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Pierre Bellemare nous a déjà raconté, à plusieurs reprises et dans des thèmes assez divers, des récits fabuleux ayant tous un point commun : il s’agit d’histoires vécues. Ce document est un recueil de petites histoires réelles concernant l’aide d’Europ Assistance : une dame à rapatrier suite à une grave chute, une pièce d’auto introuvable, une thèse à présenter mais un blocage par le mauvais temps, une épidémie en plein désert, la perte ( ?) de son conjoint, … Tels sont les défis que doivent relever les employés et médecins de cette Société d’assistanat. S’il est vrai que Pierre Bellemare possède un réel talent de conteur, ce livre cependant m’a vraiment déçu de par son contenu.
L’artisan du polar revient parmi nous après un temps plus ou moins vide. On peut dire que l’on se retrouve ici en terrain connu puisque Connelly fait revivre deux des héros de son meilleur roman (le Poète) : Jack Mc Evoy, journaliste au L.A. Times et Rachel Walling, profileuse au FBI. C’est à la suite de l’écriture d’un article banal qu’il va tomber sur un auteur de crimes particulièrement sadiques. Outre l’enquête, Connelly nous propose ici, en plus, un véritable plaidoyer pour la presse écrite qui ouvre sur des réflexions concernant le journalisme moderne ainsi que sur les dérives des nouvelles technologies. Voici un polar de qualité rythmé par la musique des Doors.
Philippe Bouvard nous offre ici le témoignage posthume d’un auteur vivant : des réflexions d’outre-tombe. C’est avec une finesse d’esprit inouïe que ce « Grand » lettré français nous parle de la mort avec beaucoup de distance et d’humour. Nous savons qu’il possède un goût naturel pour les joutes oratoires, les jeux de mots et ceux de l’esprit. Puisque la mort est inévitable, Philippe Bouvard a décidé de continuer de s'amuser et de poser sur le monde et ses contemporains son oeil espiègle, à la fois léger et implacable.
Cathy Kelly met en scène des personnages féminins de tous âges et de tous horizons dans lesquelles bon nombre de lectrices se retrouveront dans un gentil petit livre sans prétention aucune sinon celle de nous divertir ; 19 petites tranches de vie à savourer sur la plage ou au coin du feu. Nouveaux départs et secondes chances : il suffit parfois de relever la tête ou de se secouer un peu pour ne pas passer à côté du bonheur. Sans avoir lu de la « grande littérature », c’est le cœur léger et des étoiles plein les yeux que vous refermerez ce livre qu’on peut qualifier, sans se
tromper aucunement, d’optimiste et de réconfortant.
Julie Lemaire, 20 ans, caissière de supermarché et maman célibataire d’un petit Lulu de 3 ans, rencontre Paul Moissac qui a l’âge d’être son père. Il a envie de donner un peu de bonheur à cette jeune maman de 20 ans et il l’invite pour les vacances dans sa maison de Bretagne en compagnie de son fils Jérôme. Pour Julie cette prise en charge pendant ces trois semaines de vacances qu’elle n’aurait jamais pu offrir à son petit garçon est une parenthèse reposante car sa vie jusqu’ici a été une bataille de tous les instants. Et puis, le drame et le malheur. Certaines personnes sont ainsi montrées du doigt par le mauvais sort mais Julie est courageuse. L’auteur dépeint des sentiments tout simple avec une poésie touchante. Ce roman empreint d’une merveilleuse délicatesse, est un réel hymne à l’espoir. On en sort réellement émotionné et on navigue sur une route qui nous mène du sourire aux larmes.
Il faut quelque temps pour arriver à situer tous les personnages assez nombreux mais une fois le décor planté ce roman est un bon thriller. Sous un synopsis de fiction, Michaël Crichton nous ouvre une grande porte sur une réflexion au goût du jour : l’environnement et tout ce qu’il implique. Il aborde aussi bien l’aspect « avenir de la Planète » avec toutes les mesures réelles ou mensongères mais aussi son aspect politique via les Partis qui défendent l’environnement. Il nous fait entrevoir un écologisme terroriste et nous explique que la politique et l’environnement ne
font pas bon ménage en ce qui concerne bon nombre de choix judicieux qu’il serait impératif de faire. Le message de l’auteur à la fin du livre est particulièrement intéressant car il nous laisse notre libre arbitre concernant toutes les incertitudes liées aux causes de notre réel problème environnemental. Que savons-nous exactement du climat ? En réalité pas grand chose n’est vérifié au sujet du réel problème alors que dire de la solution à y apporter ?
Dans l’Ecosse du XVII, alors que les guerres font rage, la jeune Corrag est accusée de sorcellerie et condamnée au bûcher. C’est du fond de sa cellule qu’elle nous conte son histoire. Chaque chapitre commence par les propriétés d’une plante différente, à l’image de l’héroïne, incarnation parfaite de la nature faite femme. Ce qui m’a plu dans ce roman, c’est de retrouver le sens d’une écriture merveilleuse où les mots choisis s’écoulent sur le papier et où les descriptions sont des images légères et non des lourdeurs qui ne font qu’allonger le bouquin. Si on
se laisse emporter par l’histoire, c’est avant tout un réel bonheur de pouvoir y découvrir des sentiments transcrits avec une telle profondeur d’âme. Vous trouverez, ici, ce que la littérature peut apporter de poésie, d’amour, de fiction et de magie. A lire absolument si vous aimez la langue française. J’ai ADORE.
Ils ont des parents riches : hommes d’affaires, PDG ou banquiers et n’ont pas besoin de travailler. Ils ont tout et n’attendent plus rien de la vie alors ils se traînent dans des restos et dans des clubs ; ils s’abrutissent d’alcool et de drogues. Ils n’ont même pas le droit de se plaindre puisqu’ils ont tout pour être heureux. Hell et Andréa sont pareils, issus de cette jeunesse désenchantée et ils vont s’aimer mais ne se l’avoueront pas. Lolita Pille nous dépeint cette vie parisienne dépravée de façon réaliste, brutale et troublante. Ce roman est acide et choquant
et nous laisse un sacré goût de désoeuvrement.
Xinran débute sa carrière à la radio chinoise et décide de « faire autre chose » que les émissions habituelles. Elle présente une nouveauté : « Mots sur la brise nocturne » où les femmes chinoises peuvent poser leurs questions. A la suite de son succès, elle est autorisée à lire pendant 10 minutes sur l’antenne un « Courrier de femmes ». Elle va commencer alors son enquête sur la vie en générale des femmes chinoises : l’environnement, les mariages forcés, les viols, la pauvreté, les conditions de vie pouvant aller jusqu’à la folie mais aussi l’amour. Ce recueil de
« morceaux de vie » est beaucoup plus que des récits concernant les femmes, il nous montre l’aspect de la vie chez les chinois, les peurs continuelles et omniprésentes concernant « Le Parti » qui régit tout et décide de la mort et de la vie de chacun comme bon lui semble. Tout cela à une époque toute proche de la nôtre et qui pourtant semble si loin vu avec les yeux des occidentaux que nous sommes.
Un roman d’amour en demi teinte
C’est le premier livre de Jean-Philippe Toussaint que je lis et je n’ai pas été conquise. S’il est vrai que la qualité de l’écriture est bonne, ce couple désoeuvré qu’il nous décrit ne vaut pas les petites 200 p du livre. Une ambiance très superficielle et vaporeuse de vie hors de la vraie vie m’est apparue. En bref, j’ai été déçue de ce roman surtout après avoir lu la critique de « Télérama » qui encense littéralement cet écrit et je suis arrivée à la fin assez contente d’en avoir enfin terminé avec Marie.