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À découvrir
Cet essai a pour thème l'écriture de la poésie, la definition du poème. L'auteur définit son rapport avec d'autres questions fondamentales telles que l'image, la modernité, la voix, etc. , et avec son métier de poète. C'est une belle réflexion sur pourquoi écrire de la poésie, ce que sa lecture vous apporte, son avenir.
Je ne me lasse pas de lire ce poète prolixe et profond. La mort de son père donne lieu à de superbes passages.
Quelques réflexions que j'aime particulièrement : p 11 : "Un lit de lumière, une chaise de silence, une table en bois d'espérance, rien d'autre : telle est la petite chambre dont l'âme est locataire". p 24 : "Devant la mort nous serons comme à notre naissance, radicalement privés de toute puissance. C'est à cette faiblesse en nous que l'amour devrait s'adresser pour ne jamais se perdre." p27 : "L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences, et
d'entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse." et pour finir p 80 : "'On n'a qu'une faible idée de l'amour tant qu'on n'a pas atteint ce point où il est pur, c'est-à-dire non mélangé de demande, de plainte ou d'imagination."
C'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai aimé son style.
Il est distant de son personnage et il discute avec le lecteur, par certaines tournures de phrases, il nous intègre dans l'histoire de Haffner, ce juif libertin. L'auteur nous peint avec humour et tendresse différents tableaux de ce personnage. Haffner et les femmes, sa moitié : Lyvia, sa maitresse et toutes les autres, il y a beaucoup à dire. Ses relations avec le sexe faible sont compliquées car il ne sait pas quoi pas penser d'elles. Il ne veut pas s'attacher tout en reconnaissant que quelque fois, ce serait
mieux pour lui, pour sa santé, la tranquillité de son esprit. C'est une pertinente reflexion sur les relations hommes/femmes, sur le mariage, le couple, le célibat, la vie et l'amour, le sexe aussi.
J'ai lu ce recueil de pensées avec beaucoup de plaisir. Je me suis noyée sous sa cascade raffraichissante de mots tous plus beaux les uns que les autres. Chaque pensée est une ode à la vie éphémère, à la souffrance, à la mort, à l'amour, à la poésie. C'est doux, c'est pur et c'est très profond.
C'est le premier livre que je lis de cet auteur. Il a été un grand succès littéraire. Je n'ai pas adhéré à ce livre. Ni à l'histoire sans queue ni tête, ni aux personnages perdus dans leurs propres histoires, drogués, ne maîtrisant rien, certainement pas le temps qui passe à toute vitesse.
C'est un des premiers romans que je lis de cet auteur anglais et j'ai passé un très agréable moment. Le thème de ce petit bijou est la mort vue par ceux qui sont décédés. Il a réussi l'exploit de raconter avec humour ce que personne ne pourra jamais savoir, seulement deviné ou imaginé. Les absents vivent comme nous avec leurs peurs, leurs doutes, du sexe, des attentes, des haines, des jalousies, des amours. Nous vivons avec nos chers disparus, je l'ai toujours ressenti. Je remercie l'auteur d'avoir eu la bonne idée de développer cette facette de cette dame en noir pas si triste que cela...
Une seule lecture ne m'a pas permis d'en découvrir toute la richesse et la complexité. C'est l'histoire d'Ignaco Abel. On le rencontre dans une gare. Il part à la recherche de sa maîtresse : Judith. A travers ce voyage, il évoque son passé avec sa femme Adela, ses enfants, sa famille et aussi la guerre en Espagne. L'être humain est une glaise pour raconter l'histoire d'un homme tourmenté, pétri de doutes, à la recherche de l'amour, dans une Histoire explosive, sanglante où l'homme s'efface pour le pouvoir et la raison d'état. C'est écrit avec beaucoup de détails et de retours en arrière ce qui peut être dérangeant pour le lecteur qui ne peut lire le livre d'une traite.
Tout est dit dans le titre : vivre ensemble, une utopie nécessaire ?
C'est une utopie vers laquelle nous devons aller malgré toutes nos différences, nos haines et nos préjugés mais, en refusant la gouvernance mondiale. Chaque individu est un acteur du lien social et doit s'approprier cette notion de vivre ensemble. Il doit s'ouvrir aux autres : ne pas rester dans sa "bulle" d'individualiste : l'entre-soi.
Le livre nous explique pourquoi, comment et quels sont les freins du vivre ensemble.
Vivre avec l'autre implique de vivre d'abord avec soi-même comme le dit ce fameux adage : connais
toi toi-même. L'auteur rappelle avec pertinence que partager veut dire parceller (soi) et mettre en commun (les autres). L'auteur pose le problème de la difficulté que nous avons à vivre avec les autres du fait de nos préjugés, de nos haines. Elle parle des cas d'injustice dans les retraites, le pouvoir d'achat, l'éducation mais aussi de la communication pas toujours simple dans une société cosmopolite, métissée, dans laquelle ce vivre ensemble doit s'Accompagner de civisme, de politesse et de courtoisie.
Tout un chapitre est consacré au monde du travail dans lequel chaque individu peut et doit contribuer au vivre ensemble.
La consommation est le moteur de l'économie. Elle nous échappe, nous en voulons toujours plus. Notre rapport avec l'autre est biaisé par l'argent, par cette économie trop loin de nous, inhumaine. Faisons en sorte d'harmoniser tout ces acteurs pour la rendre plus proche des gens de La Rue, du consommateur lambda. Celui-ci ne doit plus être passif et glouton mais actif en développant le don, le partage d'idées, de savoirs, de richesses. Il faut favoriser l'entraide, la collaboration entre tous les services de l'Etat, les collectivités, etc. Nous devons penser lien social et s'en donner les moyens. Vivre des bons moments ensemble n'est pas suffisant pour créer du vivre ensemble. A nous de résister à l'érosion du lien social en créant des contres pouvoirs, en étant fier de faire partie de cette humanité. Pourquoi pas parler du "faire ensemble" ou du "inventer ensemble". Ce livre agréable à lire, bien explicite et bien concu se termine par un questionnaire sur comment vous percevez le vivre ensemble. Il se trouve sur le site prismalter.fr
J'ai uniquement lu la pièce du Marchand de Venise car elle a fait l'objet d'un film où mon acteur préféré joue un rôle important.
Je ne reviendrais pas sur l'histoire mais sur quelque uns des thèmes abordés :
- l'antisémitisme : les chrétiens haissaient les juifs. Ce juif : Shylock n'aime pas les Chrétiens et particulièrement Antonio car celui-ci prête sans intérêt. Sa fille se sauve avec un chrétien, ce qui ne fait que développer son sentiment de vengeance et de colère. Alors quand Shylock voudra se faire rembourser son billet, il exigera qu'Antonio lui donne une livre
de chair et il sera impitoyable jusqu'à parjurer sa religion juive qui interdit la vengeance et risquer sa vie et ses biens.
- les relations père/fille. La fille de Shylock part avec un chrétien et quitte son père. Non seulement elle insulte sa famille, son père qui la chérissait et le vole mais aussi elle renie sa religion et sa famille pour une raison bien falacieuse : l'amour. La haine de son père pour les chrétiens était justifiée mais pas celle de sa fille vis à vis de sa personne.
- les femmes : Elles sont représentées comme des putes, des saintes, des docteurs de loi : femmes intelligentes et cultivées même visionnaires. Elles n'hésitent pas à tromper leur monde pour arriver à leurs fins. Portia, se déguise en docteur de la loi et transforme le procès du billet à l'avantage d'Antonio en trouvant une faille dans le billet. Le Doge donc la loi n'avait rien vu. Elle le fait par amour et loyauté envers son mari qui est l'ami/amant d'Antonio.
Shylock est une victime de la haine, de la tromperie et mais aussi de lui-même.
J'ai bien aimé cette pièce qui est encore d'actualité aujourd'hui.
critique
J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman bourré d'humour, de réflexions intelligentes et de sexe. Il ne parle pas de politique mais des relations entre Nana, son père, son homme et son amante. C'est en fait la description du pouvoir qu'exerce Nana sur son homme qu'elle va quitter, en se sentant plus ou moins rejetée, sur son père qu'elle aime. Les scènes de sexe sont décrites avec légèreté, sans vulgarité. Personne ne se prend au sérieux. Le sexe est la seule passion de ce trio. Personne ne se connaît vraiment. C'est une critique d'une société où tout le monde se cotoie, couche ensemble sans vraiment s'aimer, sans réellement avoir un but dans l'avenir. Seul un présent terre à terre compte.