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Nous retrouvons Percy Jackson, fils de Neptune, qui, cette fois est assailli par d’étranges cauchemars. Pour protéger les frontières de la Colline des Sang-mêlé, Percy et d'autres enfants des Dieux devront parcourir la Mer des Monstres. Le monde de l’imaginaire, surtout lorsqu’il a d’aussi bonnes références que ce roman, n’est pas seulement réservé aux enfants. Les adultes aussi ont le droit de rêver alors pourquoi ne pas faire un saut dans le monde des plus jeunes et se déconnecter de nos problèmes journaliers avec un peu de fantastique si bien écrit.
Comment s’en sortir lorsqu’on doit, toute la journée, aider les autres alors que soi-même on ne va pas très bien. L’auteur arrive à faire de ce roman un récit réaliste et émouvant et même s’il est loin de nous présenter des recettes de guérison, l’espoir est présent pour certains. Les personnages sont touchants avec leurs failles et leurs blessures mais aussi avec une certaine volonté de se reconstruire (plus spécifiquement dans la seconde partie du livre). Il faut un peu de temps pour « entrer » dans ce roman mais au niveau des émotions, on n’en sort pas indemne. Lorsque
tout craque dans la tête du psychiatre et dans son corps, le récit nous arrache quelques larmes.
Depuis plusieurs années, Jackson Oz, simple scientifique, essaie de faire prendre conscience au monde, à commencer par les politiques, qu’une catastrophe planétaire menace notre espèce humaine mais personne ne le prend au sérieux. Quand enfin, ils daignent agir, il y a déjà eu beaucoup de morts. En effet, tous les animaux sous l’influence d’on ne sait quelle cause extérieure se regroupent en meute et attaquent les hommes. Le thème abordé par l’auteur pourrait devenir réel car il pourrait être une conséquence de l’activité humaine sur l’environnement. Sans être moralisateur,
ce récit nous met devant des attitudes déjà rencontrées de certains politiciens qui, trop tard, décident d’entrer en scène par peur de devenir impopulaire car seul compte pour eux leur électorat. Les personnages sont très attachants. La fin désenchantée m’a plu parce qu’elle est honnête (pas de faux cliché) et parce qu’elle est malheureusement en adéquation avec la nature humaine.
Ce recueil est un pêle-mêle de portraits de contemporains qui en prennent pour leur grade. Nous y retrouvons également des textes écrits pour des émissions de radio, des articles de presse et des sketches de télévision. En bref, tout ce que Desproges avait écrit sans être publié. Cet humoriste regretté faisait preuve d’un humour féroce. Lisez également la préface de Renaud si bien écrite car comme le dit Pierre Desproges «sous l’appellation aride de préface se cache souvent des petits chefs-d’oeuvre de littérature ».
Un tueur en série enlève des petites filles, les ampute du bras gauche puis les tue. Pour son premier roman, Donato Carrisi, nous fait traverser l’enfer. Ce livre est étoffé d’une documentation que l’on sent solide tant en criminologie qu’en psychiatrie judiciaire ou en médecine légale. Ce roman est d’autant plus terrifiant lorsqu’on le sait basé sur des faits réels. Les personnages, y compris les enquêteurs, sont des êtres torturés. S’il est vrai que le surplus d'actions peut nous embrouiller un peu par moment, l'auteur nous surprend à chaque page. « Le Chuchoteur »
maintient la tension et les rebondissements jusqu’au dernier mot. Le sens du titre nous est révélé qu’en toute fin de l’histoire avec les derniers rebondissements. Un livre à lire si vous aimez les thrillers.
La veille de son mariage, Eve qui ne se sent pas bien dans sa peau décide de tout laisser tomber et de partir à la recherche de ses origines. Sa route va croiser celle d’Emile : un camionneur alcoolique, Azraël : un ancien champion de patinage artistique déjanté, etc. Une bonne analyse psychologique et des personnages attachants font de ce livre un road-movie captivant. L’histoire est touchante. Aventure et réflexions composent ce roman qui est incontestablement une réussite. Les nombreux thèmes qui y sont abordés sont parfaitement dans « l’air du temps ». Le « bout du chemin
» est celui qui mène à trouver sa propre identité et sa propre façon de vivre. Chacun poursuit sa quête du bonheur.
J’avais beaucoup aimé « Maudit karma » car malgré qu’il s’agissait d’une comédie déjantée le roman était plein d’esprit. Ici, David Safier met l’accent sur l’importance que l’on doit accorder aux personnes qui nous entourent même si parfois on a envie de tout envoyer balader. Malheureusement, pour ma part, l’histoire n’est guère à la hauteur du message : des monstres, encore des monstres et toujours des monstres !!! Vraiment trop c’est trop !!! L’auteur a largement franchi la limite extrême du loufoque avec ses personnages : un loup-garou intello et couard,
une vampire émoustillée, un Frankenstein qui fait « Oufta », une sorcière pas très nette, une hippie nymphomane, etc. Dommage !!!
Un professeur très particulier pour cinq étudiants très particuliers. Donna Tartt nous emmène dans un monde froidement réel et pervers. Elle nous propose un petit bijou d’intrigues aux rebondissements inattendus et une analyse psychologique des personnages de laquelle on ne peut se libérer. Indéniablement, elle a du talent et une écriture fluide, souple et maîtrisée. On est littéralement emporté et nous survolons les 700 p de ce roman avec délectation. Il est impossible de rester insensible aux personnages. En bref il s’agit d’un réel livre culte qu’il faut lire absolument
et duquel on ne sort pas indemne.
Matthew et Emma ont rendez-vous. Ils sont au même endroit à la même heure et pourtant ils ne vont pas se rencontrer. La raison est que l’un vit en 2010 et l’autre en 2011. Il n’y a pas à douter, le thème de prédilection de Guillaume Musso est bien le destin. Si sa recette de best-seller reste inchangée, ses livres nous intéressent toujours tout autant. On peut aussi remarquer la profondeur des sentiments de ses personnages. En résumé, un livre de Musso ouvert, plus possible de le refermer tant on désire en connaître la fin et même si certain qualifient sa littérature de «
hall de gare » ou de « livre de plage », Guillaume Musso possède le talent de toujours plaire à ses lecteurs. N’est-ce pas le but premier ?
Ballottage
Cassandra, jeune orpheline de 17 ans qui possède le pouvoir de voir dans le futur, fugue de l’établissement qui l’héberge. Se retrouvant seule au monde, elle décide de vivre dans une décharge avec des clochards. Rien à voir avec les précédents romans de l’auteur. En effet, d’habitude Werber nous fait rêver mais ici il nous met devant des personnages qui sont loin d’être tous sympathiques, des dialogues parfois vulgaires et un lieu d’action sale et morbide. Nous sommes en effet très loin du domaine des Dieux. Certains passages sont sublimes (notamment lorsque Cassandre évoque la beauté des mots) et d’autres détestables par la vulgarité des propos des SDF, leurs gros mots et leurs agissements (cela m’a dérangé). Cependant, chaque fois que je voulais abandonner la lecture, je découvrais de nouveaux très beaux passages où je retrouvais Bernard Werber et donc j'avais envie d'en savoir plus. Il faut également parler du procédé d’écriture (l’histoire des faits entrecoupée des pensées de Cassandre) qui donne une intensité spéciale au livre. Bref, à vous de voir !!!