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Nana, qui ne sait pourtant ni chanter, ni jouer, affole le Tout-Paris avec le rôle de Vénus qu'elle interprète dans un théâtre parisien. Issue de la misère du monde ouvrier, elle habite néanmoins un riche appartement où l'un de ses amants l'a installée. Loin d'être une ingénue, Nana sait parfaitement manipuler les hommes. Chacun rêve de la posséder, et elle se sert à merveille de la concupiscence de ces bourgeois qu'elle ruine les uns après les autres au gré de ses caprices.
Nana, c'est une personnalitéà facettes multiples, de la froide calculatrice à l'amoureuse fragile. Un roman sur les mours, les passions éphémères, sur l'absurdité des codes de la société. Avec une héroïne à la fois détestable et attachante.
BONUS : un extrait gratuit de Fallait pas le chercher de Victoria Nekfeet de la collection Roman de fille (Lien -> #####################################################################http://librairie.immateriel.fr/fr/list/collection-3597-roman-de-fille/page/1/date)
Grandeur et décadence d'une vie d'opulence !
Avec Nana, bienvenue dans la vie des belles courtisanes, des « cocottes » dont les désirs sont des ordres pour les bourgeois fortunés qui tombent sous leur charme et en sont réduits à les entretenir dans le luxe en échange de quelques instants éphémères de luxure. L’emprise du sexe « dit faible » sur les gentilhommes de cette époque est décrit avec beaucoup de justesse, sans aucune aménité. La plume, souvent trempée dans l’acide, rend glaçante la perversité féminine employée pour assujettir l’homme au rang d’objet de plaisir (simulé) que l’on peut jeter du jour au lendemain lorsque les rentrées d’or et d’argent ne suffisent plus pour assouvir la cupidité toujours plus avilissante de ces dames de petite vertu. Encore un grand moment d’intenses émotions en compagnie d’Emile Zola, qui décrit par ailleurs et d’une manière talentueuse la richesse et la grandeur de cette classe sociale fortunée parisienne. Cette vie trépidante et tumultueuse est toujours finement observée et retracée à la façon d’un peintre qui redonnerait vie, sous son pinceau coloré, aux paysages d’antan dans des aquarelles aux couleurs chamarrées. Enfin, dans cet opus, les fenêtres, sont toujours omniprésentes. On peut les ouvrir et s’y pencher, en compagnie de l’auteur, afin d’admirer Dame nature !