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Quoique très romancé, ce roman de Diderot pose ses jalons sur l’histoire vraie d’une religieuse : Mlle Marguerite Delamarre. Cette dernière intenta un procès pour se soustraire à son enfermement, contre sa volonté, dans un couvent. L’héroïne du roman de Diderot est Suzanne Simonin. Les thèmes de "La Religieuse" sont : l’être humain ne prend son sens et ne réalise son bonheur que dans les relations avec ses semblables et l’emprisonnement en cloître est contre nature : il développe la mélancolie, l’obsession du suicide, l’intrigue, la calomnie, la haine, les frénésies sexuelles ou, au contraire, l’étourdissement de l’individu qui ne présente plus aucun poids humain. Une écriture très délicate et un style gracieux font de ce roman l’un des plus beaux classiques.
Les corps des humains sont soudain envahis par des âmes vagabondes. Le récit est amené doucement mais après, quel enchantement. L'intrigue est brillante et ce roman n’est pas qu’un thriller fantastique, c’est aussi une étude psychologique de différents caractères. Stéphanie MEYER a une plume facile et agréable mais sa plus grande qualité est ... son imagination. Elle nous démontre, une fois de plus, qu’elle est un auteur de grand talent et une conteuse hors pair. Il faut se passer de comparer ce roman à « Twilight » car il est profondément différent. Une seule chose est
identique, c’est notre envie de suivre les héros jusqu’au bout de l’histoire. Qu’ajouter si ce n’est que la fin est « horriblement » belle. Lisez-le et laissez-vous surprendre par un mélange de sentiments allant de la peine à la joie en passant par la case « peur ».
Quelle mouche a donc piqué Andrew Blake, patron d’une petite entreprise anglaise, pour qu’il décide de laisser son entreprise aux mains de son assistante et se fasse engager comme majordome au domaine de Beauvillier, en France.
Un roman remplit de gentilles moqueries sur les différences entre Français et Anglais, de bons sentiments, de leçons de vie, de moments tendres, drôles ou carrément délirants. Bref, un livre qui fait rire et qui fait du bien.
Contrairement aux reproches de certains arguant le fait que Bernard Werber se répétait et tournait toujours autour des mêmes sujets, voici un thème qu’il ne nous avait pas encore fait visiter : Le Rire. Il nous présente des personnages hors du commun pour une enquête, on ne peut plus innovatrice. Ce journaliste scientifique qu’est l’auteur, nous fait voyager au travers d’images mélange de philosophie, de science-fiction et de spiritualité. Il nous propose de l’action, du suspens et un peu d’amour mais au-delà de l’histoire en elle-même, il nous apporte une mine d’informations
qui nous resteront plus en mémoire que l’intrigue elle-même. Ces citations tout au long de ses écrits donnent un tempo au roman. Que dire qui n’ait pas encore été dit au sujet de l’auteur, si ce n’est qu’à chaque fois il réussit à nous étonner et qu’à peine un de ses romans terminé, nous attendons le suivant avec impatience.
Un manque total de suspens pour ce roman tout à fait superficiel. Le fait de nous dévoiler le voleur dès le début fait perdre tout crédit à l’intrigue. Dès lors, nous n’éprouvons aucune « urgence » à en continuer la lecture. Le livre s’écoule dans une narration sans plus aucun intérêt. Je ne suis pas vraiment pressée de lire le suivant car Mary Higgins Clark est, semble-t-il, de plus en plus prévisible dans ses romans. La « Reine » du suspens devient tout à fait dépassée.
Avec un langage subtil et raffiné accompagné d’une grande dose de symbolisme, Amélie nous narre l’histoire d’une jeune femme isolée du monde, sur une île, par un vieillard qui l’adore. Les réactions des différents personnages nous font réfléchir sur la nature profonde très contradictoire des êtres humains. L’auteur possède une façon morbide d’aborder les histoires d’amour. Mme Nothomb adore balancer des coups de théâtre à la tête de ses lecteurs et, nous, on aime. Toujours aussi originale et inattendue, l’auteur nous propose une fin inédite.
Dans ce roman « de plage », se situant dans le monde des people, ne figure pas de véritable enquête. Il sert simplement de décor aux nombreuses petites intrigues internes d’une famille riche. Il est cependant scintillant et branché, tout comme ses personnages : 4 sœurs jolies comme des cœurs, affublées d’un père tyrannique et imbu de sa personne. On est aspiré dans la spirale glamour de la vie des sœurs Bacon et même si c’est un livre sans prétention, je suis venue à l’aimer comme on déguste un gros bonbon aux couleurs pastelles.
Comme un grand nombre de personnes, j'ai décidé de relire "Shining" afin de me préparer à l'arrivée de "Doctor Sleep", la suite tant attendue (qu’on espère aussi bonne). A l’époque de ce roman, King écrivait des livres vénéneux dont la tendance était le cheminement de la folie et l’évolution de la conscience de l’individu. Shining : un père, une mère et un enfant bloqués par la neige pour tout un hiver, dans les montagnes, en temps que gardien d’un hôtel on ne peut plus bizarre ; un suspens «fantomatique» et l’évolution d’un esprit dérangé jusqu’à un point de non retour, font de ce thriller/fantastique/horreur de Stephen King une véritable perle du genre. En ce qui me concerne, c’est un des meilleurs livres de l’auteur et je le pense très supérieur au film. Par la suite, King a eu une période de vrais délires extra-terrestres et il a retrouvé sa véritable place avec les deux tomes de « Dôme ». Relisez donc Shining.
Des vies de parias déboussolés, du macabre, des rituels sauvages tournant autour de la religion, des comportements humains aberrants, un livre dont je me serais bien passé. Si certains y trouvent leur plaisir tant mieux pour mieux. Quant à moi, le grotesque des situations de personnes déviantes et un ramassis de paumés me font penser à un mauvais film d’horreur. J’ai détesté.
Au centre de l’horreur
Un pervers sexuel sadique dont le mentor est « Sade », une bande de malfrats, des jeunes filles innocentes, voici les héros de ce roman. Le thème est abominable : la dépendance par la peur, l’asservissement, l’avilissement et l’anéantissement de la personnalité. Si l’enfer existe c’est bien là qu’il se trouve, dans cette ferme perdue de l’Indre. Percutant, choquant, violent et dérangeant, rempli de scènes insoutenables, ce roman décrit les côtés les plus noirs d’une âme humaine tout à fait démente. Cette lecture est monstrueuse, si monstrueuse qu’on ne peut en sortir indemne. Que dire de plus sinon que son auteur nous fait vibrer dans une ambiance diabolique avec la peur au ventre. 3 étoiles seulement car un peu trop de sadisme pour moi.