un univers intemporel, on découvre la manipulation, la cupidité et la violence des hommes à l'encontre de tout ce qui se trouve sur leur pasage. Dans ce roman résolument féministe et écologique, chaque planche
donne lieu à l'exploration et l'émerveillement. Nuria Tamarit a un style inimitable et qui est déjà un incontournable du rayon.
Une nouvelle révision du célèbre roman de Louisa May Alcott, à New York, avec quelques air de Gossip Girl (pas trop ma tasse de thé), pas mal de féminisme (tout à fait ma tasse de thé), et beaucoup de bienveillance.
J'étais ravie de retrouver les sœurs dans ce récit, de cette façon.
Une lecture très agréable.
Le petit dragon Ginseng est toujours triste depuis le décès de son ancien gardien.
Greta rêve d'être prise comme l'apprentie d'un grand forgeron.
Une histoire douce, comme un câlin un jour de pluie, de belles histoires d'amitiés, un peu de deuil, beaucoup de bienveillance.
J'adore Kay
O'Neil !
Dans cette trilogie, on suit Mari, adolescente japonaise normale, jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle est une sorcière. Elle part dans une école de sorcellerie, où elle attise très vite la jalousie de ses camarades et se rapproche de sa tutrice, Alice. Entre secrets, trahison, jeux de pouvoir
et d'interdit, Mari et Alice vont tout faire pour vivre leur amour, en apprendre plus sur le monde des sorcières et garder leurs pouvoirs !
Cette trilogie est un mélange entre une série fantasy et de la romance lesbien. L'autrice, Kujira, revisite la figure de la sorcière avec brio et propose des personnages intéressants , mêlant deux thématiques que j'apprécie vraiment : les sorcières et des personnages LGBTQIA+.
Les illustrations sont très simples et plutôt centrées sur les personnages, les décors sont très peu développés, ce qui change d'autres séries de mangas. J'ai l'impression que l'autrice a plutôt centré sa série sur l'histoire, qui commence très bien dans les deux premiers tomes. Malgré tout, j'ai trouvé que l'histoire se finissait trop vite dans le troisième tome. J'ai adoré les deux premiers tomes mais le troisième m'a déçu, je l'ai trouvé brouillon et pas fini, comme s'il manquait des choses.
Dans l'ensemble, une bonne série qui se finit un peu trop rapidement.
Dans cette trilogie, on suit Mari, adolescente japonaise normale, jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle est une sorcière. Elle part dans une école de sorcellerie, où elle attise très vite la jalousie de ses camarades et se rapproche de sa tutrice, Alice. Entre secrets, trahison, jeux de pouvoir
et d'interdit, Mari et Alice vont tout faire pour vivre leur amour, en apprendre plus sur le monde des sorcières et garder leurs pouvoirs !
Cette trilogie est un mélange entre une série fantasy et de la romance lesbien. L'autrice, Kujira, revisite la figure de la sorcière avec brio et propose des personnages intéressants , mêlant deux thématiques que j'apprécie vraiment : les sorcières et des personnages LGBTQIA+.
Les illustrations sont très simples et plutôt centrées sur les personnages, les décors sont très peu développés, ce qui change d'autres séries de mangas. J'ai l'impression que l'autrice a plutôt centré sa série sur l'histoire, qui commence très bien dans les deux premiers tomes. Malgré tout, j'ai trouvé que l'histoire se finissait trop vite dans le troisième tome. J'ai adoré les deux premiers tomes mais le troisième m'a déçu, je l'ai trouvé brouillon et pas fini, comme s'il manquait des choses.
Dans l'ensemble, une bonne série qui se finit un peu trop rapidement.
Au delà des traces qu'il reste de son existence dans les récits des conquistadors; Malinalli, dite "la malinche" est avant tout une femme qui a su transcender sa condition d'esclave dans une société en proie à la colonisation et au basculement. Bien qu'elle reste un personnage aux agissements controversés;
son histoire est absolument incroyable et riche en enseignements ! Et quelle merveilleuse idée que de la raconter en BD. Alicia Jaraba fait un travail extraordinaire tant au niveau du rythme que du dessin. On se prend d'affection pour cette petite fille qui devient femme dans un univers cruel, mais qui trouve aussi la paix dans les traditions d'un peuple qu'elle sera amenée à bouleverser.
Un trésor de lecture ♥
Comme c'est étrange que ces peintures nous soient si familières alors que nous en connaissons si peu sur l'auteur ! Edgar Degas était sans nul doute un acharné, élaborant méthodiquement au travers d'une technique maîtrisée sa propre patte, mais qu'en est il de l'homme? De sa vie personnelle?
Qu'est ce qui l'a amené à étudier ces sujets ?
Au travers du dessin de Efa, qui nous replonge dans l'univers de Degas sans jamais le copié, nous découvrons un homme solitaire, réservé et presque à l'écart de sa vie.
Une bande dessinée pour les amoureux de l'Art !
MGM polar contemplatif, Los Angeles City grattée au noir et au néon, les fantômes de l’âge d’or hollywoodien viennent entreprendre les cœurs des vivants,
hypnose introspective pour âmes troublées,
au son des pas dans les ruelles la nuit résonne l’implacable recherche de la vérité
comme
dans un film noir, une histoire au romantisme sourd, où l’amour et la mort jouent les serpents constricteurs.
Énorme coup de cœur pour cette BD outrageusement pertinente. Blanche Sabbah analyse avec humour et audace les grands mythes qui influencent notre imaginaire collectif depuis des siècles. D’Adam et Eve à la reine des neiges , on décortique les modèles féminins qu’ils soient glorifiants ou
regrettables.
Chaque mythe est accompagné d’une page d’approfondissement du sujet qui regorge de références et de bonnes idées de lecture.
Et si les dieux olympiques avaient les mêmes problèmes que nous autre mortels
C’est en partant de ce postulat que nous allons suivre l’histoire d’amour d’Hades, roi des enfers et Persephone
À l’origine un webtoon, nous y revisiton d’une manière plus moderne leurs histoires au travers
de magnifiques planches dans un style unique et coloré.
Avec douceur et de sensibilité, divers sujet/ forts seront traités tel que les violences
physiques ou psychologiques, les traumatismes sexuels, les abus et les relations toxiques.
Je vous invite à découvrir ce premier opus, qui nous offre une vision moderne et fraîche de l’olympe et son panthéon.
Gigantesque coup de coeur !
La Bibliomule de Cordoue, c’est une véritable déclaration d’amour au savoir, aux sciences, aux livres et à la liberté.
C’est l’aventure poignante d’un eunuque et de sa mule qui sauvent in extremis d’un autodafé quelques livres de l’immense bibliothèque
de Cordoue.
Un voyage plein d’émotion et de courage, parsemé de pointes d’humour dans des dialogues imprégnés d’humanité.
Une belle promenade au coeur des paysages du Japon aux cotés de Catherine Meurisse.
Des planches magnifiques, des personnages attachants, de l’humour et un vrai questionnement sur la place de la nature dans l’imaginaire Japonais.
Un cadeau parfait pour les amoureux de la culture Nippone.
Un très beau roman graphique porté par un dessinateur de talent et par un scénariste historien, qui nous porte au plus proche du monde de la piraterie tel qu’il fût, avec ses codes et ses principes particulièrement avant-gardistes pour l’époque.
Excellent !
L’histoire commence en 1718
et nous est contée par le carnet de bord d’Olivier de Vannes, second du charismatique capitaine Sylla devenu lui-même capitaine après une prise de choix. Son vaisseau tombe sur un navire d’apparence abandonné, qui abrite en réalité une reine africaine et ses suivants, libérés de leur chaînes, débarrassés de leurs bourreaux et prêts à en découdre...
Une lecture difficile à décrire, ce roman graphique est une perle complexe, douce et subtile ; une histoire de vie, de survie, une renaissance.
On nous jette dans le bain glaçé de la Russie, au coeur de la seconde guerre mondiale, Un soldat italien s’échappe du goulag avec l’aide d’un
Allemand. Ils ne se comprennent pas, ne s’entendent pas, mais ils font avec. Ils enlèvent un jeune garde russe pour les guider à travers les forêts enneigées. Démarre alors une fuite désespérée vers le sud. Le lecteur n’est pas épargné, l’Allemand parle et pense Allemand, les russes parlent russe, seul l’italien est traduit et ne nous donne accès qu’au point de vue du héros , à ce qu’il interprète et ce qu’il comprend. Le tour de force, c’est de réussir à nous faire ressentir tout le poids du voyage et de la solitude d’un homme face à lui même.
Bouleversant.
Une vraie bonne surprise !
Une récit sans aucune longueur, qui nous emporte sans ménagement dans une aventure risquée qui va ravager l’univers machiste et violent de bons nombres de cowboys !
Une BD qui reprend tous les codes du genres, mais cette fois-ci ce sont les femmes qui sont à l’honneur !
Malgré leurs différences et leurs différents ; une amérindienne, une fille de joie, une bourgeoise et une institutrice à la retraite se réunissent pour sauver la vie d’une jeune esclave poursuivie pour avoir écourté l’engin d’un maître qui s’apprêtait à la violer…
Cinq femmes armées et prêtes à en découdre,
une cocktail explosif qui n’épargnera personne.
Un superbe essai reportage qui, 20 ans plus tard, nous replonge dans les évènements du 11 septembre 2001.
Plusieurs points de vues de superposent, celui de Juliette, adolescente française qui vit les évènements depuis son salon, celui des victimes au cœur du drame, celui des témoins directs
des attentats de New York.
Se pose aussi la question de l’après, du basculement du monde dans ce qu’il est devenu aujourd’hui, et de l’impact colossal qu’ont eu les évènements sur nos modes de vie.
Quelle claque ! de la science fiction comme on l’aime, grandiose inventive, dénonciatrice, inquiétante et qui sait aussi nous émouvoir .
Inspirée d’une nouvelle de Liu Cixin (auteur chinois de romans SF à lire de toute urgence) cette adaptation graphique se révèle plus qu’à la hauteur
du texte d’origine. Grandiose !
La planète s’est asséchée, les dinosaures sillonnent les plaines arides , les humains sont à court de ressources et obéissent au contrôle d’une mystérieuse entité nommée « Le réseau ».
Emporté par l’explosion d’un camion de foudre destiné à faire tomber la pluie, le troupeau
de Tricératops de Jerri trouve la mort au beau milieu du désert. Il va alors tout faire pour venger la disparition de son bétail, même s’il doit défier l’autorité en place et s’attaquer au réseau..
Excellent récit SF, travail graphique impeccable !
Et vous, que diriez vous si vous pouviez parler à l’enfant que vous étiez à 10 ans ?
Seul le jour de son anniversaire, Samuel Verdi décroche le téléphone pour appeler quelqu’un, n’importe qui, pourvu qu’on le tire de sa dévorante solitude .
Seulement voilà, le seul numéro dont
il se souvient est celui de sa maison, celle qu’il habitait quand il était petit..
Et contre toute attente, quelqu’un décroche, un certain Samuel Verdi, 10 ans, qui adore le foot et rêve de devenir écrivain .
L’histoire émouvante d’un homme qui se reconnecte à sa vie et à ses rêves
A découvrir de toute urgence !
Il existe trop peu de roman graphiques capables de vous retransmettre avec intensité et justesse la violence des émotions que peuvent ressentir les victimes d’abus.
Le dessin porte le propos, se fond avec et lui donne encore plus de sens.
C’est la rentrée, et Melinda revient au lycée en
portant l’angoisse au creux de son estomac. Elle n’a désormais plus d’amis, tout le monde l’accuse d’avoir gâché la fête de Kyle cet été, en appelant la police. Mais personne ne s’intéresse à ce qu’il s’est réellement passé ce soir là, et elle n’a plus les mots pour le dire.
Une bouleversante histoire de reconstruction, un coup de coeur !
Une ville à l’agonie, ravagée par « la vermine », un mal qui s’attaque aux ressources autant qu’aux hommes. Au dessus des nuages, le roi et les nobles de la cité survivent grâce à l’eau dépolluée, en bas, le peuple meurt à petit feu.
Au milieu de tout ça, Billie se bat pour
détourner les ressources des riches malgré son statut privilégié, et Tadeus, âme étrange parmi les vivants, sillonne la ville à la recherche d’un vaccin.
Un drame s’apprête à les réunir, et de leur rencontre naîtra peut-être un nouvel espoir pour l’humanité …
Une ambiance cyberpunk incroyable, des décors époustouflants , énorme coup de coeur !
Amédée est un notaire à la retraite sans histoires, qui mène une petite vie tranquille et sans prétention depuis toujours. Il voue pourtant une véritable admiration pour son voisin Jo, un marginal qui lui raconte tout un tas de d’histoires sur sa vie à priori pleine de voyages et d’aventures.
Mais
lorsque Jo décède, il n’y a personne à qui léguer sa maison.
Alors contre l’avis de tous, Amédée par à la recherche de la descendance de son meilleur ami, mais il est loin de pouvoir imaginer ce qu’il va découvrir…
Un récit émouvant et plein de rebondissements !
Un chevalier sans seigneur en quête de rédemption, une princesse cloitrée dans une tour qui a besoin de tout SAUF d’être sauvée.
Une rencontre qui va secouer le royaume
Une BD qui rassemble tous les codes du genre rien que pour les casser, et pour ça, on adore !
Vivement la suite !
Un thriller futuriste cyberpunk explosif et terriblement efficace, et en plus : c'est en un seul tome !
L’enquête est dingue et le scenario adroitement développée, si bien qu’on ne s’ennuie jamais. Le récit est agrémenté de pages de journal qui approfondissent l’univers et dont le contenu
peut faire sourire tant il résonne
avec nos problématiques modernes.
Un format qui n’est pas sans nous rappeler l’excellente formule d’« Il faut flinguer Ramirez » !
Le fils du chef Reifhord part pour son premier raid viking entouré de brutes épaisses à la moustache touffue et à la cervelle réduite.
L’objectif ? Faire de cet ado boutonneux un homme accompli, un butor sanguinaire qui pillera, tuera, et ramènera moultes poteries vieillottes à la maison.
Chaque année c’est la même chose, l’ancien tire les runes et promet un destin fatal, et les femmes pousseraient presque leurs maris sur les bateaux pour s’en débarrasser.
Découvrez sous l’angle humoristique la vie quotidienne d’un village viking. On se marre de bout en bout et les running gags au rendez-vous.
Un plaisir !
L'adaptation graphique très attendue des quatre romans de la série post-apocalyptique U4, Un véritable bijou de la littérature young adult qui a tout autant d'impact en bande dessinée.
C’est rythmé, c’est intense et c’est bourré de suspens !
Koridwen , Jules, Yannis et Stéphane on
survécu chacun de leur coté à la pandémie mondiale qui a décimé plus de la moitié de la population, laissant les jeunes livrés à eux mêmes.
Tous ont rendez vous au même endroit, à la même heure… Mais chacun d’entre eux devra se débrouiller seul pour y parvenir.
Quelqu’un vient d’emménager près de chez Mehdi, et c’est en apportant des cookies à ses nouveaux voisins qu’il va tomber sur une étrange gamine du nom de Tilly.
Celle-ci lui explique que ses parents tiennent une ferme, mais ce qu’elle oublie de lui dire, c’est qu’au lieu de faire
l’élevage de vaches, ils élèvent …
des dinosaures !!!
Un petit vent de fraîcheur venu tout droit de chez Auzou. Des personnages drôles et colorés, aux aventures peu communes
Simone, c’est d’abord le témoignage de Simy Kadosche, jeune résistante juive qui fût la victime des tortures de Klaus Barbie, le « boucher de Lyon », pendant l’occupation Allemande. C’est aussi l’histoire d’une réalité qui nous fauche en plein coeur, et qui malgré la douceur des
dessins aux accents de BD Jeunesse, nous retranscrit sans violence la dureté d’une période qu’on aimerait laisser derrière nous.
Après l’excellent Irena, les auteurs de Simone réitèrent l’exploit de nous conter la guerre avec justesse.
Accessible dès le collège.
Quel bonheur de se laisser promener au fil des pages par les couleurs des planches de Yunbo. Un dessin tout en subtilité et en finesse qui fait rejaillir le propos du texte et les émotions dont il regorge. Dans ce joli conte animalier, on nous parle de grandir, de surmonter les épreuves de la vie
et de trouver son bonheur dans les petites choses.
Une BD comme j’aurais aimé en lire plus dans mon enfance…
Un dessin absolument enchanteur, lumineux et coloré, généreux et riche en détails, rien que ça !
Des visuels très inspirés de l’univers de Miyazaki, qui nous font adorer tourner les pages de cette bande dessinée.
Rose a des pouvoirs merveilleux, elle peut redonner vie à des plantes ,
mais elle ne les a jamais utilisés car son grand-père lui interdit.
C’est alors qu’un énigmatique personnage fait irruption dans sa vie, Crow, et il a peut-être réponse aux questions qu’elle se pose depuis toujours.
Zora est une sorcière, et ça, elle n’en démordra pas, quoi qu’en dise sa grand-mère !
Réfugiées dans le monde des non-sorciers pour échapper à la traque , Zora et sa grand-mère ont pour devoir de se faire les plus discrètes possibles.
Mais Zora est fière d’être magicienne, et
même quand Babouchka l’envoie au collège public pour vivre une vie d’adolescente normale, elle ne peut pas résister à l’envie d’utiliser ses pouvoirs...
De superbes planches pleines de magie, une histoire pleine de délicatesse,
à lire absolument !
Glycine est une petite fée aux airs de magical girl qui se donne pour mission de restaurer le jardin d’Elena, une jeune humaine qui partage le même souhait, mais qui ne sait pas s’y prendre…
Il ne leur reste plus qu’à se rencontrer pour que la magie opère vraiment.
Un dessin tout en
douceur pour une thématique attendrissante qui gravite autour de l’amitié entre l’homme et la nature.
Laissez-vous envoûter par ce cette adorable ode à la nature qui plaira autant aux plus petits qu’à leurs parents
Hématite, le sang, elle n’aime pas ça ! Jeune vampire solitaire très embêtée par sa condition, elle a réussit malgré la réticence de ses parents à s’inscrire à la Wolven school, une école mixte où elle pourra fréquenter tout un tas de créatures différentes… Mais son caractère
un peu sombre et décalé lui vaut les moqueries de ses camarades.
Heureusement, il y a Émile, un jeune humain passionné par les sciences occultes duquel elle tombe profondément amoureuse …
Un univers étrange et fascinant, une héroïne à la vie compliquée et une aventure pleine de rebondissements …
Et quelle fin !
Plus qu’une BD , un carnet secret ; celui d’Emma , 12 ans qui nous partage toutes ses émotions, toutes ses réflexions et ses ressentis à travers des petits textes, des petits dessins et même des morceaux de musique !
A travers la vie d’Emma, c’est tout le processus de l’adolescence
que l’on porte à réflexion.
Du rapport au corps en passant par le harcèlement, la différence et l’amour, tout est abordé avec tendresse et intelligence, une vraie pépite !
Aaah comme l’amour est fascinant quand on a 13 ans…
Les premiers émois naissent au collège et sont souvent au centre des discussions des élèves, et Linon et Garance ne font pas exception.
Un soir, alors qu’elles travaillent ensemble, Linon avoue à Garance avoir un petit faible pour Noa,
et les deux jeunes filles se découvrent des visions complètement différentes de l’amour, elles décident alors de mener leur petite enquête au collège.
Grâce à cette initiative, notre petit duo va soulever tout un tas de problématiques et démonter un bon nombres de clichés.
Aubépine déménage dans la cambrousse… Sauf que les vaches, les chèvres et vieilles personnes, c’est pas aussi drôle que les jeux vidéos !
Sa mère est une éminente scientifique venue étudier une mystérieuse et dévastatrice migration d’oiseaux qui a lieu tous les quinze ans . Mais
ce n’est pas le seule phénomène étrange qui se déroule dans le coin ; chiens qui parlent, génie bizarre, bergère énigmatique…
Une héroïne drôle et intelligente et des personnages plus que comiques, une excellente série jeunesse ♥
Béa est terrorisée à l’idée de s’aventurer loin de chez elle, mais son grand-père, gardien de la flamme éternelle, a disparu.
Par chance, elle va faire la rencontre de Cad, drôle de personnage insouciant et courageux qui va la soutenir dans son périple et l’aider à surmonter ses peurs.
Des
personnages ultra attachants et drôles, ainsi qu’un travail graphique à couper le souffle !
Une aventure lumineuse et intelligente à ne pas manquer ♥
Le dessin est enchanteur, chaque double page regorge de merveilles.
Un récit prometteur plein de mystères, vivement la suite !!
Depuis la mort de sa mère, Amelia a développé d’étranges pouvoirs, elle peut voir l’avenir de ceux qu’elle touche. Dans l’espoir de se remettre de ses émotions,
elle s’en va poursuivre ses études ans le manoir isolé de Lady Heme, mais la maîtresse de maison semble cacher des choses…
Et c’est sans compter sur le mystérieux Lord Charles au charme ravageur qui tente de la convaincre de s’en aller. ..
Elle est enfin la, la série évènement du shônen Jump qui fait déjà un carton au Japon !
Sakamoto days est un concentré d’action, un savant mélange d’humour loufoque où les personnages oscillent entre bêtise profonde et charisme ravageur.
Ces deux premiers tomes donnent le ton, le rythme
est excellent et on s’attache rapidement à cette petite bande de tueurs à gages reconvertis en épiciers du dimanche.
Une double temporalité, un voyage scolaire qui tourne au cauchemar,
Shiro Kuroi nous sert un récit de science fiction horrifique particulièrement efficace !
Un équipage de pilleurs aborde l’épave d’un gigantesque vaisseau de croisière perdu dans l’immensité de l’espace ;« Le léviathan ».
A l’inte rieur, ils trouvent un carnet scolaire qui leur donne un aperçu glaçant des derniers instants des passagers.
Ce qu’ils s’apprêtent alors à découvrir va remettre en question toute leur expédition, car il se pourrait que quelque chose rôde encore dans les couloirs …
Une plongée au temps des chasses aux sorcières, où la moindre affaire inexplicable est susceptible de se terminer sur un bûcher.
On suit Jean, médecin mandaté par un seigneur pour intervenir dans un petit village sur lequel plane l’ombre d’un Loup Garou. Son objectif ? Calmer la populace
et éviter la panique générale… Mais comment garder la tête froide lorsqu’on est soi-même persuadé que tout peut virer au drame ?
Une thématique abordée avec intelligence, parfait pour les amoureux de sorcellerie !
Konosuke est le seul samouraï du Japon à ne pas pouvoir tenir un sabre . Pourquoi ? Parce que le métal est allergique à sa présence, le moindre bijou, le moindre outil, la moindre lame se tord s’il s’en approche .
Une honte pour un homme de sa caste.
Incapable d’obtenir du travail,
il est proche de la ruine..Il ne peut même pas se suicider dignement.
C’est alors que se présente à lui une magnifique jeune femme qui jure de vouloir l’épouser lui et lui seul , contre une somme d’argent alléchante, en plus de ça…
Une aubaine qui cache bien des choses..
Un joli démarrage pour cette série, hâte de connaître la suite !
Un shônen musclé, des personnages surpuissants et un héros atypique qui a beaucoup à prouver !
Un très bon départ pour cette série prometteuse !
Depuis l’enfance, Kafka rêve d’intégrer la milice de défense qui protège le monde des attaques de « Kaiju ». Pourtant, à 32 ans,
il a tiré un trait sur ses aspirations, et travaille pour une entreprise chargée de nettoyer les champs de bataille après le passage de ces monstres titanesques. .. Mais un évènement va dynamiter sa vie, et faire de lui un spécimen unique en son genre capable de tenir tête aux plus violentes des cré atures !
Deux lycéens que rien ne rassemble, dont les destins vont se frôler en dehors des cours, là où les masques de bonne figure n’ont plus lieu d’être.
D’un coté, Hori, une fille populaire et studieuse qui se transforme en mère au foyer de substitution pour son petit frère quand ses parents
manquent à l’appel.
De l’autre, Miyamura, une jeune homme réservé qui se cache sous un rideau de cheveux et derrière des lunettes, mais qui arbore un style complètement différent en dehors des cours.
Une joli romance pleine de fraîcheur, qui ne révolutionne certes rien, mais qui remplit diablement bien son rôle !
C’est doux, habilement dessiné, c’est subtile et poétique, mais c’est aussi épique, drôle et attendrissant.
J’adore !
L’histoire commence à la fin de l’histoire, lorsque le mal qui rongeait le monde a été vaincu, et que les noms de ceux qui l’ont chassé entrent dans la légende ;
Himmel, Eisen ; Heiter et Frieren, La magicienne Elfe.
Seule membre du groupe dotée d’une longévité prolongée, Frieren enterre ses compagnons au fil des années, et la douleur de leur disparition la pousse à entreprendre un long voyage vers ses propres sentiments.
Saura-t-elle s’ouvrir aux autres ?
Une déclaration d'amour aux vieux films noir de détectives des années 40/50, en le lisant j'avais même en tête les voix off. Le dessin est superbe et les expressions faciales sont tordantes (surtout sur des visages d'animaux!).
J'avais lu Blacksad il y a de (très) nombreuses années, quand on
relis un livre ou une bd qu'on avait aimé ado, c'est dur de ne pas être déçu-e, et bien je ne l'ai pas été du tout, c'était encore mieux que dans mon souvenir.
Ah le fameux « je suis tombée amoureuse de ma meilleure amie » mais avec un twist.
L'héroïne Noël, a mauvais caractère, elle agit comme une enfant (en même temps ce sont des lycéennes...) l'arrivée d'une concurrente, dans la vie de sa meilleure amie, va bouleverser plus d'une chose dans
sa vie.
Un one-shot agréable, qui m'a bien accroché.
Une histoire poignante (ou bien je suis très sensible... possible), qui reprends une idée qu'on connaît déjà : d'une adolescente forcée de quitter son école, ses amis, et sa ville (en l’occurrence son vaisseau ici), mais avec un twist : elle part avec ses parents sur Terre.
À 30 ans (passé
cryogénisée) de chez elle, voilà qu'une fois arrivée sur Terre, c'est un vrai choc des cultures, dépassée, et malgré son incroyable envie d'appeler ses meilleurs amis... Eux sont devenus des adultes depuis.
J'ai aimé le dessin, j'ai aimé l'intrigue, j'ai adoré la vision d'une Terre dans un futur moins sombre que ce à quoi on est habitués.
Et j'ai hâte de lire la suite !
Gar est un lycéen mal dans sa peau : il n'a pas connu la croissance qu'il espérait, il est loin d'être le plus populaire et la fille qui l'intéresse le regarde à peine. Il est prêt à tout pour se faire remarquer. Pourtant, quand il arrête ses compléments alimentaires, quelque chose d'étrange
se produit. Sa croissance se développe en une nuit, ses réflexes et son agilité s'accroissent, et il semble adopter des caractéristiques animales. Beast Boy (Changelin) est né.
Des dessins teintés de vert, un récit jeunesse d'adolescents scolarisés qui sortent et tombent amoureux, un duo d'auteure-illustrateur au poil, voilà la force de ce roman graphique, deuxième origin story d'un membre des Teen Titans. A découvrir également Raven.
Un portail s'est ouvert au milieu de Denver, et des créatures ainsi que des super-héros de comics en sont sortis, et se sont mêlés au monde réel.
Denver a été placé sous un dôme. Les parents d'Ellie y sont toujours. Et le monde... est devenu très anti-comics. Quand un jour, une petite fille
apparaît dans la boutique de bd où elle travaille. Une petite fille pixelisée. C'est le début de l'aventure pour la bande, il est temps de réagir, de cesser de subir. Que ferait les super-héros ?
Une histoire pleines de références (que je n'ai pas toutes comprises mais c'est pas grave), de l'humour, un rappel (même si on en avait pas besoin ) des capacités de cruautés de l'être humain par peur de l'inconnu. Très prenant, intriguant et on a hâte de lire la suite.
Et si tout le monde vous manipulait ? Et si, à force de croire, l'humanité avait la possibilité de se représenter ses croyances, de les rendre réelle ? Alors ne faudrait-il pas que certaines personnes s'assurent que l'on croit en des choses réelles? Mais si nos croyances changent la réalité,
alors qu'est-ce qui est réel ? C'est à cette question que devra tenter de répondre Cole Turner...
Avec aisance et finesse, James Tynion IV, servi par le graphisme hanté de Martin Simmonds, nous amène dans les méandres des thèses complotistes des années Trump. Il revient sur des siècles de doute et de révolte et plonge nos héros au cœur de la folie humaine. Le comics à découvrir d'urgence !
Un jour de printemps, le hasard mène les pas de Naoto, futur étudiant en médecine, vers le grand amour. Il rencontre Miu, jeune fille fragile, au milieu des fleurs de cerisier. L’après-midi passe et la relation se noue, mais, quand le jeune homme prend sa main, un compteur qu’il est seul à
voir s’affiche sur la tête de la jeune fille. Le compte à rebours est lancé.
Ces 300 jours, le grand frisson de l’amour, le développement de la relation, mais aussi l’après, tout est évoqué avec beaucoup de pudeur et de tendresse.
Histoire complète en 2 volumes.
Le compte à rebours avance inexorablement.
La relation de Miu et Naoto s'est épanouie mais ces 300 jours de bonheur touchent à leur fin, et arrive la conclusion.
Toujours aussi poignant.
Histoire complète en 2 volumes.
Un jour de printemps, le hasard mène les pas de Naoto, futur étudiant en médecine, vers le grand amour. Il rencontre Miu, jeune fille fragile, au milieu des fleurs de cerisier. L’après-midi passe et la relation se noue, mais, quand le jeune homme prend sa main, un compteur qu’il est seul à
voir s’affiche sur la tête de la jeune fille. Le compte à rebours est lancé.
Ces 300 jours, le grand frisson de l’amour, le développement de la relation, mais aussi l’après, tout est évoqué avec beaucoup de pudeur et de tendresse.
Histoire complète en 2 volumes
Quand l'épicier Sakamoto promet à sa fille de passer une bonne journée au parc d'attraction, rien ne saurait se mettre en travers de ses projets, pas même une bande d'assassins hyper motivés.
Toujours aussi déjanté !
On ne se méfie jamais assez des gens d’apparence banale et sans histoire, ils peuvent parfois cacher des secrets surprenants.
Sakamoto, l’épicier du quartier, est de ceux-là. Homme ordinaire, père de famille, il est en fait un ancien tueur à gages, le meilleur, même.
Quand son ancienne
vie refait irruption dans son existence paisible, il se voit obligé de retrouver ses anciens réflexes au cours de situations détonantes et burlesques, que ce soit pour ridiculiser les tueurs à ses trousses ou pour rendre sa fille heureuse comme un bon papa poule.
Hilarant !
L'Histoire commence dans un petit village, où la jeune héroïne vit plutôt paisiblement. Enfin sauf quand les Mexicas viennent chercher tout ce qu'ils veulent y compris des habitants pour leurs sacrifices. Et à part pour les chefs du villages qui ne font rien.
Mais la jeune fille est enlevée
en pleine nuit, vendue comme esclave et va devoir apprendre, toujours plus de langues, mais aussi différentes façons de vivre.
Celles des autres peuples, les mayas notamment, esclaves avec elle. Et bientôt c'est l'Homme Blanc, l'espagnol qui arrive, avec l'idée lui aussi d'imposer ses idées. Avec le bon, et le mauvais. Une façon j'ai trouvé vraiment très objectives des problématiques de l'époque. Avec au centre, non pas l'homme blanc qui se croit si « civilisé » mais une jeune femme qui cherche avant tout à survivre du mieux qu'elle peut.
Et qui va faire des langues sa force. Très beau, très fort et très intéressant.
Un critique intelligente de la direction dans laquelle nous évoluons. Dans ce futur, où l'homme est désormais capable de télécharger des connaissances instantanément et de vivre des expériences virtuelles.
Notre héros, est jeune, il est riche, et il s’ennuie bien sûr.
Seulement suite
à un hackage de son identité, le voilà sans souvenir, incapable de savoir qui il est. Et il va découvrir la vie, et les expériences, dans la « vraie » vie.
Ambiance frères Coen pour ce roman graphique aux allures de Loose Noire, traitement polar à l’humour chirurgical, où plane, comme un dieu incongru, l’ombre d’Elvis.
C’est un régal visuel, un scénario ficelé comme un jambon au-dessus de la pompe à essence, en bref :
UNE ODYSSÉE
GÉNIALEMENT JOUISSIVE !
Alexandra Trese aide souvent la police, dans des cas... étranges, Elle a des sources que clairement eux n'ont pas.
C'est une héroïne badass, sombre, pince-sans-rire et atypique.
Et ça fait bien plaisir !
Si le comics est original, notamment par sa forme et son héroïne, je vous déconseille
la série sur Netflix. J'ai eu la curiosité d'aller voir et j'ai été sacrément déçue.
L’histoire bien revisitée et modernisée d'Hadès et Perséphone. Véritable Phénomène sur la plateforme Webtoon, Lore Olympus se découvre enfin en papier, pour ses nombreux fans et ses prochains. Ses couleurs personnalisées, ses personnages emblématiques, ses histoires, rien n’échappent au crayon acéré de son illustratrice, Rachel Smythe. L’histoire millénaire est sublimée, et ses thèmes, comme le viol, abordée avec justesse. A découvrir ou redécouvrir – comme moi d’urgence.
Portrait craché de la princesse disparue Alisha, Nina aux yeux bleus a trois mois pour apprendre les rudiments de la cours et épouser le prince du royaume voisin. Mais rien n’est facile avec le prince bâtard qui la surveille de très près, le petit prince qui la suit partout et les quiproquos
qui s’enchaînent.
Le dessin soigné et fin Rikachi nous transporte dans un autre monde. Une nouveauté fantastique à vite découvrir.
C'est une chouette histoire, pas mal de représentations !
Et enfin un peu de corps réalistes, c'est encore si rare !
Et ce même dans une histoire sur fond de super-héros.
Ça parle d'amour, d'amitié, de relation avec les parents, d'adolescence, et de la difficulté de s'accepter quand sa
mère est une superbe super-héroïne adulée de tous.
Le quotidien de tout un chacun quoi.
J'ai adoré.
Mélange détonnant d’action décomplexée et de gags burlesques, Sakamoto Days apporte sa pierre à l’édifice des mangas d’action et d’espionnage et se hisse déjà aux côtés des meilleures séries du genre.
Avec ses personnages loufoques et son dessin tout en fluidité il nous emporte
sans mal dans l’histoire de cet assassin légendaire, reconvertit en épicier, ne souhaitant qu’une chose : protéger sa nouvelle vie.
La maison ne fait pas crédit, même sur les vieux comptes à régler !
Affublée d'un pouvoir atypique et cherchant un but à sa vie Zoc saisi la première occasion de prouver l'utilité de ses étranges facultés...
Avec son trait rond et ses tons pastels Jade Khoo signe une première bande dessinée douce et poétique. Au travers d'un univers fantastique très proche
du notre, Zoc nous emmène dans une longue balade à la fois contemplative et introspective.
Une belle fable sur le fait de trouver sa place adaptée à tous les publics.
Le baiser rouge, premier tome de sa trilogie Lord Gravestone, frappe très fort avec un récit de chasse au vampire gothique à souhait.
Malédictions familiales et sociétés secrètes se mêlent sous un train fin et précis dépeignant une Angleterre sombre et pluvieuse.
La chasse ne fait que commencer
et on en redemande.
Oubliez ce que vous pensiez connaître de la relation entre le Joker et Harley Quinn…
Harleen Quinzel est une profileuse de renom pour la police de Gotham. Sollicitée pour une série de crimes, elle va se voir replongée dans une terrible affaire irrésolue de son passé. Qui est ce mystérieux
assassin qui s'inspire des atrocités du Joker ? L'ennemi de Batman serait-il de retour, des années après s'être évaporé ?
Un thriller prenant, une traque mortelle. Revisitez la connexion entre les célèbres personnages de DC Comics sur fond d'enquête et découvrez la naissance du pire des farceurs.
Véritable pépite du genre, Frieren aborde avec poésie et finesse la quête de soi d'une elfe millénaire à la recherche de ses propres sentiments.
Une aventure contemplative sur les traces d'un passé glorieux où elle devra apprendre à embrasser chaque instant.
Un manga de fantasy comme aucun
autre avant lui !
De son trait rond et fin, Aude Picault met une nouvelle fois le doigt sur les points sensibles de notre époque avec légèreté et humour.
Un récit bienveillant où, face au burn-out et à la charge mentale, il n'est plus question de faire semblant mais de changer drastiquement de quotidien pour
notre bien-être et celui de ceux qui viendront après nous.
J'ai repoussé cette BD pendant longtemps. C'est un classique, et je me suis forcée, il fallait que je la lise, pour me faire une idée, pour pouvoir en parler. Mais j'avais vraiment pas envie.
Tout d'abord, des récit sur l'holocauste, j'avais l'impression d'en avoir déjà tellement vu/lu, et puis
je dois avouer, j'avais un peu peur de me mettre le moral en berne avec un récit douloureux.
Et ce n'est absolument pas ce que je dirais de Maus.
Et c'est probablement là, la raison de son immense succès (et encore maintenant).
Maus c'est avant tout le récit d'un fils, qui s'interroge sur l'histoire de ses parents. Sa relation avec son père, et son envie de comprendre le vécu de celui-ci pendant l'holocauste.
C'est aussi un récit intéressant, riche en détails, que j'ai (moi en tout cas) complètement découvert, et qui m'a appris beaucoup.
Ce n'est certes pas un récit léger. Mais avec ses sauts dans le présents, et ses différents sujets abordés, c'est un récit qui permet d'en savoir plus, tout en n'étant pas sans arrêt dans l'horreur et l'émotion, peut-être parce que le père a un récit très pragmatique aussi, qui aide à comprendre sans être submergé. En conclusion je suis vraiment très contente de cette lecture, et je n'aurais plus peur de le conseiller à l'avenir.
J'avais tenté la lecture de l'Age d'or il y a longtemps, mais le début ne m'avais pas semblé très engagent.
Dommage, à cette seconde lecture, je me rend compte que c'est vraiment une excellente Bande dessinée. L'histoire est passionnante, les personnages principaux sont riches, et non seulement
on s'y attache, mais on sent aussi leurs aspérités et leurs doutes.
Si l'utilisation de la couleur et le dessin m'ont un peu dérangé au tout début, au fur et à mesure de l'histoire, je les ai trouvé communicatifs, on comprends facilement les différences de paysages, ce qui se passe en rêves, ou bien en vision.
Une histoire sur la condition des humains à l'époque du Moyen-Age, des questionnements sur les rôles, les différences de classes...
Bianca vient tout juste d'être fiancée à un beau jeune homme, qu'elle a à peine entrevu. Elle devrait s'en réjouir d'après à peu près tout son entourage, mais voilà Bianca veut plus. Elle voudrait bien le rencontrer ce fiancé, elle a envie de savoir s'il pourra l'aimer, et réciproquement.
Heureusement sa tante a une surprise pour elle, une peau d'homme, transmise aux femmes de sa famille, depuis des générations. L'occasion est trop belle, d'aller enfin rencontrer son fiancé, de vivre, de se sentir libre, d'aimer et de peut-être marquer l'Histoire de sa ville pour les années à venir.
Une histoire émouvante, drôle, prenante, sur la vie des femmes, mais pas seulement, sur les tabous, les difficultés, au Moyen-âge, pour tout un chacun, de vivre sa vie.
Bienvenue dans la Sioule, sport médiéval sans limite transformé en pratique mondiale surmédiatisée !
Une série démarrant tambour battant, alliant le trait toujours aussi dynamique de son auteur à une galerie de personnages tous très attachants donnant un récit sportif à la fois punchy, léger
et entrainant.
Un bien bel hommage aux shonens de sport et un excellent premier tome.
5 femmes liées par le hasard, 5 femmes victimes de la violence de la conquête de l'Ouest, 5 femmes qui se révoltent pour que cela cesse...
Olivier Bocquet signe ici un western explosif et engagé où la brutalité du grand Ouest se heurte à la révolte et la solidarité de celles qui ne supportent
plus d’en être victimes.
Une rage cathartique, soulignée par le trait toujours aussi expressif d’Anlor et les couleurs chaleureuses d'Elvire de Cock faisant la part belle à une galerie de trognes burinées et de visages patibulaires. Ça hurle, ça souffre, ça pleure, ça rit, dans de très beaux environnements et on y croit.
Un premier tome extrêmement satisfaisant qui a su conjuguer le western au féminin tout en gardant les codes de tout un genre et qui parlera, sans aucun doute, à tous les publics.
En 2084 l’humanité a presque été éradiquée de la surface de la Terre. Face à une nature terrifiante et alors que tout espoir semble perdu un message arrive du tréfonds du cosmos : 5000 élus sélectionnés au hasard seront sauvés s’ils atteignent un des points de récupération avant la
fin du compte à rebours.
Ainsi donc prennent la route Tala et son petit frère Hototo, porteur d’un des précieux sésame, afin d’atteindre l’une de ces étranges balises.
Récit crépusculaire sur la fin de notre civilisation, We Live y aborde le monde de demain, incarné à la fois par les enfants mais aussi par une faune et une flore tantôt étrange, tantôt terrifiante mais toujours sublime et semblant enfin ne plus être victime de nos actes.
Face à elle l’humain semble perdu, violent, essoufflé et prêt à toutes les horreurs pour ne pas voir en face sa propre fin.
Néanmoins les 5000 enfants portent en eux un infime espoir de salut, même si, pour cela, il leur faudra survivre au plus dangereux des voyages…
Dans un lointain futur, un groupe de pilleurs d’épaves explore la carcasse d’un vaisseau de tourisme disparu lors d’un voyage scolaire : le Léviathan. Guidés par le journal intime d’un de ses anciens passagers ils découvrent le destin sordide des étudiants présents lors de l’accident,
livrés à eux même face à une mort imminente.
Huis-clos suffocant et minutieux, Léviathan reconstruit à l’échelle d’une classe de collégiens une micro-société qui face à une menace implacable laissera s’exprimer toutes les rancœurs et colères enfouies pour ne laisser que la violence brute et le besoin de survivre.
Sous le trait fin et ciselé de son auteur l’innocence meure et ne reste plus que la brutalité, tranchant violemment avec les longs couloirs aseptisés du géant de métal.
Un seul survivra, même si pour cela il doit y laisser son humanité…
Miwako vit seule dans une maison, les adolescents viennent la voir car elle promet de satisfaire leur désir sexuel.
Osamu Hirota est le seul à être ressorti de cet endroit en vie mais son corps a changé. Il doit à présent choisir : ressembler à un monstre ou agir comme un monstre.
5 tomes à
paraître chez Mangetsu !
Si vous êtes intrigués par le titre, n'hésitez pas, poussez la porte. Ladies with guns est une histoire de femmes, de destins croisés, et de solidarité féminine imprévue dans un ouest américain encore très Far-West. C'est amusant, c'est bien écrit, bien dessiné. C'est un chouette tome 1. Qui donne envie de lire la suite.
Une histoire mignonne et réaliste, qui parle de filles qui aiment des filles sans tourner autour du coming-out ! Yes !
Si j'étais pas certaine d'aimer le dessin au début, j'ai de suite aimé le caractère complètement extravagant de l'héroïne.
C'est une belle histoire, amusante et touchante.
Amalia a un maris, une belle-fille, une fille et un travail. Sa vie est chargée. Comme c'est probablement le cas de beaucoup de femme de son âge. Et on la voit petit à petit, sombrer. Elle est sous l'eau, elle a dû mal à respirer. Mais elle s'accroche, elle pousse, et évidemment elle s'écroule.
Sa médecin de famille est formelle, elle souffre d'une intolérance au rendement. Amalia, n'a pas le choix, elle doit se reposer, se reposer pour de vrai.
Une très belle histoire, qui montre à la fois, le manque de réflexion de la société dans laquelle nous vivons, mais aussi, le peu d'attention qu'on se porte vraiment et à ceux qu'on aime. Et comment, si on arrive à sortir un peu de son train-train, on peut prendre le temps de respirer un peu.
Dans les enfers, ils se rassemblent. Les criminels, les menteurs, les lâches. Ils subiront un tourment éternel. Les pirates, les guerriers, les voleurs, les tueurs. Ils chercheront à s'échapper, mais il n'y a pas d'issue pour eux, seulement l’Equarisseur et ses chiens maudits.
Un chef d’œuvre
de la BD qui nous fait contempler les enfers au travers de ses planches torturées. Les personnages hantés par leurs pêchés nourrissent une profonde réflexion sur le voyage et l'espoir d'une nouvelle vie. Un petit bijou sanglant à ne surtout pas manquer.
Yojimbot est un bien plus qu'une bande dessinée, c'est tout un univers dévasté, peuplé de robots samouraïs tentant de lutter contre une horde de drones malveillants . Le chaos est proche mais l'espoir subsiste avec une rencontre fortuite avec Hiro, un jeune garçon et Sheru un Yojimbot particulièrement bienveillant. Mention spéciale pour le graphisme soigné, le rythme et la colorisation. L'auteur Sylvain Repos nous offre même une websérie en bonus ! De quoi bien patienter jusqu'au tome 2 !
Jules est un garçon ordinaire qui vient d’une famille « normal ». Il a un petit frère insupportable, des parents qui lui font un peu honte, et il possède un hamster qu’il adore nommé Bidule.
Sa vie bascule lorsqu’il est choisi pour participer à une expédition spatiale. Il se lance
alors dans cette aventure interstellaire supposée durer 6 mois...Mais si au milieu des étoiles son périple ne dure que quelques mois, sur terre ce sont pas moins de de 8 années qui vont s’écouler !
Cette bande-dessinée jouit d’une belle esthétique hérité de la ligne claire du Tintin de Hergé. Emile Bravo nous embarque dans l’Épatante aventure de Jules avec ce qu’il faut de farfelu, de drôle, et de sérieux.