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Nana est le roman neuvième de la série les Rougon-Macquart, traitant du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d'une courtisane dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. L'histoire commence en 1868. Le personnage de Nana a été notamment inspiré à Zola par Blanche Dantigny. Extrait : Les places ne manquaient pas, elle était assez connue?; mais elle serait restée chez madame, même dans la gêne, parce qu'elle croyait à l'avenir de madame.
Et elle finit par préciser ses conseils. Quand on était jeune, on faisait des bêtises. Cette fois, il fallait ouvrir l'oil, car les hommes ne songeaient qu'à la plaisanterie. Oh?! il allait en arriver?! Madame n'aurait qu'un mot à dire pour calmer ses créanciers et pour trouver l'argent dont elle avait besoin.
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Grandeur et décadence d'une vie d'opulence !
Avec Nana, bienvenue dans la vie des belles courtisanes, des « cocottes » dont les désirs sont des ordres pour les bourgeois fortunés qui tombent sous leur charme et en sont réduits à les entretenir dans le luxe en échange de quelques instants éphémères de luxure. L’emprise du sexe « dit faible » sur les gentilhommes de cette époque est décrit avec beaucoup de justesse, sans aucune aménité. La plume, souvent trempée dans l’acide, rend glaçante la perversité féminine employée pour assujettir l’homme au rang d’objet de plaisir (simulé) que l’on peut jeter du jour au lendemain lorsque les rentrées d’or et d’argent ne suffisent plus pour assouvir la cupidité toujours plus avilissante de ces dames de petite vertu. Encore un grand moment d’intenses émotions en compagnie d’Emile Zola, qui décrit par ailleurs et d’une manière talentueuse la richesse et la grandeur de cette classe sociale fortunée parisienne. Cette vie trépidante et tumultueuse est toujours finement observée et retracée à la façon d’un peintre qui redonnerait vie, sous son pinceau coloré, aux paysages d’antan dans des aquarelles aux couleurs chamarrées. Enfin, dans cet opus, les fenêtres, sont toujours omniprésentes. On peut les ouvrir et s’y pencher, en compagnie de l’auteur, afin d’admirer Dame nature !