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Un petit roman touchant sur les sentiments contrastés d'une ado qui n'arrive pas à se positionner face à la transplantation cardiaque que vient de subir son père. Sera-t-il encore lui-même ? Et pourquoi personne ne pense au jeune homme qui est mort pour qu'il reçoive ce nouveau cœur ? Plein de questions très pertinentes mais j'ai tout de même un petit goût d'inachevé en refermant ce petit livre qui se termine trop vite, trop facilement...
Un très court roman (64 pages, petit format) à la langue précise et vive, qui décrit très rapidement et pourtant de manière assez fouillée un personnage d'ado qui cherche ses limites, qui pousse la prise de risque jusqu'au geste fatal. Pas de morale, juste une description des états d'esprit qui traversent Edna, avec les mots qu'elle leur donne et l'importance qu'elle leur donne. Je suis assez bluffée par la puissance d'un petit roman si court et pourtant si plein de justesse.
C'est un roman sur un thème très original et touchant, que j'ai refermé partagée entre l'émotion et la gêne. L'émotion, il va sans dire, de lire ce témoignage inventé (probablement inspiré d'histoires vraies) d'un enfant arrêté avec sa famille parce qu'ils étaient opposants à la junte, qui se retrouve orphelin et qui est "récupéré" par un couple en mal d'enfant comme s'il s'agissait de marchandise ou d'un petit chien. Le fait qu'il le raconte avec ses impressions d'enfants est très touchant, on imagine à peine ce que ce gamin a vécu tant physiquement qu'émotionnellement... Mais j'ai été aussi gênée par la fin de l'histoire (je ne la révèlerai pas ici) qui, si elle nuance un peu le côté "martyr" de ce jeune homme, apporte surtout de la confusion à son personnage. Je me demande si cette façon de clore l'histoire était bien nécessaire. Je me demande également ce que penseront les ados de cette histoire, si elle leur parlera. J'espère qu'elle les poussera à se documenter un peu sur l'histoire de l'Argentine, surtout à cette époque, mais j'ai un léger doute...
J'ai été absolument captivée par ce roman, du début à la fin. On est dans le monde de Dickens (qui fait d'ailleurs une apparition surprise dans l'histoire) en compagnie d'une héroïne très attachante qui nous fait prendre la mesure des épouvantables conditions de vie des pauvres dans le Londres du 19e siècle, sans jamais baisser les bras. Le monde dans lequel Grace va être amenée à évoluer, celui du commerce de la mort, est très particulier mais il ne donne pas pour autant d'atmosphère morbide au roman. Grace, malgré ses déboires, sait rester à sa place, elle n'accomplit pas de prouesses extraordinaires mais elle sait ce qu'elle veut. Ce n'est pas une héroïne flamboyante, elle porte au contraire cette histoire avec beaucoup de simplicité et de détermination. J'ai vraiment aimé ce personnage et ce roman assez atypique qui m'a bluffée de bout en bout !
J'ai trouvé ce court roman très bien ficelé et captivant (lu d'une traite) malgré quelques maladresses (le langage SMS par exemple, qui n'apporte rien au réalisme de l'histoire). L'état d'esprit de cet ado qui se retrouve handicapé à vie et cherche malgré tout à protéger son ami est très crédible et très bien décrit. Ce qui démarre comme un roman intimiste se poursuit comme une enquête policière et il n'y a pas moyen de lâcher le livre tant qu'on ne sait pas ce qu'il advient de Jules.
Un roman étrange, à l'atmosphère lourde comme un été de canicule, dont on se demande bien où il veut nous mener. Les personnages sont tous bien brossés et, si on sent bien venir l'erreur judiciaire (c'est évidemment le "pauvre fou" qu'on va accuser), on ne voit pas venir le retournement final (pas très crédible, au demeurant). Finalement, ce roman ne m'a pas tant intéressée par l'action, lente et poussive mais plutôt par cette atmosphère bizarre qui contribue à mettre le lecteur au cœur de cet été languide...
Un roman sur fond historique très agréable à lire, on ne s'ennuie jamais avec ce personnage de Faustine, la débrouillarde et rebelle jeune femme qui cherche à améliorer le quotidien si difficile de ses amis en jouant les "Robin des Bois" dans le Paris de 1870. Certes, ce n'est pas du Zola mais les ados trouveront là un portrait de Paris et de la condition ouvrière très parlant et très vraisemblable et les aventures de la jeune voleuse, si elles ne sont pas très "morales", sont tout à fait jouissives. Une jolie découverte !
Trop d'humour tue l'humour ?
Le titre, déjà, me faisait envie. La couverture aussi, dans une moindre mesure. Hélas, j'ai été un peu déçue par ce roman qui, s'il est très drôle et original dans sa narration un peu décousue, tombe un peu à plat. Je ne sais pas si c'est l'humour danois (ou sa traduction?) qui m'a gênée mais j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire pourtant loufoque et prometteuse. Les traits d'humour (parfois noir) omniprésents m'ont empêchée de vraiment goûter l'intrigue. Le machiavélisme de Max et celui, plus subtil de Signe, son infortunée complice scoute m'ont finalement laissée de glace. Il n'y a que le rebondissement final qui m'ait redonné le sourire... Non, vraiment, je suis déçue...