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C'est l'histoire de la rencontre entre une orpheline et un cheval de course puis de la relation d'amour entre un être humain et un animal. Pour cette petite fille pour qui l'équitation est occupation principale, le cheval va remplacer ses parents. Il va représenter la force de son père, la douceur et la tendresse de sa mère. Puis plus tard, quand elle deviendra adulte, cet magnifique animal deviendra bien plus : un substitut d'amant, de compagnon. Elle l'humanisera, la relation sera fusionnelle et totale. Elle a un accident d'équitation et elle restera paralysée longtemps. Puis, son cheval meurt, seul. C'est pour elle, une descente aux enfers, une douleur atroce tant physique que morale. Elle est en deuil. Par sa volonté, elle surpassera cet état de manque. elle apprivoisera son handicap et construira sa vie autour du cheval. Le livre se termine sur une note d'espoir et de sagesse. Elle souffre toujours mais maintenant, elle sait vivre avec, puiser dans cette souffrance pour trouver une force et un équilibre qui la liberera mentalement et physiquement de la douleur. C'est un beau livre, bien ecrit. C'est une réflexion sur la mort, la vie, la douleur. C'est un hommage au cheval qui est vu d'une manière personnelle et historique.
Quand vous ouvrez ce livre, vous rentrez dans le cahier intime de Marlène, jeune femme qui a perdu sa fille. C'est un voyage sur la route sans but mais aussi dans sa tête. Ses souvenirs la hantent, elle n'a pas digéré la mort de sa fille alors elle prend une drogue. Son esprit peut alors faire le grand écart entre une réalité trop lourde pour elle et un monde onirique et fantasmé : une réalité irréelle. L'auteur a bien su distiller ce flirt avec le réel tout en pudeur et en poésie. Tous essaient de s'exiler de quelque chose ou de quelqu'un.
Je n'ai pas aimé la lecture de ce livre. Ce discours vulgaire entre deux jeunes paumés ne m'a pas du tout captivée, plutôt ennuyée.
Je viens de terminer de lire le poète iranien Gibran Khakil.
Sa vie a eu des hauts et des bas. Il a connu la mort de ses proches, l'alcoolisme. C'était un homme à femmes.
Ce que j'ai trouvé dans la lecture de ses oeuvres, c'est du respect des traditions, de l'autre, beaucoup d'amour, un bel hommage à la femme, souvent représenté comme d'une grande sagesse.
Mon livre préféré n'est pas le "prophète", pourtant très populaire, mais c'est "le sable et l'écume" où il nous offre des pensées pures comme l'eau vive et profondes comme le puits de notre âme.
A lire donc pour se
reposer l'esprit et pour méditer sur la vie, la tolérance, Dieu et la mort.
J'ai lu les oeuvres complètes de Courteline avec intéret car je ne le connaissais pas. Je n'ai pas adhéré à ces nouvelles. Il distille un humour ravageur et une ironie qui rendent l'histoire difficile à lire à une première lecture. J'ai plus apprécié ces pensées qui sont ironiques mais très justes.
Ce recueil est bien écrit, dans un style agréable à lire, humoristique et plaisant. Ce ne sont pas des nouvelles qui racontent une histoire mais les réflexions du moment sur la vie, la mort, la vieillesse, l'amour, la solitude. Il nous propose un voyage dans sa pensée. Une première lecture ne peut pas déceler toutes les finesses et la profondeur de ces " mises au point spirituelles". Il entretient un dialogue intéressant et intelligent avec le lecteur. J'ai bien aimé lire ce livre, c'est une belle découverte.
critique
C'est le premier livre de cet auteur prolifique que je lis.
Jessie est mariée avec un homme qui a des fantasmes sexuels très pervers. C'est au cours d'un de ces jeux que J'essie tue accidentellement son mari et se retrouve menottée au lit. L'histoire est écrite de telle manière qu'on arrive à ressentir la même angoisse de cette jeune femme qui lutte pour sa survie. Elle n'est aidée que par elle-même et notamment ses voix qui stimulent son désir de survivre. Elle a aussi tout le temps de laisser libre cours à ses peurs, à ses images qui la hantent, à ses souvenirs qu'elle préféreraient oublier. Et puis, il y a l'atmosphère : cet homme qui vient la voir et qui ne lui dit pas un mot, ce chien qui vient manger son mari. Jessie finit par s'en sortir, meurtrie, blessée, amoindrie mais vivante. Une autre horreur commence : celle de vivre avec ce qui s'est passé et faire en sorte de ne pas passer pour une folle aux yeux de la police, de ses amis. Et, des événements vont arranger les choses et la mettre sur le bon chemin, celui de la guérison tant mentale que physique. C'est un bon moment de lecture, il a bien su distiller cette horreur d'une femme en grande detresse ; jusqu'au bout, on se demande si elle va s'en sortir. C'est aussi une étude sur la famille, la figure du père, du mari, le sexe et le courage d'une femme.