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À découvrir
Découvrez ici les derniers coups de coeur des libraires de Lyon Bellecour !
Une belle histoire, racontée de façon simple et élégante, aux illustrations pastel délicates,
qui parle d'une amitié profonde et insolite.
Aimer, c'est avant tout désirer le bonheur de « l'autre », au risque de devoir s'en séparer...
Très touchant
Et oui !
Comme dans la fable bien connue, Billie ne passe pas son temps à chanter mais elle a découvert le plus excitant des jouets, alors les provisions pour l'hiver peuvent bien attendre...
Un énorme coup de cœur pour cet album !
Tout y est réussi.
L'histoire drôle et vivante délicieusement
narrée , est agrémentée d'illustrations plus adorables les unes que les autres !
La mise en page est hyper dynamique et les couleurs chantent dans des contrastes de bleus et d'oranges pétillants.
En plus Billie est tellement craquante dans son délire de tourne bidule que l'on a juste envie de lui faire un gros câlin pour la réchauffer...
Bon, il faut le dire, cet album n'est pas porteur d'un message existentiel très profond, quoi que...
L'histoire est joliment troussée, son thème « avoir le courage de résister » est toujours intéressant à aborder, le ton est excellent, et pour les plus culottés, une simple petite lettre
de rien du tout changée dans le mot « canard » apporte un sourire supplémentaire.
Ajoutons à cela que les illustrations sont géniales, et la chute même si l'on peut s'y attendre est comme le contenu:
Elle a le net avantage de faire rire !
Brindille la petite écureuil ne vit qu'à moitié, car la peur de tout et de rien la paralyse la plupart du temps.
Un jour cependant, elle est bien obligée de quitter sa maison...
Destiné ( ou non!) à tous ceux qui ont la frousse, cet album aux jolies illustrations rétros, offre une mise en page
variée, une typographie idéale pour une première lecture en solo, à travers l'histoire aux multiples rebondissements de cette petite Brindille qui se découvre des ressources de courage insoupçonnées...
Charmant en tous points.
Qu'est-ce, le plus important : l'amour ou le social ? La quête folle du bonheur ou bien, la résignation devant son malheur ? L'ouverture ou la fermeture ?
Le narrateur, décidé à quitter le confort et à partir vers l'inconnu, se pose ces questions.
Dans une langue limpide, sans contraintes,
il nous raconte cette dernière nuit avant son départ. Lecteur, on ressent aussi les angoisses, le désir, les douleurs de ce narrateur tiraillé à hue et à dia. La fin, telle une ouverture… on aime !
L'intelligence artificielle (l'IA) s'est introduite un peu partout, un peu trop dans notre vie quotidienne. Mais pourquoi ?
Pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette industrie folle, rien ne vaut la lecture de ce riche essai.
On y apprend que l'IA n'est ni objective, ni universelle,
ni neutre. Que les coûts matériels – écologiques, humains, sociaux – de cette technologie sont immenses. Qu'elle reproduit nos préjugés et renforce les injustices sociales.
On y apprend que l'IA, c'est tout d'abord une question militaire, et puis, financière : un outil majeur pour la guerre et la sécurité des états, et une manne pour les grandes entreprises de la tech.
On y apprend qu'on travaille, toutes et tous (dès que l'on met, par exemple, une photo, un texte, une vidéo sur les réseaux sociaux) gratuitement pour les grosses boîtes de l'IA, en fournissant les données dont elles ont besoin, et dont elles se servent impunément.
On y apprend, finalement, que l'IA, c'est la production et la reproduction du pouvoir. Celui qui est en place, et qui ne veut pas être délogé.
Raillés par deux musaraignes qui leur annoncent leur disparition prochaine, Véloce le gentil mais peureux vélociraptor et Stégo le stégosaure partent à l'aventure dans le but de résoudre cette énigme. Sur leur chemin, ils croisent des créatures aux tronches aussi improbables que les leurs, parfois précieux alliés, parfois ennemis redoutables. Cette BD au graphisme original et aux personnages attachants est avant tout une odyssée sur l'amitié et sur l'entraide. On y trouve également un cahier documentaire où sont présentés tous les dinosaures rencontrés au cours de l'histoire et leurs caractéristiques (qui s'avèrent bien utiles dans leurs péripéties). Pour les enfants de 6 à 9 ans, fans de dinosaures ou pas !
Servi par des illustrations raffinées et pleines d'humour, cet album tout simple est un hymne à la liberté.
Que dire de plus ?
Que cela suffit donc à le rendre infiniment sympathique.
Un autre aspect du talent d'Anthony Martinez qui nous avait déjà régalé avec son album précédent.
Dans « Les lurons de la forêt », le rire était à l'honneur, servi par de courtes scénettes désopilantes, et de savoureuses illustrations elles aussi tout en humour.
« Lettre à Florette »
est un petit bijou d'innocence et de tendresse, qui retranscrit merveilleusement le sentiment naissant d'une rencontre qui fait battre le cœur pour la première fois.
On y retrouve ses adorables illustrations empreintes de délicatesse, dans un éventail de couleurs chaudes, évoquant la chaleur d'une fin d'été.
L'écriture cursive du texte achève de donner à l'album un petit côté naïf qui fait tout son charme.
Dès l'ouverture de ce court et incisif roman, on est happé par la force des mots, la musique des phrases, la tension subtile du récit.
Qui est Ethan Frome, d'où vient-elle, cette souffrance qui s'exprime sur son visage, sur toute sa personne ?
Pour répondre à ces questions, le narrateur
se lancera dans une enquête qui ressemble à celle d'un roman policier.
Et nous voilà embarqués dans un tourbillon de sensations, de sentiments contradictoires : sensualité, découverte de l'amour, rage et révolte, impuissance et douleur. Avec quelle maîtrise du tempo, du rythme, l'autrice nous fait-elle revivre la malheureuse vie de ses personnages !
Un classique à lire et à relire, et relire encore !
Délicatesse et candeur sont les deux sentiments qui prédominent, dans cet album où Écureuil, l'inimitable petit héros d'Olivier Tallec, est confronté à une situation qu'il n'a encore jamais vécue.
Avec beaucoup de douceur, il aborde le thème de la mort, dans une histoire touchante qui fera
apprivoiser ce « plus jamais » aux plus petits d'entre nous.
Et l'on y retrouve avec bonheur ses délicieuses illustrations teintées d'expressivité, et, (malgré la gravité du sujet) de son humour constant.
Qui n'a jamais aimé follement, éperdument un être, qu'il ou elle jette la première pierre ! Moi, je ne le ferai pas, car l'amour est l'amour, et je ne le jetterai jamais par la fenêtre.
Ce court roman à la première personne est un éloge de ce qu'il y a de plus pur, de plus fou dans ce sentiment
tant et tant des fois porté aux nues, voué aux enfers.
D'une écriture précise, il nous mène au cœur de la beauté et de la mélancolie.
L'histoire est toute jolie, toute simple, tout en délicatesse.
Bunny, un petit lapin, trouve l'affection qu'il lui manque entre les branches protectrices d'un saule majestueux.
Ce qui les lie à jamais, surtout lorsque l'adversité survient...
Christopher Denise se surpasse dans les illustrations
de cet album superbe aux couleurs fondues, et on a juste envie de serrer Bunny contre son cœur tellement il est craquant.
Définitivement, on est fan de Mary Wilkins Freeman ! Voilà un nouveau recueil de nouvelles qui nous font sentir – frémissante – la sève de la vie sous la peau grise du quotidien.
Vous n'aimez pas les nouvelles ?
Essayez celles-ci : chacune d'entre elles vaut un roman.
De A comme Albanie à V comme Vietnam, les boulettes font le tour du monde !
Un nouveau titre dans notre collection-chouchou où on retrouve tous les ingrédients qui font son succès : des noms exotiques, des recettes alléchantes en ultra gros plan, des mises en scène photographiques qui donnent
envie... Encore un incontournable de la série !
À l'image de son précédent roman, Nersesian nous offre un portrait de New York sans égal.
On est à la fin des années 1990, et le (soi-disant) rêve américain, qui promettait du bon vin, tourne (une fois encore) au vinaigre.
À contrario de son précédent roman, on suit les dérives, cette
fois-ci, non pas d'un homme mais d'une femme – aussi loser (ou presque) que celui de « Fuck up ».
Plein de tendresse, de sympathie envers les gens simples délaissées par le capitalisme triomphant, voilà la chronique improbable (et toute en vérité) d'une Amérique à la dérive.
C'est une histoire de famille anéantie, de désir avide de vengeance, de force intérieure, de haine, d'amour brisé.
C'est aussi une histoire de courage, de ténacité, de solidarité.
Dans cet ouest américain, immense, impitoyable, il faut une bonne dose de culot et des rencontres opportunes
pour mener à bien une juste croisade, quand on est une petite bande disparate, mais dont le cœur bat à l'unisson.
D'une langue rude mais parfaitement raffinée, dont les dialogues sont aussi succulents que le caractère de chacun des personnages, les principaux comme les secondaires, les deux auteurs nous offrent un roman-western haut en couleurs, captivant, un road trip aux multiples drames, où l'absence d'état d'âme, (pour ne pas dire la noirceur de l'âme) de certains, va de paire avec le désespoir, et où l'innocence des autres se nourrit de la fougue de leur jeunesse.
Un grand roman jubilatoire qu'on a du mal à lâcher, absolument génial pour qui aime ce genre de littérature
Dire que j'ai aimé ce livre est un euphémisme.
Parce que je l'ai adoré.
Vraiment.
Je l'ai « vécu » page après page, souvent j'ai ri, et l'ai cependant terminé en larmes
Cette complicité pleine d'amour (et d'humour!) qui unit Cate à son père, l'intelligence, et l'imagination débordante
dont celui-ci fait preuve pour transcender chacune de leurs retrouvailles, m'ont conquise.
Le caractère entier, généreux, plein de ressources, dont la principale est l'écriture, de cette adolescente que les circonstances mettent au pied du mur, et qui essaye d'en surmonter les bouleversements, m'ont séduite.
Et puis l'écriture de l'auteur, lucide, élégante, instruite, l'épaisseur des personnages secondaires au ton juste, le dépaysement , dû à ce lointain continent peu souvent visité en littérature ados, et surtout l'humanité qui se dégage de cette histoire plus qu'émouvante, ( n'oubliez-pas vos mouchoirs !) me confortent dans l'idée que ce magnifique roman est pour vous.
C'est quoi au juste la grande fête de rien du tout ? Eh bien, c'est célébrer tous ces beaux souvenirs d'enfance, ces petits rituels ou étapes par lesquels nous sommes tous passés : le premier animal recueilli, la première fois qu'on a vu la neige, la première fête foraine et tant d'autres histoires que vont vivre nos héros Pépin et Olivia...De son trait simple, tendre et poétique, Camille Jourdy nous replonge dans ces souvenirs communs, nous invitant à en recréer de nouveaux. Une BD qui ravira autant les adultes que les enfants, à lire absolument en famille !
Best-seller dans les pays anglo-saxons, ce livre de développement personnel s'intéresse à nos relations en 4 chapitres : comment nous aimons, comment nous nous disputons, comment nous changeons et comment nous trouvons le contentement. Forte de son expérience de psychothérapeute, Philippa Perry appuie son argumentation sur des exemples tirés de ses rencontres, de cas concrets et des lettres qu'elle a reçues de ses patients tout au long de sa carrière. Un essai empli d'une sagesse et d'un bon sens tout britanniques!
Jordan a beau être en fauteuil roulant, elle n'en reste pas moins douée pour le basket et continue de pratiquer son sport favori avec ses amies dans le club de son école. Un jour, en rentrant d'un match, elle croise un éléphanteau blanc qui commence à la suivre partout et finit par devenir son
animal de compagnie ! Mais pourquoi l'animal qu'elle finit par baptiser Marshmallow apparaît-il à ce moment-là dans sa vie ? Quelles leçons doit-elle tirer de cette étrange rencontre ?
Ce roman graphique en un seul volume est, au-delà du conte et du récit d'apprentissage, une plongée colorée dans l'univers de l'Indonésie, ses traditions, sa cuisine, sa langue. Une bouffée d'air pur, pleine de mystères et de tendresse.
La science peut-elle tout expliquer, donner du sens à nos vies ? La preuve par la négative nous est donnée tout au long de notre existence mais, en passant à côté de l'évidence, nous l'oublions.
En revanche, nous ne l'oublierons pas, ce texte d'Anne Michaels.
Son roman, tissé de considérations
philosophiques, et traversé d'une émotion sincère, celle qui touche au plus profond de notre condition, nous révèle la beauté comme rares œuvres de nos jours le font !
Une beauté à réveiller nos morts les plus chers.
Réaliste, percutant, ce dernier roman de Claire Renaud donne alternativement la parole à deux jeunes femmes que tout oppose, et ne laisse pas indifférent.
Leur caractère, leur éducation, le milieu ambiant dans lequel elles évoluent, elles n'ont vraiment rien en commun.
Sauf qu'elles sont cousines.
Les
thèmes principaux développés par l'auteure sont intéressants, puisqu'ils traitent, en toile de fond, de l'emprise, de l'aveuglement, de la manipulation, du manque de confiance en soi.
Pauline, vit en permanence dans le sillage d'Héloïse qu'elle pense tellement mieux qu'elle, et dont elle accepte tout, sans se rendre compte de la perfidie de celle-ci qui l'utilise à des fins malhonnêtes ou tout simplement comme faire-valoir.
C'est criant de vérité car fréquent dans la vie quotidienne, même si le trait est un peu forcé du côté de l'une comme de l'autre protagoniste.
Et, grâce à la plume incisive et libre de Claire Renaud, qui sait néanmoins stimuler l'intérêt de ses lectrices par des situations douteuses et des dialogues pétulants , on prend un réel plaisir et on attend de pied ferme un épilogue qui rende justice à celle qui le mérite !
Si le premier opus de cette duologie a dépassé mes espérances, que dire de celui-ci ?...
Que retrouver Nathanaël Stone à été un bonheur de chaque instant.
Découvrir son enfance, ses passions, ses blessures secrètes, tout ce qui a contribué à façonner l'adulte brillant et fascinant de
« Sous les étoiles de Bloomstone Manor », sous la plume riche et poétique de Mary Orchard, est le plus beau cadeau qu'elle puisse nous livrer.
C'est un voyage dans le temps, au cœur d' une société compassée et pleine d'a priori, où le simple fait d'être différent brise les rêves, broie les vies.
Nathanaël a beau être ce qu'il est, étincelant d'intelligence, ouvert, altruiste, généreux, rien ne lui est épargné du seul fait qu'il n'entre pas dans la norme.
Combien, comme lui, au cours de ces époques rétrogrades, ont souffert, au mieux d'ostracisme, au pire d'emprisonnement ?
Mary Orchard, avec une infinie délicatesse, nous brosse le tableau, d'une communauté follement attachante, que l'intelligence de son personnage principal a su réunir autour de lui, afin d'accéder au bien-être d'une existence heureuse et paisible,
Définitivement sublime.
Bouillonnant de vie, pétri d'humanité, rythmé de bout en bout de multiples péripéties, ce roman se dévore avec gourmandise.
Le lieu principal ?
La cuisine d'un bouchon lyonnais, ce qui est assez rare et original pour le signaler, (ce sujet n'étant pas fréquent en littérature ado).
Ismaël,
15 ans, à la limite de la délinquance, y est parachuté en tant que stagiaire, ce qui va profondément transformer sa vie
Avec son écriture fluide mais soignée, pétillante et pleine de charme, cette histoire aux nombreux thèmes abordés se lit d'une traite, chaque page réservant une occasion d'éprouver un sentiment ou une émotion différente.
Les personnages sont hyper réalistes, de ceux que l'on pourrait croiser n'importe quand dans nos vies, ils ont une épaisseur, et aucun d'eux ne laisse indifférent.
Ouvrez les portes du « Baron Perché » et laissez-vous porter par les événements, le divertissement est garanti.
Quelle jolie découverte que cet album réussi en tous points !
Il le doit en premier lieu à l'originalité de son sujet, puisque l'héroïne de l'histoire, qui en est aussi la narratrice, s'appelle Eva, mais est une cage d'ascenseur...
Un sujet propice à explorer, étant donné le nombre incalculable
de personnes qu'elle voit continuellement entrer dans sa cabine, chacune étant en soi une histoire.
Agrémenté d'illustrations aussi fines qu'expressives, et assorti d'un CD qui met en valeur le texte en chansons et musique, cet album est le compagnon indispensable de vos vacances, idéal pour tromper l'ennui d'un long voyage, en voiture par exemple.
La plume est alerte et soignée, l'histoire est originale, pétillante et démontre que, à chaque échelle, une communauté gagne dans l'échange et la bienveillance
La mise en page est inventive, la musique excellente, et les voix, de la narratrice, des chanteurs et chanteuses sont incroyablement naturelles et pleines de vie.
C'est drôle, ça swing, et, cela mérite d'être souligné, l'album est un coup de cœur de l'Académie Charles Cros.
Le choix des éditions Mangetsu d'entamer la renaissance éditoriale des œuvres de Junji Itô par son Tomié n'a rien d'un acte anodin. Après tout, 24 ans de sa vie traverse cette succession de courtes histoires horrifique, toutes reliées par un être à la beauté diaphane, voire inhumaine : Tomié,
une jeune femme démembrée par les élèves de sa classe et devenue un esprit vengeur inarrêtable.
Long de quelques 750 pages, cette intégrale nous offre l'opportunité de revenir sur l'un des personnages phares de la carrière de celui qu'on surnomme sans hésitation le maître de l'horreur japonais.
La carrière de Junji Ito
Digne héritier de Kazuo Umezu (ses œuvres sont édités chez nous au Lézard Noir), Junji Itô démarre sa carrière créative par une volée de pages mettant en place la légende de Tomié, qui dessinent déjà les contours d'un personnage iconique. Le temps d'une mention honorable à un concours de manga grâce à cette courte histoire, et voilà que la motivation nécessaire au lancement de sa carrière trace son chemin dans l'esprit du prothésiste dentaire. Le phénomène Itô est lancé, et sa carrière nous abreuvera de créations illustres de l'horreur japonaise, comme une certaine Spirale, ou de démons facétieux comme un certain Soichi.
En découvrant les diverses chapitres servant de bases à Tomié, on découvre donc en parallèle l'évolution graphique du mangaka : d'abord brouillon, le trait propose vite des visages plus affinés, et une horreur toujours plus graphique. Pourtant, si les premiers chapitres peuvent rebuter, on y trouve pourtant déjà les graines d'une horreur hypnotisante et visuellement marquante.
Tomié, femme fatale
Quant à la fameuse Tomié, difficile de faire état de tout ce qui en fait un personnage phare de l'horreur japonaise. Sa filiation évidente aux mythes des yokai et autres esprits vengeurs participe déjà à lui donner une aura réelle et impalpable, dont les motivations sont aussi brumeuse que l'esprit des hommes cherchant à s'accaparer l'attention de cette femme fatale. Pourtant, son charme ensorceleur se couple à une vanité sans pareille mesure, toujours plus avide d'attention et de preuves matérielles afin que l'élu choisi puisse espérer garder une maigre place dans le cœur moribond de Tomié. C'est pourtant cette addiction délirante qui pousse ces hommes à finalement tuer l'objet de tous leurs désirs et fantasmes dans un carnage sanglant aux victimes collatérales toujours plus nombreuses.
Il faut dire que Tomié se répand comme un virus, contaminant sang, peau, murs et autres environnements, incapable de véritablement mourir et toujours en recherche d'une nouvelle victime. C'est d'ailleurs cette composante virale qui donne lieu à une succession de scènes graphiquement somptueuses, où le body horror fait loi. Les jeunes femmes se révèlent être le seul rempart entre Tomié et la fin d'un monde, même si son influence semble se restreindre à de petits rassemblement sectaires en son honneur.
Il ne faudra cependant pas attendre de véritable conclusion à l'histoire de Tomié et à ces 24 ans de traque, Itô préférant nous laisser dans le doute de sa disparition totale...
Après tout, ne dis t'on pas que le Mal incarné ne peut jamais véritablement mourir ?
Gunnm se situe dans un futur.
Un futur où le paradis, le cité blanche d'Ivoire de Zalem, trône en maître au dessus de nos têtes et où en bas se vit un enfer au quotidien, dans une décharge suintant l’acier ou, tel Icare, les cybernisés de la décharge se brûlent s'ils tentent d'approcher
Zalem.
Dans ce futur, un beau jour, du haut de Zalem, tombe un ange, un parangon de vertu et de beauté. Son nom était Yoko, elle s'appellera désormais Gally.
Sur les conseils de son "père", Ido, elle tente malgré son amnésie, de découvrir qui elle est vraiment. Cet être de vertu et de douceur, au visage de poupée, se trouve pourtant rapidement aspiré dans un maelström d'extrême violence, à mesure qu'elle tente de mener une vie paisible. Elle se rend compte d'une chose : c'est au cœur du combat et du dépassement de soi, qu'elle pourra espérer retrouver ses souvenirs perdus. Que ce soit au coeur des arènes d'un sport ultra violent nommé le Motorball où dans les plaines arides jouxtant la Décharge, préparez vous à être emporté dans un récit sous haute tension, à la recherche des souvenirs de Gally et dans sa quête d'un futur meilleur. Dans un enchaînement ininterrompu de combats, elle devra gravir les marches et protéger ceux qu'elle aime pour espérer trouver et comprendre la vérité.
Dans un style graphique précis et dynamique, Yukito Kishiro nous embarque dans un récit cyberpunk qui a rapidement su graver dans le marbre son importance majeure dans le genre. Si les scènes de Motorball sont dessinée d'une main de maître, alliant une sensation de vitesse et de dynamisme à outrance, l'auteur maîtrise tout autant les paysages en double page. L'alliance improbable entre arts martiaux, chi, armes de tout genre et corps cybernétique aux dimensions titanesques donne un cocktail détonnant dans Gunm.
Si de notre être, il ne reste plus que boulons, écrous et système informatique, sommes nous encore des êtres conscients ? Au fil du manga, on y découvre des êtres d'une laideur et d'une difformité indescriptible, qui semble prêts à être à 2 doigts d'exploser sous la charge de leurs modifications corporelles. Dans Gunm, la notion de cyberniser son être est poussé à son paroxysme. On va ici bien plus loin qu'un simple bras bionique ou un œil, mais jusqu'à changer l'entièreté de son corps pour dépasser des dimensions classiques ! Certains personnages ressemblent alors à des animaux quand certains ne sont alors plus que des éléments interchangeables dont on utilise les oreilles ou même le visage comme d'un baume pour faire fonctionner la grande roue du système.
Dans ce marasme d'acier donc, certaines réponses émergent et c'est à nous, lecteur, d'en interpréter le contenu.
Avec pour toile de fond la ville de Ankh Morpork dévorée par les flammes, voici que débute mon immersion dans l'une des saga les plus importante de la littérature fantasy contemporaine : Les Annales du Disque-Monde, par Terry Pratchet.
L'une des pires espèces que le Disque ait jamais pu engendrer,
le Touriste, se retrouve en compagnie du pire mage jamais connu, Rince-Vent. À eux deux et ballottés par les désirs du Destin (le dieu, pas le concept abstrait), ils vont alors vivre pléthore de mésaventures, et permettront au lecteur néophyte de découvrir tranquillement l'univers du Disque et ses multiples règles improbables et chaotiques.
Première partie d'un diptyque d'une grande aventure dont la suite est Le Huitième Sortilège, cette entrée en matière pose rapidement et de manière compréhensible ses bases et ses prétentions, ce qui permet une entrée en douceur et avec beaucoup de plaisir. Un des éléments majeurs de ce tome est la découverte de la huitième couleur primordiale, l'octarine, qui tire surtout sur un mauve verdâtre en fait, et qui émane telle une radiation des phénomènes magiques. Découpé en quelques aventures, ce premier opus possède déjà plusieurs des éléments clés de l'écriture Pratchet.
Le Manuel du Sorceleur vous propose de suivre l'histoire (non canon) du Sorceleur Eikatz afin de tout savoir sur l'univers créé par Sapkowski : lancement d'un Signe, préparation des potions, l'histoire des différents royaumes ou même reconnaître les divers monstres qui tapissent l'obscurité des
sentiers battus... The Witcher n'aura plus aucun secret pour vous.
Ce beau livre à la couverture toilée est donc mené par Alain Puyssegur, déjà rompu à l'exercice avec son travail sur le Codex du Sorceleur. Il donne vie à un guide de lecture hybride, mêlant fiction et documentation riche sur un monde qui l'est tout autant, et les 80 illustrations détaillées de Mathilde Marlot, toutes en vert pantone, se mêlent parfaitement à l'esprit "carnet de bord".
Avec un didactisme sans failles, Puysségur nous accompagne sur les routes pierreuses où les monstres rôdent, dans le cœur de villes iconiques telle que Novigrad, mais aussi dans l'antre des sorceleurs, jusqu'à alors tenue secrète. L'illustratrice s'approprie avec beaucoup de talent le bestiaire et les environnements de The Witcher, là où pourtant il y a eu un foisonnement d'artistes variés ayant déjà posé leur pierre à l'édifice.
Ce Manuel est donc un indispensable pour tous les fans du the Witcher, mais aussi pour ceux désireux de se plonger dans l'univers par un autre biais que celui des romans ou des jeux vidéos.
A l'occasion du trentième anniversaire du mythique chasseur de créatures à la peau rouge, Hellboy, la maison d'édition Delcourt ressort une intégrale inédite contenant le premier volet de ses aventures ainsi que l'intégralité de ses courts récits. Retour sur cette figure majeure de l'histoire
des comics, sorti de l'imaginaire de Mike Mignola et sur comment tout a commencé.
L'histoire d'Hellboy prend pied dans notre monde, vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Invoqué par Raspoutine en personne, le jeune démon rejoint finalement les américains pour devenir l'enquêteur paranormal le plus efficace du monde. Mais les échos de son passé le rappellent à une question primordiale et à laquelle il n'a jamais trouvé réponse : qu'est-il réellement ?
Aux côtés de l'homme poisson Abe Sapien et de la pyrokinésiste Liz Shermann, les Germes de la destruction ouvre le bal à une salve graphique digne du grand Mignola, où notre démon au bras de pierre résout meurtres étranges, phénomènes surnaturels et menaces cosmiques avec un sens de la répartie unique.
Tout en cubisme et en tons épais, tout en aplats et en symbolique, il explore un folklore aux visages multiple, de la Norvège à l'Irlande profonde afin d'offrir témoignage de sa fascination pour les légendes et mythes du monde entier.
Mais au-delà du graphisme soigné au scalpel de Mignola, il y a aussi l'influence lovecraftienne savoureuse qui plane tout du long des aventures de Hellboy, que ce soit dans son panthéon d'entités cosmique comme dans la construction narrative des courtes histoires qui rappelle fortement les histoires d'horreur de notre cher Lovecraft.
Incontournables et palpitantes, les aventures de notre cher Hellboy fascinent encore de par leur complexité et leur graphisme marquant. Il ne reste plus qu'à vous plonger dans cet intégrale à corps perdu !
C'est en partant d'une histoire d'ogres affamés que le duo Fabien Vehlmann / Jean Baptiste Andreae imagine celle de la petite Trois-Fois Morte et de son aventure au cœur de la montagne des Ogres, la Dent du Chat. Ce royaume fantastique n'a cependant que son apparence pour émerveiller, car en son
sein, des milliers d'enfants humains sont servis en apéritif afin de satisfaire une clientèle toujours plus avide de repas d'exception. Afin de sauver ses amis, Trois Fois Morte devra rivaliser d'inventivité afin de survivre et de s'échapper de ce royaume tiré des plus grandes peur enfantines.
Pour une première réalisation, le duo Vehlmann / Andreae fait des merveilles d'orfèvrerie graphique en proposant un conte pour adulte d'une beauté époustouflante. La vaste palette de couleurs permet d'épancher notre soif d'un imaginaire dense, où se côtoient des créatures de tout bords au sein d'un même projet : celui de préparer des plats de luxe à une clientèle dont le gigantisme va de pair avec leur appétit.
Tandis que l'on arpente les vastes décors de cuisine aux côtés de notre héroïne de conte, La Cuisine des Ogres déroule une fresque incisive des opulences de l'élite bourgeoise, à l'image de ces ogres insatiables exploitant une main d'œuvre pour l'éternité. Mais l'imagerie féerique perdure, permettant d'apprécier une quête initiatique et tragi-comique de haute volée, rappelant par plusieurs aspects l'expérience du jeu vidéo Little Nightmare, qui explorait les peurs enfantines en nous faisant incarner un petit être face à d'immenses créatures gloutonnes.
On a désormais qu'une hâte : explorer à nouveau les recoins de ce monde fourmillant de détails et de créatures en tout genre aux côtés de Trois Fois Morte !
La prometteuse You Chiba, star montante du Jump +, s'amuse avec les codes de la comédie romantique (genre phare de la scène manga) afin de délivrer une histoire survitaminée pleine de flingues, d'amour et d'enfants à choyer !
Non, le surréalisme n'a pas été un mouvement/une mode artistique parmi d'autres, mais une façon de repenser tout l'humain et son rapport au monde, un tentative de trouver/retrouver la vraie vie.
L'année où l'on fête, en France, les cent ans du premier manifeste surréaliste, il serait bon
de lire/relire, dans cette nouvelle édition augmentée, ce bel et percutant essai d'Annie Le Brun.
Avec sa verve habituelle, l'autrice nous invite à fuir la mainmise sociale sur les puissances de l'imaginaire, de la poésie et de l'amour. Fuir l'enfermement dans lequel on voudrait nous assujettir, et retrouver, à travers le désir, le goût de l'errance et de l'éperdu.
Nous sommes une civilisation des voyageurs. Mais avons-nous déjà réfléchi à ce fascinant phénomène qu'est le voyage ?
Voici un livre sui generis. L'autrice y raconte ses voyages, certes, mais ce sont surtout ses désagréments qu'elle veut nous partager. On traverse ainsi la Chine, les Caraïbes,
l'Afrique (quel récit!), une partie de la Russie et un certain Israël.
Drôles, intelligents, remplis d'une passion et d'une force de vie qui méritent notre admiration, ces récits vous accompagnerons lors de vos prochains voyages d'été ou d'hiver, et vous ne vous lasserez pas de ces pages bouillonnantes.
L'histoire, en elle-même, est cruelle, mais c'est avant tout un véritable plaidoyer.
Pour tous ceux qui sont indépendants d'esprit, pour tous ceux qui ont le courage de leurs opinions, qui résistent à la tyrannie d'où qu'elle vienne, cet album leur rend justice, sous la forme d'une fable certes,
impitoyable, mais dont la poésie plane de bout en bout.
Quoi de plus beau en effet, de plus innocent, de plus léger que le chant d'un oiseau ?
Quoi de plus détestable qu'un roi qui méprise son peuple, au point de le faire se coucher, (au propre comme au figuré!) devant lui ?
Le style dépouillé, élégant, est accompagné pertinemment d'illustrations tout à la fois insolites et splendides.
A découvrir, dès 8/9 ans.
Autre petite merveille de Jacques Goldstyn, un petit album « coup de poing » tellement éloquent en si peu de mots...
Il suffit de regarder les illustrations pour être immédiatement dépaysé et comprendre le contexte de l'histoire.
Magnifique, et comme d'habitude fortement poétique.
L'un des privilèges de notre métier de libraire, c'est la rencontre.
Celle d'un auteur génial ou d'un illustrateur merveilleux.
Quand ces deux qualités se fondent en une seule personne, alors c'est le bonheur.
Après «Croki», « »Le monde de Maxime», et « Le tricot », j'avais envie
d'aller plus loin dans les créations de Jacques Goldstyn.
Et je ne suis pas déçue.
« L'arbragan », c'est l'histoire d'un petit garçon solitaire et proche de la nature.
C'est lui que se raconte, en peu de mots, mais en de nombreux détails grâce aux illustrations fines et enjouées de l'auteur.
Tout est spontanéité, humour, poésie, en un mot, charme, dans ce petit album à découvrir sans tarder.
Dès 4 ans.
Selon Nietzsche, nous devrions étudier l'histoire, non pas comme un luxe superflu qui paralyse l'activité, mais pour servir la vie.
C'est ce que nous propose cette passionnante chronique – subtile, nuancée, profonde – de l'Allemagne entre les années 1945 et 1955, décennie d'un effondrement
et d'une reconstruction impressionnantes. (On y découvre, entre autres, que "La route", de Cormac McCarthy, n'a rien ou presque rien inventé : les Allemands ont vécu à la fin de la deuxième guerre des horreurs semblables à celles décrites dans le roman.)
Une lecture indispensable pour mieux comprendre notre temps, mais aussi l'humain lorsqu'il est sous les feux de la détresse et de la faim.
Un album qui démontre la raison d'être des chiens guides d'aveugles.
Alphonse croupit dans un chenil.
Loin d'être esthétiquement parfait, il n'attire pas vraiment les offres d'adoption.
Et, comme tous les toutous, son seul but dans la vie, c'est d'être aimé d'un humain (ou d'une humaine).
Découvrez
sa jolie rencontre avec Clara.
C'est simple et touchant, et Alphonse est craquant...
Un album comme je les aime, à la plume ciselée, à l'humour ravageur, qui se manifeste également dans ses croquis aquarellés, merveilleusement expressifs et pleins d'esprit.
Dans un monde uniforme, où rien ne dépasse, où les gens courbent l'échine, Croki est un petit garçon qui détonne :
Il
a de l'instinct, des idées, de l'audace.
Ce qui malheureusement l'isole.
Mais grâce à l'amour de ses parents, à sa joie de vivre, à son talent, et à quelques « autres » qui lui ressemblent, son avenir s'annonce
heureux.
Un hymne à la différence, à la fantaisie, à la créativité.
Épatant.
Le livre de cuisine parfait et "sans prise de tête" :
-idéal pour les repas de famille et les grandes tablées,
-pour cuisiner à l'avance,
-pour limiter la vaisselle à laver...
en un mot, pour avoir des plats complets et rapides à faire avec un principe ultra-simple : je pose sur ma plaque
les ingrédients préparés, j'enfourne et c'est prêt!
*jeu de mots obligatoire pour vendre ce livre...
Ne serait-ce que pour apprécier la « bonne bouille » de Nénette, on se doit d'ouvrir ce classique de Claire Lebourg, peut-être son album le plus connu.
Avec poésie et humour, elle y relate, à sa manière et c'est bien ce qui fait tout le piquant de l'histoire, une deuxième vie pour Nénette,
femelle orang-outan bien connue des parisiens, puisqu'elle fut durant des années l'une des attractions du Jardin des Plantes.
La finesse et la malice du texte et des illustrations de l'auteure frisent la perfection.
Mais avec Claire Lebourg, on y est habitué !
En ces temps de morosité ambiante, rire est un luxe, mais s'offrir
« Le crocodile à grandes dents » reste abordable.
Alors pas d'hésitation, pour une bonne rigolade en famille, découvrez l'histoire de ce crocodile qui, sous son air légèrement niais, a cependant un esprit
des plus belliqueux...
Elle va ravir autant celui qui la lit que celui qui l'écoute !
Excellent, dès 4 ans.
Une nouvelle fois, Gary D.Schmidt m'a « cueillie » dans ce nouveau roman splendide, inclassable.
Difficile de ranger cet auteur dans des cases toutes faites, et c'est là sa richesse.
Il détonne, parmi les auteurs de romans ados, leur insufflant à chacun un supplément d'âme.
Par son écriture,
atypique, merveilleusement fluide, qui nous donne à chaque fois l'impression d'être dans la conscience de ses personnages,
Par la beauté et la générosité de ses histoires, pétries de romanesque, de jalons historiques, d'idéal, de rencontres littéraires,
Par l'épaisseur et l'humanité bouleversante qui se dégagent le plus souvent des personnages, car même lorsqu'ils sont détestables, ils méritent une étincelle de compassion,
Par leurs traits d'humour constants qui donnent de la légèreté au propos ou aux situations,
Chez Gary D. Schmidt, rien n'est mesquin, l'altruisme est au cœur de tous ses livres, et, quand arrive le moment fatidique où se profilent les dernières pages , on ne peut s'empêcher d'éprouver, cependant, un véritable sentiment de plénitude...
Comment la grande histoire façonne-t-elle notre quotidien ? Comment la langue, asservie aux slogans politiques, nous interdit-elle l'accès au plus intime ? Existe-t-il encore, l'intime ? Comment mettre des mots sur – l'insondable ? Et comment, en nommant les sentiments, ne pas les tuer ? Le
point de rencontre entre le vécu et son double, le récit, peut-il donner accès à la vérité ?
Voici quelques unes des questions que soulèvent ce texte dense et rigoureux (c'est la règle chez l'autrice), longue quête exploratoire d'une enfance perdue dans la densité brumeuse d'un passé qui fâche.
« Comment sommes-nous devenus, ce que nous sommes aujourd'hui ? »
À lire à côté de "Histoire d'un Allemand".
Arrêtez, pour quelques jours, vos romans, vos livres de poèmes, et toute autre lecture ! Car voici un texte à ne surtout pas rater.
Récit autobiographique mêlé à une réflexion historique profonde, lucide, critique, nous voilà plongés dans les presque paisibles et progressistes années
d'avant 1914, dans les folles années 1920, et dans celles, troublantes, bouleversantes, criminelles, des deux guerres mondiales.
Avec une maîtrise subtile du rythme, de la modulation, Stefan Zweig nous tient en haleine de page en page et tout le long de son dense et bouleversant récit.
Un récit capital pour comprendre le XXè siècle, son drame et ses horreurs, que même Shakespeare n'aurait pu imaginer.
Arrêtez, pour quelques jours, vos romans, vos livres de poèmes, et toute autre lecture ! Car voici un texte à ne surtout pas rater.
Récit autobiographique mêlé à une réflexion historique profonde, lucide, critique, nous voilà plongés dans les presque paisibles et progressistes années
d'avant 1914, dans les folles années 1920, et dans celles, troublantes, bouleversantes, criminelles, des deux guerres mondiales.
Avec une maîtrise subtile du rythme, de la modulation, Stefan Zweig nous tient en haleine de page en page et tout le long de son dense et bouleversant récit.
Un récit capital pour comprendre le XXè siècle, son drame et ses horreurs, que même Shakespeare n'aurait pu imaginer.
Pauvre hibou !
N'ayant pas compris qu'il fait partie de ces espèces qui, en général vivent la nuit, il s'obstine à vouloir faire comme les autres.
Par conséquent, toutes ses tentatives de récupération se révèlent infructueuses.
Fort heureusement, la rencontre d'un personnage de bon conseil
va lui faire comprendre l'essentiel :
Chacun vit au rythme qui lui convient !
Un amour d'album, à la mise en page récréative, puisque le texte et les bulles se côtoient, aux illustrations fabuleuses, et raconté de manière exquise.
A ne pas manquer,
dès 3 ans.
Comment passer d'une bienheureuse oisiveté, confortablement installé sur un coussin en soie,
aux péripéties des plus audacieuses, liées à une aventure en milieu hostile, quand on est un chien
« de la haute » !...
Rire assuré grâce à la fantaisie débridée des deux compères
aux manettes de cet album rigolo :
texte et illustrations, tout y est fort réussi et extrêmement divertissant.
Génial, dès 4 ans.