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Récemment séparé de son épouse, un homme achète un nouvel appartement. C’est là que lui apparaît une vision : une jolie pianiste chante du Mozart et, à ses côtés, est installée une charmante petite fille aux inquiétants yeux verts. Voici le tout premier roman d’un auteur qui figure depuis longtemps déjà dans mes favoris. Il s’agit d’une histoire d’amour, en demi-teinte, enrobée de Mozart et de l’éternelle Ville de Venise. Une écriture fluide comme un ruisseau langoureux promettait un bel avenir à Tatiana. Un excellent moment de lecture en ce qui me concerne.
Si comme moi vous connaissez Jacques Prévert depuis l’école élémentaire, il faut savoir qu’il a écrit bien d’autres choses que les poèmes étudiés dans nos écoles lors de notre jeune âge. C’était un scénariste et dialoguiste de films ainsi qu’un auteur de chansons intemporelles toujours empreints de poésie. En effet, qui n’a jamais fredonné «Les feuilles mortes». Ce jongleur de beaux mots a contribué à la beauté de notre langue française et nous a fait rêvé au travers de ses si beaux textes. Mais pourquoi donc utiliser le passé. Il est et restera (n’ayons pas peur d’employer le futur) un des rares hommes qui a fait glisser une plume empreinte de magie sur le papier pour la joie de tous, petits et grands. C'est un Jacques Prévert un peu différent de celui qui enchantait nos oreilles d'écoliers que nous découvrons ici.
Les 52 histoires qui nous sont racontées sont toutes aussi étonnantes puisque l’on sait que ce sont des récits réels. Ici, il s’agit de narrations concernant les femmes criminelles. Si certaines ne sont pas aussi ouvertement violentes que les hommes, elles sont bien plus manipulatrices et savent que les hommes sont capables de beaucoup de choses pour l’amour d’une femme ou pour le sexe, d’autres ne sont que de pauvres victimes. Lorsqu’on lit ses livres, on entend la belle et grave voix basse du conteur né qu’est Pierre Bellemare car, à une certaine époque, souvenez-vous qu’il racontait sur les ondes radio des histoires vécues et que son talent d’orateur qui n’a d’égal que son talent d’écrivain.
Rien à voir avec « L’élégance du hérisson ». Isaure, munie d’un BAC +5, a décidé de devenir femme de ménage et, à l’occasion, elle fait office de baby-sitter pour ses patrons: les deux services évidemment pour un seul prix. Cette employée de maison, tout à fait spéciale, nous invite à entrer dans l’intimité de ses employeurs avec une insolence qui fait sourire. Elle nous offre, ses commentaires concernant les « coulisses » particuliers du décor de chaque famille et on remarque que l’apparence est souvent trompeuse. Quant à la place de la femme de ménage, il est vrai que comme le dit l’auteur : « qu’elle devient vite invisible et ne reçoit guère de reconnaissance pour son travail ». Finalement, c’est une réflexion profonde sur le métier de femme d’entretien à domicile. Vous allez lire ce roman comme si vous regardiez une télé réalité. Alors, une seule recommandation : laissez-vous accompagner dans l’univers d’Isaure».
« Ô Capitaine ! Mon Capitaine !» Qui ne connaît pas cette phrase symbole d’un film devenu culte. Quoi qu’en pense les autres, il faut rompre avec les vieilles habitudes, avec le conformisme, préserver ses convictions, nager à contre-courant à tout prix afin d’affirmer sa personnalité et « Ne pas découvrir, quand viendra la vieillesse, qu’on n’a pas vécu » ; tel est l’enseignement du nouveau Professeur de lettres du Collège de Welton, M. Keating. Un élève va oser révéler ses réelles aspirations et cela finira en drame. A quoi peuvent mener de simples mots ? Qui est le vrai responsable de cette tragédie ? Le rôle de l’enseignant, interprété par Robin Williams m’avait bouleversé. Le livre, dont les textes encensent véritablement la beauté de l’écriture m’a ému au plus profond de mon être. Terminons par la citation qui devrait définir tout un chacun mais qui, finalement, est très difficile à appliquer : «C’est dans ses rêves que l’homme trouve sa liberté, cela fut, est et restera la Vérité ».
Un homme est retrouvé mort dans le petit village de Giverny où vécu Claude Monet. Les inspecteurs enquêtent. Voici un roman où les références à l’impressionnisme sont présentes à toutes les pages ; voici un policier étrange dont chaque personnage est une énigme ; voici un livre dont l’originalité consiste à faire raconter l’histoire par une vieille dame qui nous semble ainsi être la « commère » du village. Que de surprises et surtout quelle fin aussi inattendue qu’épique. Jusqu’au bout on croit avoir deviné le coupable mais, en fait, on est très loin de posséder la clef du mystère. Michel Bussi nous manipule du début à la fin. A ne rater sous aucun prétexte.
Un groupe d’étudiants en science partent pour Hawaï afin de visiter les laboratoires d’une société de recherches et finissent changés en créatures minuscules. « Micro » est un thriller scientifique dans lequel se mêlent nanotechnologie, robotique et biologie. C’est un bon suspense aux multiples rebondissements. « Micro » est en fait une collaboration de deux écrivains car ce roman n’était pas terminé lorsque Michaël Crichton est décédé. Il sera achevé par Richard Preston tout à fait dans la lignée de son auteur d’origine. Seul petit « bémol » un fin un peu trop hâtive à mon goût.
D’un jour à l’autre Brett voit sa vie partir en lambeaux. Sa possibilité d’héritage est l’empire cosmétique que possédait sa mère mais son héritage réel est un petit bout de papier sur lequel sont inscrits ses rêves de jeunesse. Le désir de sa mère était que Brett retrouve les vraies valeurs de sa vie afin de ne pas vivre une vie dans un semblant de bonheur. Ce roman n’est pas que récréatif, il nous pousse à croire en nos rêves plutôt que de se laisser « porter » par la vie. L’intrigue est primaire et cousue d’eau de rose mais on se laisse prendre à cette course que Brett doit mener afin de réaliser ses objectifs. Si ce n’est pas un chef-d’œuvre de la littérature, on y trouve avant tout des sentiments qui font chaud au cœur.
Voici un livre qui éclaircit plus de 200 énigmes du quotidien, qui nous donne des réponses simples et compréhensibles. De plus, on peut picorer une question et une réponse si l’on est pressé où si l’on dispose de peu de temps pour se mettre à la lecture d’un roman suivi. A lire en discontinu.
Le pire du pire de la télé réalité
Une atroce émission de télé réalité vient de naître. Elle s’appelle « Concentration » et le concept en revêt tous les supplices des camps jusqu’à la peine de mort. Les prisonniers ont été «embarqués» de force et au hasard. Amélie aborde, entre autre, les instincts de voyeurisme du téléspectateur ainsi que la notion d’identité « Le matricule n’est rien, seul le prénom est la clé d’une personne ». L’auteur met en parallèle le bien et le mal, le beau et le laid ainsi que la notion de Dieu auquel on se rattache quand tout semble perdu. Personne d’autre qu’Amélie Nothomb ne pouvait écrire un tel roman.