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Valentine est contactée par un marchand d’art pour restaurer un livre rare qui contient un texte légendaire. Ce roman contient des ingrédients très attirants : un peu de bibliophilie érudite, un peu d’ésotérisme, un peu d’histoire de l’art et des coulisses de son marché, un peu d’historique et pour pimenter le tout, un suicide mystérieux. Vous mélangez le tout et vous obtenez un plongeon initiatique dans le monde de l’art. L’histoire est prenante, les personnages attachants et les rebondissements s’enchaînent … En un mot un très bon moment de lecture.
J’ai fait un nouvel essai de lecture de nouvelles mais ce n’est vraiment pas pour moi. Je ne dénigre en rien les talents de conteur que possède Lisa Tuttle et les autres auteurs de ce style de littérature mais ces petits récits me laissent toujours sur ma faim et je reste sur une impression de premier « jet » à développer.
Pierre Desproges nous dit ne pas aimer la guerre, ni les enfants, ni les idiots, ni les vieux mais ce qu’il déteste encore plus, ce sont les malpolis. De son humour le plus grinçant, il préconise donc la courtoisie en tous temps et en toutes circonstances. Son rire est calamiteux et ses jeux de mots épouvantables. Il est très facile de s’offusquer de ses écrits mais le meilleur parti à choisir est celui du rire. Il nous apporte beaucoup d’humour dans ce monde gris.
Ce récit retrace la spectaculaire ascension puis la déchéance d'un scénariste « happé » par les mirages d'Hollywood. Douglas Kennedy est l’un écrivain dont on ne sait se détacher de ses livres, une fois commencés. Son style est vif, tranchant, brillant et terriblement efficace. Ici, sa réflexion repose sur les rapports humains au sein du show-business. David, notre héros est emporté par le succès dans un tourbillon frénétique. La morale finale est à méditer. A lire.
Tout débute lorsque le Commandant Servaz se voit confier une enquête hors du commun dont la victime est un cheval décapité et accroché à la falaise. Le lieu du crime est un endroit isolé au cœur des Pyrénées, accessible uniquement par un téléphérique et avoisinant avec un centre psychiatrique renfermant des schizophrènes et des psychotiques très spéciaux. Ce n’est pas pour rien que cet excellent roman a reçu le prix du festival de polar de Cognac en 2011. La mise en scène en est macabre et il s’agit d’un récit digne du silence des agneaux. On découvre des personnages
intéressants enquêtant dans un univers oppressant qui amène un suspense insoutenable. En résumé, voici un excellent thriller policier. Ne vous laissez surtout pas rebuter par la taille de cet écrit, aucune des 725 p n’est de trop ! Chapeau pour un premier roman. A très bientôt Bernard Minier.
Voici l’histoire du village de Pagford ou, plutôt, la vie quotidienne de ses habitants. Cela pourrait se passer dans n’importe quel endroit car il est bien vrai que les petites querelles intestines y sont présentes comme partout : différents clans dans le Conseil municipal, lutte pour l’hégémonie avec la ville voisine, premiers émois des adolescents et problèmes avec leurs parents, différentes classes sociales, nombreuses jalousies, idylles cachées … Cependant, voici que des messages virtuels inscrits sur le site du Conseil du Village vont perturber l’équilibre déjà très
précaire de ses habitants. L’auteur met en scène deux univers que tout oppose avec, d’une part, le petit village de Pagford aux jardins fleuris et coquets et, d’autre part, le quartier miséreux voisin avec ses junkies et ses sans-emplois. Il est vrai qu’il faut s’accrocher au début afin de se familiariser avec les nombreux personnages mais, ce cap passé, c’est avec une grande curiosité que l’on se retrouve sur « la place du village ». Sous un aspect extérieur de satire, l’auteure nous dresse le constat d’une société contemporaine assez tragique et un jeu de massacre très réussi. Si la maman d’Harry Potter nous présente ici quelque chose de tout différent, on y retrouve, par contre, son incroyable talent de conteuse d’histoires. En résumé, un bon roman pour un tout nouveau style de J. K. Rowling.
Laura et Richard vont se rencontrer, s’estimer et s’aimer car ils partagent les mêmes goûts et sont tous deux malheureux dans leur mariage. Douglas Kennedy possède une connaissance profonde de la nature féminine, on croit réellement que l’histoire nous est racontée par Laura et l’analyse des rapports humains y est à son apogée. Sans sensiblerie et avec une vraie franchise l’auteur nous dresse le portrait des amours désenchantés. A noter qu’au fil des pages, de nombreux clins d’œil sont fait à la Grande Littérature. En ce qui me concerne, c’est un de ses plus beaux
livres. En bref, qu’ajouter encore si ce n’est que « L’amour ne s’apprivoise pas et ne se commande pas, il est là et c’est tout ».
Il était une fois une famille modèle et très aisée composée du père, un reporter sportif charismatique et aimé de tous, de la mère, jolie, élégante et discrète qui seconde parfaitement son mari dans ses sorties médiatiques et puis de leurs trois enfants. Cependant, Reid Pierson possède une emprise totale sur sa femme et manipule ses enfants, jouant ainsi sur les sentiments et sur les mots. C’est page après page qu’on assistera à la révélation de sa vraie personnalité. Le principal intérêt du roman réside dans l’évolution psychologique de Franky, l’aînée des filles,
qui nous raconte son histoire et non pas dans l’intrigue policière. L’auteure analyse correctement le désoeuvrement de Franky dont les sentiments sont continuellement partagés entre son père et sa mère. Même s’il s’agit d’un roman écrit dans un premier temps pour une collection jeunesse, nous entrons parfaitement dans l’univers de la jeune héroïne. Merci Mme Oates pour ce livre nuancé et ce vrai coup de coeur.
Percy Jackson doit retarder le réveil des Titans qui veulent anéantir l’Olympe. Retrouvons le pour la troisième fois entouré des créatures fantastiques de la mythologie et redécouvrons les anciens mythes. La saga s’améliore encore, la galerie des personnages ne cesse de s’étoffer et le rythme des aventures de ces héros attachants est de plus en plus trépidant. Même si l’écriture est un peu enfantine et loin d’être profonde, voici un livre sans prise de tête que l’on apprécie pour un divertissement de valeur. Retrouvons, le temps d’un livre la profondeur des rêves.
Nous sommes les otages de ce roman
Le lieutenant de police Phoebe MacNamara est la meilleure négociatrice de Savannah (libérer des otages est son travail quotidien) mais un beau jour des messages de menaces personnelles lui sont adressés. Elle va trembler pour sa famille. Qui se cache derrière cet acharnement diabolique ? Elle dont le travail est de protéger les autres, réussira-t-elle à défendre les siens ? Au travers d’un bon thriller, Nora nous dépeint la partie de la vie d’un policier souvent dans l’ombre : sa vie privée.