Un très bon Nothomb, non autobiographique.
Cela n'aura échappé à personne qu'il s'agis d'une critique acerbe (ou croate) de la téléréalité.
Amélie Nothomb l'a écrite en 2005, c'est vrai qu'écris au moment de Loft Story cela en aurait eu que plus de poids. Mais c'est l'intention qui compte.
2005 et pourtant depuis rien n'a changé, on continue à faire voter les gens pour éliminer untel ou untel. Quoique en France, nous ne sommes pas des monstres nous sommes civilisés nous votons pour garder notre chouchou.
A l'intérieur de nos Loft, c'est pire que dans le livre: on trompe son
conjoint pour pouvoir poser ses fesses autour d'un feux de camps, on chante ce que l'on peu comme on peu pour un millions, on laisse son libre arbitrepour 3 gains de riz.
Rien à changé, le public continue a regarder mais lui paye pour pouvoir jouer.
Que les gens regardent, à la limite, c'est normal ce sont des émissions de télé qui flattent nos bas instincts. Un regard jeté quelques secondes, quelques minutes ou quelques mois sur une émission nous avons tous fautés devant les inoubliable de la nouvelle Star ou les élèves de la Star AC,bien souvent ils ont le même niveau.
On donne en pâture au public, le mythe de la démocratie.... C'est le choix du public.
On fait la promotion de fils et fille de, on fait la promotion de jeunes talents sorties d'on ne sait où, à force de matraquage. On manipule le public à force de montage, de campagne publicitaire, de retournement de situation fort à propos mais que l'on nous vend comme n'étant pas scénarisés.
Combien même je croirais à l'honnêteté du catch et des producteur de téléréalité, je n'oublie pas que l'avis du plus grand nombre n'est pas forcément le meilleur.
Le pire du pire de la télé réalité
Une atroce émission de télé réalité vient de naître. Elle s’appelle « Concentration » et le concept en revêt tous les supplices des camps jusqu’à la peine de mort. Les prisonniers ont été «embarqués» de force et au hasard. Amélie aborde, entre autre, les instincts de voyeurisme du téléspectateur ainsi que la notion d’identité « Le matricule n’est rien, seul le prénom est la clé d’une personne ». L’auteur met en parallèle le bien et le mal, le beau et le laid ainsi que la notion de Dieu auquel on se rattache quand tout semble perdu. Personne d’autre qu’Amélie Nothomb ne pouvait écrire un tel roman.