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Je vous le dis tout de suite, Supernova c'est une tuerie, un énorme coup de cœur ! C'est même ma meilleure lecture de 2023 ! Et pourtant, j'en ai lu des romans super chouettes cette année !
Dans ce roman, on découvre le personnage de Cassiopée menant une vie plutôt banale et sans intérêt
lorsqu’un jour tout la guide vers l’Académie des Constellationnistes de Londres, une Académie dont elle ignore tout de son existence. Et pourtant, tout porte à croire qu’elle y est liée grâce à son médaillon légué par sa mère...
En effet, ce jour-là, en travaillant au musée, elle va suivre un groupe plutôt ordinaire au premier abord et qui se révèle être finalement particulier car tous les membres présents possèdent également un médaillon semblable au sien. En les suivant, elle va traverser un autre monde : celui des Constellationnistes, un monde où les êtres sont catégorisés par leur signe astrologique.
A partir de ce jour, la vie de Cassiopée va changer du tout au tout et ce qu'elle va y découvrir changera à jamais son existence, quitte à y laisser son cœur.
Il n'y a rien de pire que la trahison.
« Supernova » est un roman captivant qui m’a rappelé indéniablement mon amour pour les romans fantastiques. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas réellement eu de coup de cœur pour un premier tome depuis « Gardiens des cités perdues » et « Nevermoor » !
J'y ai d'ailleurs retrouvé tous les ingrédients appréciés lors de ma première lecture de « Gardiens des cités perdues » : un personnage solitaire mais spécial qui ne le sait pas encore et qui se pose énormément de questions, un univers magique avec une école spécifique, des amis sur qui compter, un cœur qui balance, des complots et des trahisons.
Dans ce premier tome, nous découvrons Remy alias Remini, la dernière sorcière rouge de son peuple menant une vie secrète depuis le massacre de sa famille. Seulement, l'arrivée d'un prince-fae du nom de Hale risque de tout compromettre et bouleverser la vie de Remy en remettant en question tout
ce qu'elle croyait. Pour survivre, elle devra l'aider à retrouver les trois artefacts les plus puissants de son royaume. Seulement, elle est loin d'y arriver toute seule et devra aveuglément faire confiance à Hale.
Quand apparaître sous un autre profil peut tous les sauver...
Un premier tome exaltant, haletant, prenant, rempli de rebondissements. Une fois au cœur du périple, on ne s'arrête plus ! Il y a tellement de tension par moments qu'on en a le souffle coupé ! Remy ne se laissera pas marcher dessus, elle est déterminée à réussir sa mission quitte à y laisser sa propre vie...
Y arrive-t-elle ? Et si oui au péril de combien de vies ?
Un premier tome réussi. Vivement la suite !
Dans cet album, l'autrice aborde la thématique du temps à travers les émotions d’un enfant en quête de lui-même. Grandir c’est passé par différentes émotions au quotidien tout comme file une journée, le temps change et ne se ressemble pas. Et pourtant chaque changement est important pour
se construire et s’épanouir.
Un album bienveillant sur les changements d'émotions.
Dans ce premier tome, on découvre Avery suite à une réussite jamais égalée à un test d’anglais. Pour Avery, c’est une première et cela ne manquera pas d’être remarqué car personne n’avait réussi jusqu’ici. Le proviseur l’accusera directement de tricherie.
Ainsi pour prouver sa
bonne foi, elle repasse le test le jour-même.
Lors des résultats, ce fut incontestablement une double réussite. Seulement, cette nouvelle se présenta sous un nouveau jour : on lui annonce que Mr Hawthorne qu’elle ne connaît absolument pas l’a mandaté sur son testament sans préciser la nature de celui-ci et qu'elle fait partie des héritiers choisis.
Elle découvrira alors qu'elle est l'unique héritière et qu'elle a été choisie pour mettre un terme à tout ce jeu.
Seulement, pour Avery, le jeu ne fait que commencer...
Dès le début, on est embarqué dans l’histoire. Le style est très fluide et prenant. On n'a aucune envie de s’arrêter avant de savoir la vérité et surtout d'avoir la réponse à cette énigme. Seulement, en accompagnant Avery dans cette aventure, on se rend compte qu'une énigme en cache une autre et que pour atteindre celle qui finalisera le jeu, il faudra traverser un long fleuve qui ne s'annonce pas du tout tranquille...
Mais Avery est un personnage authentique, mystérieux et surtout stratégique qui ne se laissera pas marcher sur les pieds.
Seule la réussite compte. Mais est-elle prête à en payer le prix ?
Un thriller haletant, très bien mené et ficelé ! Un véritable page-turner !!!
Dans ce roman, on sait dès le début que quelque chose de tragique va se passer et malgré quelques espoirs, le drame frappe vite.
En effet, dans ce roman, on suit Léa athlète de haut niveau en basket qui va voir sa vie bouleversée, chamboulée en un rien de temps.
A peine vient-elle d’avoir
la réponse pour intégrer l’Insep que son rêve s’effondre. Léa vient de perdre son père. En deux secondes, sa vie n’a plus d’enjeu. Les deux seules choses qui faisaient vibrer son quotidien ne sont plus qu’une illusion. Léa ne verra plus jamais son père et ne pourra plus jamais jouer au basket.
Comment reprendre goût à la vie quand on a perdu l’essentiel ?
Comment se remotiver et avoir envie d’avancer ?
Comment remonter la pente lorsque l’on a perdu un être cher ?
Léa va se buter sur d’autres chemins, bien plus périlleux, et rencontrer d’autres personnes qui lui permettront un certain temps de se retrouver dans sa bulle. Oui mais à quel prix ? En jouant, Léa met en péril sa vie. Si elle ne peut plus jouer c'est parce qu'elle souffre du syndrome de Marfan : une maladie génétique.
Ce roman est un véritable ascenseur émotionnel, il nous fait vivre incontestablement les montagnes russes. On s'y jette à cœur et à corps perdu sans hésitation. On est pris dedans avec la gorge nouée à chaque page tout en se laissant bercer par l'humour des personnages.
« Le syndrome du Spaghetti » est un roman intelligent sur la perception des émotions face au deuil à travers ses différentes étapes, sur la maladie mais aussi sur l’effondrement des rêves.
PS : Marie Vareille a écrit ce roman en hommage à son père qui lui-même est victime du syndrome de Marfan ainsi que Marie elle-même.
Qui de mieux que le vampire le plus célèbre pour parler de son pays : la Roumanie !
Une jeune femme artiste retourne dans la maison de son enfance, dans la ville de B. au cœur les Carpates.
Mais déjà des choses étranges se passent, elle a le sentiment de changer et ressent une présence autour
d’elle. Puis un corps est retrouvé dans la crypte familiale et c’est toute la ville qui est en émois.
Entre rêves et réalité, Dana Grigorcea dépeint ce qu’a été le régime totalitaire de Ceausescu et l’après, ravivant les grandes heures de l’histoire roumaine par l’intervention du mythe de Dracula ou Vlad l’Empaleur.
Une superbe utilisation du fantastique au service de propos plus profonds sur l’Histoire d’un pays et de ses habitants.
Je me suis complètement laissée emporter par ce récit à l’ambiance gothique et moderne parfaitement maitrisée. On est comme fasciné par cette lecture ne sachant pas où elle va nous mener et cela fonctionne à merveille.
Une très belle découverte pour ce singulier roman de la rentrée littéraire, à ne pas manquer !
Magnifique roman qui nous plonge dans les secrets d’une famille, celle de Byron et Benny, frère et sœur et de leur mère Eleanor.
Des plages caribéennes au Royaume-Uni, des années 60 à aujourd’hui, commencer ce récit c’est se laisser porter par la vague et partir à la rencontre de «
Ma », de son histoire et de l’héritage qu’elle lègue à ses enfants.
Avec habileté, alternant passé et présent, Charmaine Wilkerson tisse une incroyable histoire familiale. Au décès de leur mère, B&B qui ne se parlaient plus, sont contraint de se retrouver pour écouter le message enregistrer par leur mère. Et l’histoire qu’ils vont entendre bouleversera à jamais leur existence.
Il y sera question de transmission, des origines, de sacrifice, d’amitié, de violences, de construction identitaire…
Un fil rouge viendra lier tous les secrets révélés : le « Black cake ». Une recette caribéenne, aux racines multiculturelles, transmise par Eleanor, symbole de souvenirs d’enfance, du passé et de l’avenir familial.
Un roman riche, émouvant et tendre, qu’on ne lâche pas avant la dernière page.
Une dystopie comme un uppercut en pleine face, un réalisme glaçant.
Margaret Miu est une poétesse américaine d’origine asiatique. Elle et sa famille vivent dans une Amérique contrôlée par le PACT, une loi visant à protéger par tous les moyens la culture et les traditions américaines au
point d’interdire certains livres, de retirer des enfants à leur parent...
Bird ne sait pas ce qu’est devenue sa mère depuis trois ans, jusqu’au jour où il reçoit un curieux message…il se lance alors à la recherche de Margaret.
Porté par une écriture poétique et touchante, Céleste Ng nous propose un texte perturbant de réalisme, poignant et qui emprunte à des évènements passés et actuels.
Arracher des enfants à leur famille pour les « rééduquer » est un procédé qui a été utilisé auprès des natifs amérindiens mais aussi des enfants aborigènes d’Australie.
Quand un état totalitaire se met en place, l’art est toujours pris pour cible. Retirer des livres de la circulation, déterminer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas… tout cela n’est malheureusement pas nouveau. C’est d’ailleurs ce qui se passe aux Etats-Unis avec des livres retirer des écoles et bibliothèques.
L’autrice exprime parfaitement tous les mécanismes permettant l’installation d’un régime basé sur la peur et la haine de l’autre. Elle met également en avant l’importance de la littérature et de la transmission.
Un récit tout en profondeur et émotion, un roman qui devrait être recommandé dans les lycées au même titre qu’un « Fahrenheit 451 » ou « 1984 ».
L'anti-magicien fait partie de ces sagas dont on n'entend pas beaucoup parler mais qui sont excellentes. Alors, bien sur, je vous vois déjà : encore une saga avec des magiciens... Oui mais non. Je vous arrête tout de suite. Cette saga est hors du commun puisque l'auteur a décidé de narrer une histoire
avec un anti-magicien. Eh oui, un magicien sans pouvoirs magiques comment est-ce possible ? Ça, je vous laisse le plaisir de le découvrir. D'ailleurs, pourquoi l'auteur a-t-il choisi d'écrire une saga avec un anti-magicien ? Tout simplement parce que quand il était jeune, il rêvait d'être exceptionnel et avoir des pouvoirs magiques mais il s'est vite rendu compte que ce n'était pas le cas. Pourtant, est-on insignifiant pour autant ? Bien sûr que non et c'est ça que l'auteur a voulu explorer avec le personnage de Kelen.
Ainsi, dans ce premier tome, on découvre le personnage de Kelen qui est un anti-magicien. Il ne possède pas de magie et c’est difficile pour lui de faire croire le contraire quand son père est le plus grand mage. Alors pour s’en sortir et participer à la première épreuve pour devenir mage, il fait appel à son bon sens en détournant les sorts de ses adversaires à son avantage. Malheureusement pour lui, sa sœur va vite le trahir et prévenir tout le monde qu’il triche.
Suite à ça, Kelen se retrouve alors dans une situation critique et difficile car pour lui c’est inimaginable de ne pas pouvoir devenir un mage quand on vient d’une lignée de magiciens puissants...
Cette révélation n'est que le début des ennuis, pour lui et sa famille...
Amateurs de magie, de manipulations, de conspirations, de fantasy, de ruse, de faux semblant et de contes &légendes, cette saga est faites pour vous ! N'attendez plus et découvrez la ! Si vous passez à côté, vous raterez quelque chose dans votre vie !
Ne passez pas votre chemin sur ce livre !
Je vous le dis tout de suite : ceci n'est pas un livre de c**.
C'est un roman fort en émotions, terriblement intense et sensuel.
En surf comme en amour il y a des règles. Mais par moments rien ne se passe comme prévu et Loue va tenter de nous expliquer
son histoire à travers différentes lettres, toutes adressées à son amie Josée.
Dès les premières lettres, on sent que quelque chose ne va pas, que quelque chose a mal tourné. Loue nous parle beaucoup de son amour pour le surf mais aussi de ses désirs charnels.
Le surf c’est comme l’amour, ça se construit par étapes.
Tout est une question de sensation, de ressenti.
« This is not a love letter » n’est pas qu’une simple confession, c’est également une histoire de vérité, d’un silence brisé. On y parle d’amour comme de surf mais aussi des premiers émois, des premières fois, du consentement et des choses qui dérapent : le viol, le suicide, les réseaux sociaux, le sentiment de honte et de rejet.
Un roman profondément humain, engagé et féministe.
Non c’est non. On l’oublie trop souvent.
Dans cet album, nous découvrons Lily & Moira, deux sorcières complètement différentes mais pourtant inséparables.
D'un côté, Lily réussit tout ce qu'elle fait. La magie est en elle.
De l'autre côté, Moira rate tout ce qu'elle entreprend. Elle n'a pas cette petite part de magie et n'a pas
du tout confiance en elle et cela se reflète sur son moral et sa magie.
Seulement, force est de constater que pour réussir à posséder cette magie, il faut croire en soi et rester celle que l'on est vraiment.
« Nul besoin d'être parfaite, il me suffit d’être moi-même »
« La magie des sorcières » est un album qui n'hésite pas à mettre l'accent sur l'importance d’être soi-même, de croire en soi afin de se réaliser pleinement et de réussir ce que l'on veut dans le but de donner le meilleur de soi.
Dans cet album, on découvre une princesse férue de lectures, dévorant chaque jour un peu plus une nouvelle histoire, portant des baskets et n'attendant pas en vain un preux chevalier. Contrairement à ses parents qui en cherchaient un désespérément jusqu'au jour où elle leurs prouva qu'elle n'en
avait pas besoin...
Son altruisme sauvera tout le royaume et sa passion pour la lecture rendra les méchants plus gentils et doux.
« La petite lectrice » est un album indispensable, sous ses airs féministes, n'hésitant pas à casser les codes et à démystifier le mythe de la princesse et des amoureux solitaires des livres.
Un album profondément enrichissant permettant à chacun de cultiver son imaginaire et développer ses compétences aux quotidiens grâce à la magie de la lecture.
Dans ce roman, on va suivre le personnage d'Amy, seulement âgée de 14 ans, qui va être plongée du jour au lendemain, dans un monde post-apocalyptique où des créatures vont la traquer jour et nuit sans relâche jusqu'à son dernier souffle... Seulement, Amy ne sera pas seule lors de son aventure
et cela va tout bouleverser...
Et vous, seriez-vous capable de faire preuve d'autant de sang-froid alors que le monde autour de vous s'effondre en laissant place à une invasion de créatures ?
Un premier tome captivant, prenant, perturbant, angoissant où la détermination, le silence et le courage permettront de survivre dans un monde désespérément vide (ou presque).
Un mélange entre « la 5eme vague » et The Walking Dead.
Coup de cœur pour ce premier roman !
J’ai adoré l’ambiance délicieusement rétro des années 80, les références distillées judicieusement tout au long du récit (k7 audio, films d’horreur, films et musiques cultes… : La maison du diable, Les innocents, L’invasion des profanateurs,
Star Wars, les Dalek, les Pulp… on adore).
Le mystère entoure cette maison ainsi que les secrets de famille et dès le début de la lecture on est comme happé par cette histoire.
Et puis il y a bien sûr Arty, cet adolescent touchant et attachant que l’on voit grandir au travers de différentes épreuves et passer de l’enfance à l’âge adulte.
On a plaisir à le suivre dans son enquête aux frontières du réel…En effet, c’est un roman où plane le surnaturel, c’est aussi un roman d’apprentissage, un récit familial qui ravive toute une époque et la nostalgie de l’enfance.
Il y plane également un esprit à la Stephen King (bande d’enfants, escapade à vélo, nature environnante, chamallow grillé…) dont on sent que l’auteur est admiratif.
Une vraie réussite, portée par une écriture maitrisée, immersive et prenante dès les premières lignes.
Déjà conquise par son premier roman « Le cas Victor Sommer », Vincent Delareux revient pour cette rentrée littéraire avec son nouveau roman « Les Pyromanes » et c’est un coup de cœur pour moi !
Dès les premières pages, j’ai été embarqué par le récit. En découvrant le personnage
de Thérèse, on se dit dès le départ que le roman promet d’être épique et c’est le cas. On a qu’une envie c’est de suivre l’histoire de Françoise, fille de la tyrannique Thérèse mais surtout la mère de Victor…Victor Sommer.
Si c’est deux romans sont indépendants l’un de l’autre et peuvent se lire dans n’importe quel ordre, le fait d’avoir lu « Le cas Victor Sommer » rend la lecture de « Les Pyromanes » encore plus marquante selon moi. Le roman est plus abouti, plus développé et prend toute son ampleur grâce à ce diptyque.
« Les pyromanes » est un roman noir psychologique, incisif, avec des personnages incarnés. Un récit diaboliquement bien construit et implacable où les secrets de famille prennent place. C’est cruel, sans concession, une véritable tragédie grecque contemporaine.
Une réussite, pour un jeune auteur à suivre !
Difficile de trouver les mots après cette lecture bouleversante sur un sujet si fort. Julie Héraclès, elle, a su le faire avec brio et nous offre un premier roman d'une incroyable maîtrise, un tourbillon d'émotions.
Partant de cette célèbre photo de Robert Capa d'une femme tondue, prise le
16 août 1944, l'autrice imagine l'histoire de cette femme prénommée Simone.
Simone n'est que lycéenne quand la guerre éclate et elle n'aspire qu'à vivre pleinement sa jeunesse et ses ambitions. Elle ne réalise pas les enjeux de la guerre (ou ne veut pas les voir), ce qu'elle veut c'est être une femme libre, profiter de sa jeunesse et s'émanciper de sa famille... quitte à côtoyer l'ennemi.
Mais tout n'est pas si simple et les événements vont la transformer. Comme le titre du roman le laisse entrevoir, la Simone des débuts n'est plus la Simone du 16 août 1944...et malgré les apparences "vous ne connaissez rien de moi".
Français, allemand, la diversité des personnages nous expose en pleine face la complexité de ces moments historiques, la petite histoire, celle des gens ordinaires comme Simone, pris dans la grande Histoire.
Julie Héraclès donne corps à des protagonistes et à des situations très loin du manichéisme et c'est toute la force de cette histoire.
À chaque moment on peut s'identifier et on peut surtout s'interroger : qu'aurais-je fait si j'avais été à sa place ? dans cette situation ? Pour survivre, pour ma famille...?
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce texte mais le mieux reste encore de le découvrir.
Un véritable coup de cœur, un roman fort, un roman puissant qui bouscule nos émotions, une pépite de cette rentrée littéraire !
Il s’agit ici d’un premier roman et j’ai vraiment adoré cette lecture.
L’écriture est sobre mais précise, efficace et touchante. Le récit est maitrisé tant sur l’ambiance que sur l’évolution des personnages et de l’intrigue. Il n’y a pas de superflu et nous sommes tenu en haleine
par ce huis clos qui va crescendo. La pesanteur de la canicule, pendant laquelle se déroule le repas, fait résonnance avec les tensions des personnages.
Lors d’un simple dîner, où d’ailleurs aucun invité n’est ravi d’assister, les barrières vont tomber, les protagonistes vont se révéler…pour le meilleur ou pour le pire. Il y aura un avant et un après ce dîner.
Chacun dévoile son jeu, ses sentiments, fissure sa carapace et dévoile sa vraie nature au-delà des conventions. C’est surtout vrai pour les deux femmes, Claudia et Johar, qui s’émanciperont et reprendront leur liberté.
Un premier roman subtil, intelligent, au ton juste. Une très belle surprise !
Dans ce premier tome, nous découvrons Sophie, âgée de 12 ans qui vit dans notre monde jusqu'au jour où un jeune homme l'aborde lors de sa visite au musée d'histoire naturelle afin de lui dire que c'est une elfe et qu'elle doit retourner dans son monde magique pour développer ses pouvoirs. Dès
cet instant, sa vie va prendre un autre tournant, elle va comprendre qui elle est véritablement et découvrir un tout autre univers...
Indéniablement pour Sophie, c'est le début d'une quête de vérité qui va commencer et un long chemin semble être inévitable pour connaître son histoire.
"Gardiens des cités perdues" est de loin ma saga préférée depuis des années ! J'ai adoré du début jusque la fin et de A à Z ! Tout est vraiment bien fait, bien écrit ! On est vraiment immergés dans l'univers de Shannon Messenger dès les premières pages et on est directement embarqués dans une folle aventure en compagnie de Sophie et de ses acolytes ! L’univers est riche, intéressant, captivant et magique !
On y retrouve tous les ingrédients que l'on a apprécié découvrir dans Harry Potter : un personnage mystérieux qui suscite beaucoup d’intérêt et soulève beaucoup d’interrogation sur son histoire, son passé, ses parents, de la magie, des complots, de la trahison, des retournements de situation. On plonge dans un univers réconfortant que l'on n'a pas envie de quitter de sitôt !
Une fois commencé, vous ne vous arrêterez plus !
C’était top !
Tout ce que j’aime, une ambiance bien creepy pour un comics qui m’a fait passer un très bon moment de lecture.
Un bon scénario qui reprend les codes du genre, une ambiance horrifique à souhait, tout y est.
Amateur du genre foncez sans hésiter !
Je me suis enfin lancée dans ce livre qui m'intéressait depuis longtemps.
C'était passionnant ! Sous l'angle des poisons nous faisons un tour d'horizon de l'Histoire mondiale depuis l'antiquité. Comment le poison était-il utilisé, dans quel but...une multitude d'histoires dans la grande Histoire.
C'est
fou ce qu'on a cherché à s'entretuer par le poison depuis des siècles.
Des premières traces écrites en Mésopotamie, en passant par Médée, Circé, les romains avec Néron (entre autre), les Borgia, Catherine Deshaye dite "La Voisin", ou encore la mort des plus grands tels que Cléopâtre, Alexandre Le Grand...une passionnante immersion dans l'univers des poisons !
En conclusion du livre, l'auteur pose la question "L'ère des poisons est-elle révolue ?", il l'espère en effet et cela semble être le cas...mais rien n'est moins sûr.
Si le sujet vous intéresse ainsi que l'Histoire, allez-y !
Et c'est encore un coup de cœur pour les éditions Faubourg Marigny !
Le récit se déroule sur deux temporalités. Nous suivons d'une part Caroline, de nos jours, dont le couple est ébranlé par l'infidélité de son mari et qui cherche à prendre du recul lors d’un séjour à Londres.
D'autre
part, il y a Nella, apothicairesse de la fin du XIXème, propriétaire d'une boutique proposant des remèdes exclusivement aux femmes...mais pas seulement, vous vous en doutez. Elle distille et prépare des poisons pour les femmes qui en ont besoin.
Car a une époque où les femmes ont peu de droits, le poison est parfois la seule solution d'une possible liberté.
La découverte d'une fiole en verre bleue par Caroline va permettre de nous plonger dans l'histoire de Nella et de suivre leur destin respectif.
J'ai aimé l'ambiance historique, la justesse des personnages, de leur ressenti, le parallèle de ces vies de femmes, éloignées dans le temps mais réunies par la trahison de l'homme qu'elles aiment, et bien sûr l'univers des poisons, du pouvoir de la nature et des plantes pour qui sait l'utiliser.
Une histoire de vengeance, d'émancipation, où les femmes reprennent en main le cours de leur vie !
Une lecture immersive et prenante !
Je suis tombée complètement par hasard sur ce livre en librairie et c'est d'abord la femme sur la couverture qui a attiré mon attention : elle m'a fait penser à Rachel dans le film "Blade Runner"...et puis surprise, rien à voir, il était question d'espionnage et plus particulièrement de femmes
espionnes et surtout d'histoires vraies. Il ne m'en fallait pas plus, ma curiosité était piquée.
J'ai adoré cette lecture, très bien expliquée et documentée, elle nous ouvre un monde inconnu mais qui se trame pourtant depuis toujours : l'espionnage. On y découvre des parcours de femmes de différentes origines, avec leurs combats (personnels, patriotiques), leur formidable apport sur certaines enquêtes dans un milieu majoritairement masculin mais où ces femmes ont su s'imposer et prouver leur valeur sur le terrain. On vibre avec chacune d'elle en pensant aux risques encourus...
Cette première lecture nous donne envie d'approfondir ce sujet, de se pencher également sur certaines périodes de notre Histoire, bref vous l'aurez compris je vous le conseille
Plongez-vous dans un tournoi meurtrier où sept familles se combattent depuis des générations sans pour autant avoir réussi à briser la malédiction.
Dans ce premier tome, nous découvrons à tour de rôles chaque futur champion nominé par leur famille pour le tournoi d'Ilvernath afin de les connaître
dans les moindres détails et de découvrir leur plus sombre facette.
Le début est un peu long car les auteurs prennent leur temps pour installer la tradition et l'univers en exploitant la personnalité et la particularité de chaque famille. Il faut donc atteindre la moitié du roman pour que le tournoi commence.
Seulement, aucun champion (ou presque) n'a envie de commettre des meurtres pour gagner et certains champions n'ont pas été sélectionnés comme prévu remettant alors en cause le tournoi. Il ne se présente pas du tout comme les autres années et cela pourrait tout remettre en question...
Les champions réussiront-ils à briser la malédiction ? Et à quel prix ?
En bref, un début un peu long et une fin complètement déroutante parsemée d'une multitude de révélations et de rebondissements, nous laissant bouche-bée pour connaître la fin ultime du tournoi au prochain épisode...
Six royaumes.
Une seule malédiction.
Un unique peuple doit périr mais pas avant le 51ème jour.
Vont-ils réussir à tenir ce délai ?
Mais, est-ce vraiment le seul et unique danger à Lightlark ?
Isla, dépourvue de magie, doit contrer la malédiction pour sauver son peuple.
Seulement, pour
y arriver sans devoir sacrifier un autre peuple, elle doit trouver le brise-lien : un artefact lui permettant d'anéantir cette malédiction.
Une tâche qui s’annonce fortement périlleuse, dangereuse voire mortelle car parmi son entourage se cache des menteurs....
Saura-t-elle les découvrir avant la fin du Centennal ?
Un premier tome prenant et passionnant à travers la quête d’une jeune reine prête à tout pour sauver Lightlark jusqu'à s'en oublier elle-même.
Isla est en quelque sorte une anti-héroine qui doit davantage faire preuve d’ingéniosité pour contrer la magie des autres sans pour autant dévoiler son secret, tout en survivant dans un monde où tout le monde est prêt à sacrifier un royaume pour sauver le leur. Du moins en apparence...
Magie, quête, mensonges, complots, trahisons, rien n'est laissé au hasard.
Tout est calculé pour mieux manipuler, régner et épargner les siens.
Un roman gourmand et enchanteur à travers l’incroyable aventure de Candy qui découvre que sa grand-mère est une « pâtissienne » : une pâtissière magicienne.
En effet, dans la famille Ladouceur, cela fait des générations que l’on se passe le flambeau. Seulement, cette fois-ci, pour
mamie Madeleine rien ne se passe comme prévu car pour devenir magicien, il faut avoir la fibre gourmande et féerique. Et pour son fils, ce n’est pas vraiment ça… Alors, elle décide de se tourner vers sa petite-fille.
Ainsi, en lui partageant son expérience, Candy est bouleversée. Elle ne s’attendait pas à rater le test. La magie n’avait pas opéré. Mais c’était sans compter le temps car grâce à ce dernier, Candy va réussir le test en expérimentant la recette de son côté. Malheureusement, entre-temps, Candy transforme son jardin en ferme…. Mais, heureusement, Mamie est là.
Un roman terriblement gourmand et magique rempli de tendresse et d’humour à travers le partage, la pâtisserie et la transmission familiale.
Dans cet album, nous découvrons Victor venant passer un peu de temps chez sa mamie O 'Ma.
Seulement, aujourd'hui, Victor est de mauvaise humeur et n'apprécie rien de sa journée. Même pas une toute petite chose.
Ainsi, lors du coucher, sa mamie ne voulant pas le voir fâcher pour s'endormir,
lui explique comment elle elle fait pour se coucher le cœur léger et surtout le cœur joyeux ! Il lui suffit d'énoncer trois petites choses positives qui lui sont arrivées dans la journée.
Le lendemain, Victor se sent mieux et réussit à trouver trois jolies choses de sa journée.
Mais demain est un autre jour... Cependant, sa mamie a déjà trouvé une autre idée...
Un album positif et bienveillant sur la beauté des choses, de l'instant présent, du quotidien et de l'émerveillement de celui-ci.
Un album permettant d'apprendre la patience à un enfant à travers son regard afin de lui permettre de mettre de la couleur dans sa vie et de savourer chaque instant.
Dans cet album, nous découvrons Puffy, un petit chat solitaire en quête d'un maître et Brunilde, apprentie sorcière qui va bientôt tracer son histoire en quête d'un chat !
Seulement voilà, pour Puffy c'est compliqué de se trouver une place quand toute sa fratrie a été adoptée. Alors que
de son côté, Brunilde, il ne lui manque pas grand chose pour faire son premier vol inaugural.
Finalement, après moult essais, Puffy et Brunilde vont se rencontrer et ne plus se lâcher. Cependant, leur histoire à deux ne va pas se passer comme prévu...
Il ne faut pas oublier que la magie se manifeste quand rien n'est prévu !
« Eh oui, la magie des choses inattendues est toujours la plus époustouflante !»
Un adorable album sur l'inattendu, la magie, la rencontre et l'amitié.
Un coup de cœur pour ce concentré d’émotions et d’humanité !
Grace débarque à Londres avec son amie Viv, pleine de rêves et d’ambition. Mais à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale tout ne se passe pas comme elle l’espérait. Elle obtient néanmoins un emploi dans une petite librairie
tenue par Mr Evans, un homme aux premiers abords assez bourru et peu accueillant.
Et pourtant la vie de Grace va en être bouleversée. Ses rencontres et sa découverte de la littérature et des livres vont la changer et à son tour elle transformera la vie des clients de la librairie.
Une ode à la résilience, à l’amitié et bien sûr à l’amour des livres. Un roman qui montre la nécessité de pouvoir s’évader par la littérature (ou toute autre forme d’art) pour survivre aux difficultés, mêmes aux heures les plus sombres de l’Histoire.
Un plaisir de suivre tous ces personnages aussi touchants les uns que les autres, qui tentent de continuer à vivre et seront réunis par Grace et la librairie des rêves ensevelis.
Une magnifique lecture qui fait du bien !
Une belle surprise ! Un pur roman psychanalytique d’une relation mère-fils pour le moins toxique.
Victor Sommer, la trentaine, vie toujours chez sa mère qui l’entretien car elle ne souhaite pas qu’il travaille. Accaparé par cette mère possessive, Victor tente tant bien que mal de vivre
sa vie…jusqu’au jour où tout bascule.
L’aspect psychologique du roman avait déjà tout pour me plaire et cela a été confirmé par ma lecture. J’ai aimé le ton décalé du début, la lente plongée dans la compréhension de cette relation malsaine, les secrets de famille, la quête de Victor pour exister et non plus seulement se contenter de vivre…
Plongez dans les méandres psychiques du cas Victor Sommer, vous ne le regretterez pas !
Les éditions Ilatina sont une maison d’éditions comme je les aime, c’est-à-dire avec une identité marquée et la volonté de partager des histoires peu diffusées ou connues en France.
Je les ai découvert avec « Chroniques amérindiennes » et là encore j’ai adoré ma lecture.
Alvar
Mayor est un aventurier solitaire. Héro de la bande dessinée argentine, il est le fils des premiers descendants espagnols nés en Amérique du Sud.
Respectueux des peuples autochtones, désintéressé par l’or qui obsède les espagnols, il les guide sur ces terres d’Amérique du Sud qu’il connait si bien, à la recherche de citées perdues.
Récits alternants réalisme et imaginaire, une très belle plongée en Amérique du sud, de ses peuples et des mystères qui les entourent tel l’Eldorado, le tout porté par un incroyable dessin tout en noir et blanc.
Il y a quelques temps j’avais vu et adoré le film « La comtesse » (2009), j’ai donc tout de suite été intéressée par cette bande dessinée qui allait me permettre dans savoir plus sur celle qui a inspiré ce film : la comtesse Báthory.
Beaucoup de légendes circulent sur cette femme,
tantôt vampire féminin, femme sanguinaire et meurtrière, sorcière…mais quand est-il vraiment ?
C’est ce qu’expose ici ce récit, replaçant la comtesse Báthory dans son cadre historique et réel où les problématiques sont plus de l’ordre du pouvoir, de l’étendu des terres dont cette femme a disposé, plutôt que sur d’hypothétiques récits surnaturels.
En cela, on redécouvre la véritable Comtesse Báthory, femme libre et puissante dans la Hongrie du 17ème et comment l’Histoire l’a transformé en légende, occultant ce qu’elle a été.
Une lecture très intéressante et magnifiquement illustrée.
Quelle lecture ! C’est mon premier livre de cet auteur et j’ai adoré.
L’ambiance victorienne de Londres puis de Portsmouth est remarquablement retranscrite.
Une totale immersion dans l’Angleterre du XIXème, des bas-fonds à l’élite de la société, de la lutte des classes qui n’épargne
personne. Mais aussi une ambiance mystérieuse et dérangeante qui donne le souffle au récit.
Nous suivons Anne McCarey, infirmière en institut psychiatrique, et son énigmatique patient nommé Mr X, bientôt rejoint par un certain Docteur Arthur…Conan Doyle.
« Une étude en noir », titre miroir au célèbre « Une étude en rouge » de Conan Doyle pour un sublime hommage littéraire qui nous embarque totalement.
Qui est coupable des meurtres ciblant les mendiants ? Qui est fou, qui ne l’est pas ? Anne plonge à corps perdu dans cette enquête machiavélique avec nos deux acolytes.
Un roman rondement mené, prenant, avec rebondissement jusqu’à la dernière page. Quand on referme le livre, on a qu’une envie c’est de suivre de nouvelles aventures avec le duo Anne/Mr X.
Un cri pour la liberté, un cri de colère et d’espoir ! Une lecture forte et qui bouleverse d’autant plus qu’elle fait écho à l’actualité…
Le Savoir contre l’obscurantisme et l’oppression, c’est ce que Goktay et Ayla nous transmettent dans ce récit. En Turquie, une vague d’arrestations
de professeurs et d’intellectuels a lieu. C’est dans ce contexte et pour avoir signé une pétition pour la paix avec les Kurdes que Goktay se retrouve emprisonné. Une violence qui vient bouleverser la vie du couple, pris entre son histoire personnelle et celle de son pays.
Une force de combattre instinctive chez Goktay, un cheminement pour Ayla qui finira par dépasser sa peur au nom de la justice, de la liberté d’expression et de la liberté d’enseigner.
Une lecture qui fait froid dans le dos car ce qu’on lit se passe actuellement dans ce pays et nous rappelle que le chemin est encore long pour les libertés…
J’ai aimé plonger dans la très belle histoire de ce couple dont l’amour est mis à rude épreuve, suivre l’évolution psychologique de Ayla face à la situation : faut-il tout accepter pour continuer à vivre ou faut-il risquer sa vie pour une cause ? Loin d’être manichéen, ce roman y répond avec justesse et force.
C’est aussi un roman qui permet de ressentir ce pays dans sa diversité et sa richesse culturelle, de s’imprégner de l’art de vivre au pied du Bosphore, pris entre Orient et Occident.
Une entrée dans la compréhension de la situation politique complexe en Turquie.
Dans cet album, Renard n'a toujours pas perdu son esprit chasseur. Il court toujours après quelqu'un jusqu'à tomber cette fois-ci sur Gloubi le crapaud et son fameux porte-bonheur. Renard avait justement besoin d'un peu de chance aujourd'hui. Il devait simplement trouver son porte bonheur… Encore
devait-il savoir ce qu'il souhaitait !
En chemin, il tomba finalement sur ce qu'il cherchait mais en rentrant, rien ne se passa comme prévu car la magie, ça n'existe pas !
Au bout du compte, Renard avait-il vraiment besoin de ce porte-bonheur pour être rusé ?
Dans ce nouvel épisode, Renard est toujours aussi drôle, énergique, optimiste et nous surprend toujours avec sa répartie de folie à travers des thématiques importantes telles que la confiance en soi, l'estime, la chance, la ruse et la capacité à faire les choses par soi-même !
Dans cet album, nous découvrons Ours et Écureuil souhaitant préparer une fête.
Écureuil est tellement excité à l'idée de recevoir qu'il ne voit pas l’inquiétude de son ami et tous les tracas que cela génère.
Et finalement, quand tout est prêt, Ours n'a vraiment plus la tête à faire
la fête. Seulement, en voyant tout le monde débarquer, Ours se sent requinqué ! Mais Écureuil n'est plus là !
Ours, inquiet, décide alors de partir à sa recherche.
Nous découvrons alors que Écureuil est parti se cacher pour masquer son chagrin. Il s'est rendu compte qu'au milieu de la foule, il se sentait noyé, invisible et que personne ne faisait attention à lui. Enfin, c'est ce qu'il croit... car Ours est bien là pourtant.
Ours et Écureuil sont super forts car ce sont de super potes.
Un album sur l'importance des liens, de l'amitié, du soutien en cas de doutes, de tracas, de hauts et de bas, dans les bons comme les mauvais moments.
Dans cet album, nous découvrons Hulotte accompagnée de son ami Léon s’apprêtant à partir en classe de découverte à Paris. Tout le monde est évidemment excité et pressé de découvrir la Capitale. Seulement voilà, Léon est maladroit, gauche et surtout, il est amoureux de Hulotte. Tout ça,
c'est tout nouveau pour lui. Léon est intimidé et ne sait pas comment gérer ça.
Un superbe album sensibilisant sur les premiers émois à travers les somptueuses illustrations de Juliette Lagrange, riches en couleurs et magnifiquement représentatives de Paris.
Quelle clairvoyance, quelle finesse de jugement et intelligence du récit dans ce texte !
J’ai découvert Charlotte Perkins Gilman avec son livre « Le papier peint jaune » et c’est suite à ma lecture de « Femlandia » où Christina Dalcher cite « Herland » que je découvre ce roman.
Et
dire qu’il a été publié en 1915… !
Trois hommes, intrigués par des légendes parlant d’un peuple constitué uniquement de femmes se rendent à Herland. C’est donc par la voix de l’un d’entres eux que nous découvrons ce pays où les femmes s’épanouissent depuis plus de deux mille ans sans présence masculine.
Elles sont fortes, ne connaissent pas la peur, elles sont autosuffisantes et vivent dans la paix.
A la manière d’une étude sociologique, nous découvrons le fonctionnement de cette communauté qui met habilement en lumière les travers de nos sociétés « civilisées ».
Que ce soit sur la place et le rôle des femmes, sur la définition de la féminité, que sur des thématiques tels que l’éducation (est cité Maria Montessori), la productivité à outrance, l’écologie et la protection de la nature…
Une lecture indispensable et tellement moderne !
J’avais adoré « Vox » de Christina Dalcher, c’est donc tout naturellement que je voulais découvrir « Femlandia ».
Tout d’abord…quelle claque ! On ne ressort pas indemne de cette lecture.
Elle est forte, violente, bouleversante.
Dans une Amérique dévastée par une crise économique
sans précédent, il ne s’agit plus de vivre mais de survivre dans un monde où la sécurité est devenue précaire.
Des communautés réservées uniquement aux femmes naissent un peu partout dans le pays sous le nom de « Femlandia ». Miranda, seule avec sa fille, s’était toujours promis de ne jamais y mettre les pieds mais le chaos de la société va l’y pousser.
On ressort de cette lecture avec un mélange de sentiments qui prend aux tripes, on se questionne...
Ici, l’autrice pousse le féminisme à son extrême limite, avec un rejet total des hommes, dans une ambiance apocalyptique, d’inflation, de manque de nourriture…qui met en évidence notre consumérisme à outrance et l’effondrement de nos sociétés.
Si vous ne connaissez pas encore cette autrice alors surtout n’hésitez plus pour la découvrir.
Magnifique ! un véritable coup de cœur, j’ai adoré cette lecture…L’ambiance, les émotions, les personnages et les thématiques abordées, tout y est !
Année 50, l’image de la parfaite femme d’intérieur, de l’épouse dévouée à son mari est à son apogée.
Bienvenue à Artemisia
Lane, base militaire dans le Nevada où l’armée et les scientifiques travaillent sur la bombe atomique.
De véritable « Atomic Party » sont organisées à tour de rôle par les femmes du quartier, barbecues où le point d’orgue est le spectacle offert par la bombe.
Femmes impeccables, tirées à quatre épingles, maris souriants et avenants…tout semblent parfait, chacun dans son rôle…Comme vous vous en doutez, derrière ce vernis lisse la réalité est toute autre. Personne ne peut savoir ce qui se cache dans l’intimité d’un foyer.
C’est l’histoire de deux femmes, de leur rencontre. Summer, épouse réservée et peu sûre d’elle mais qui tient parfaitement son rôle, et Charlie, femme libre, sensuelle et indépendante. C’est le lourd secret porté par Charlie qui va réunir les deux femmes...
Il y a aussi Mrs Burns et Penny que j’ai adoré, et l’insupportable Lucy que j’ai aimé détester.
C’est poignant, drôle, émouvant, une très belle histoire de femmes qui vous emporte, à découvrir !!
C'est un coup de cœur pour ce roman.
Nous sommes en 1976, Dana une jeune femme noire moderne se retrouve du jour au lendemain projeté dans le passé...en pleine époque de l'esclavage, dans une plantation du Sud.
Autant dire que, dès le résumé, j'avais hâte de lire cette histoire.
Octavia
Butler est décidément une autrice incroyable. Que ce soit pour ce roman ou pour "Novice", elle plonge le lecteur dans l'action dès les premières lignes...et nous tiens en haleine jusqu'à la fin.
Ce que j'apprécie également dans son écriture c'est l'intelligence qui se dégage aussi bien dans la narration que dans la construction de ses personnages. Avec une thématique comme le racisme et l'esclavage il serait facile de tomber dans les clichés, mais elle réussit à être juste et totalement crédible. Ce qui qualifie ces personnages c'est "complexe" : que ce soit Dana, Rufus...chaque personnage réagi aux événements de manière différente, propre à son histoire, à ses émotions. Le lien qui uni Dana et Rufus est mêlé d'amour et de haine.
Un roman juste, fort, sans concession, très prenant.
A lire sans hésitation !
Une histoire entre flash-back et présent. 2 couleurs, deux ambiances.
J'avais peur de lire quelque chose d'un peu trop malaisant.
Mais il parle d'avantage de vengeance et de sororité.
Poignant et humain, un récit plutôt doux finalement.
Tatsu l'immortel, ancien yakuza effrayant, est devenu homme au foyer, toujours effrayant, mais bien meilleur en cuisine.
Un premier tome très drôle (bien plus que ce a quoi je m'attendais), qui donne envie de lire la suite !
Un passionnant récit sur le monde des yakuzas et la société japonaise au travers de l’autobiographie d'Ijichi Eiji.
Yakuza de l’ancienne génération, nous découvrons son histoire et en filigrane celle de son pays. Des maisons de jeux à l’influence de la mafia dans la société japonaise,
jusqu’à la nouvelle génération de yakuza que nous d’écrit Ijichi Eiji comme un véritable business organisé, de plus en plus fondu avec l’économie du pays, tentaculaire, à mille lieues de ce qu’il a connu.
Une immersion dans la vie d’un homme aux derniers jours de sa vie, un classique à découvrir.
Une fois n’est pas coutume, dans le monde masculin qu’est celui des Yakuzas, c’est ici la voie d’une femme que l’on va découvrir.
Il s’agit de l’histoire vraie de Shoko Tendo, fille d’un gangster, qui nous livre l’envers du décor de ce milieu et son autobiographie, ici adaptée
en manga.
C’est un récit fort, très dur, dont on ne ressort pas indemne et qui vous plongera sans concession dans la réalité impitoyable de la mafia japonaise.
Je me suis régalée avec cette lecture !
C’est jubilatoire, finement mené, ironique et décalé. C’est tellement drôle d’avoir pour narrateur cette intelligence artificielle qui pose son regard naïf sur la nature humaine et qui créé par là même des situations cocasses.
En effet, tout
l’intérêt de cette narration est, par le regard d’Alfie, de porter attention à nos travers, aux dérives de nos sociétés et des technologies qui sont partout, mais aussi sur les relations familiales et conjugales…Alfie met en exergue le fait que l’être humain n’a nul besoin des IA pour ressortir le meilleur comme le pire dans ses comportements.
Il y a donc plusieurs ambiances dans ce roman : de la dystopie, du policier, un regard sociétal et surtout de l’humour à revendre ! Embarquez dans le quotidien de la famille Blanchot aux côtés d’Alfie, vous ne serez pas déçu.
Lorsque deux frères perdirent leur père, chacun d'entre eux reçut en cadeau une graine afin de se souvenir de lui. Pour l’aîné qui était solide et sûr de lui, reçut une graine de fougère. Pour le cadet qui lui était plus chétif et timide, reçut une graine de bambou.
Ainsi, pour honorer
sa mémoire, chacun d'entre eux alla planter sa graine.
Pour l’aîné, la fougère poussa rapidement. Cependant,pour le cadet, le bambou ne poussait pas.
Puis, les années passaient et le bambou ne poussait toujours pas et pourtant le cadet ne renonçait pas. Il gardait espoir. Et, au bout de 5 années, le bambou montrait enfin le bout de son nez. Il poussa et ne cessa de croître. Le cadet était émerveillé d'y avoir cru et d'avoir patienté car grâce à cela, son bambou s'était fortifié avec le temps.
"La fougère et le bambou" est un album rempli d'espoir, de patience et de persévérance à travers la douloureuse épreuve du deuil.
Dans la vie, chaque personne a une cicatrice, visible ou non.
Chaque cicatrice a une histoire et celle-ci nous permet d'avancer, de s'aimer et d'être aimé.
Nous oublions trop souvent que notre corps reflète nos blessures, nos douleurs, nos soucis.
Finalement, chaque corps a une histoire. Une histoire
qui nous est propre.
Et dans cet album, Baptiste Beaulieu n'hésite pas à nous raconter avec bienveillance et à travers différents portraits à quel point s'aimer soi-même est important mais que regarder les autres sans porter de jugement l'est tout autant.
Un album qui nous fait aimer les gens et qui nous fait du bien !
Pour les petits comme pour les grands.
A lire, à offrir et à partager !
Dans la vie, on a souvent un meilleur ami mais rien ne nous interdit d'avoir des meilleurs amis. Avoir un meilleur meilleur ami c'est mieux car avec chacun d'entre eux on apprécie toujours quelque chose d'autre, quelque chose de nouveau... Finalement, on se fait toujours un meilleur ami mais on peut
s'en faire d'autres aussi. Pourquoi se limiter à un ?
Dans cet album, on aborde la question de qu'est-ce qu'un meilleur ami et qu'est-ce que ça représente avec beaucoup de tendresse, d'humour et de bienveillance. De quoi déculpabiliser un enfant d'avoir plusieurs meilleurs amis.
Un petit bijou du polar japonais, tout en subtilité, qui saura vous cueillir et vous manipulera avec brio jusqu’à la fin.
Dès le premier chapitre, on est intrigué, interloqué, on se demande vers quoi on va. Au sein de la Résidence K, habitée uniquement par des femmes célibataires, les
secrets refont surface, les apparences sont trompeuses et l’autrice nous balade allègrement, un secret en cachant un autre.
Par ce roman, inédit en Fance, Masako Togawa nous démontre que nous projetons nos pensées sur autrui mais qu’en réalité, on ne connait jamais vraiment toute la vérité. Les faux semblants, les injonctions sociétales sont ici exprimées par une galerie de personnages qui met en évidence la très grande solitude de ces femmes, leur situation précaire mais aussi la curiosité, la jalousie...
Un roman à l’intrigue efficace à découvrir !
J’ai adoré ! un thriller intelligent, maitrisé et très immersif.
Bienvenue au Paradox Hotel, prenez une chambre en attendant votre prochain voyage dans le temps, que vous souhaitiez visiter l’Egypte antique, découvrir la Renaissance ou le Jurassique, tout est possible…à condition d’en
avoir les moyens.
Pour superviser la sécurité de ces voyageurs temporels et celle de l’hôtel, il y a January Cole. Une femme au tempérament bien trempé, qui n’a pas sa langue dans sa poche et pour laquelle j’ai immédiatement accroché. January veille à ce que rien ne soit modifié dans le passé mais ses multiples voyages dans le temps ont altéré son cerveau. Elle souffre de « décollement », c’est-à-dire qu’à n’importe quel moment elle peut dériver dans le passé ou l’avenir, lui provoquant des absences de quelques minutes…
C’est lors d’un de ces décollements qu’elle découvre un cadavre.
En parallèle, le Paradox Hotel se retrouve sur le marché et accueille plusieurs acheteurs milliardaires pour un sommet de négociation…car quand on possède l’argent, pourquoi ne pas s’acheter le Temps…mais quelles seront les conséquences ? Et si certains voulaient réécrire l’histoire ?…
C’est prenant, très bien construit, les personnages sont plus vrais que nature. La notion de pouvoir, le sentiment de toute puissance et la folie de l’argent qui monte à la tête sont parfaitement décrit. Clairement un livre très cinématographique.
Une belle découverte qui donne envie d'en savoir plus sur le travail de Rob Hart.