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J'ai trouvé ce roman très intéressant, j'y ai trouvé ce que je m'attendais à y trouver, à savoir une occasion de me révolter contre l'absurdité de la guerre et contre la manipulation dont sont victimes les soldats américains. On se retrouve plongé dans la tête du soldat Billy Lynn, 19 ans, héros de la nation, adulé, embrassé, admiré par tous les gentils américains fiers et patriotes qu'il croise. Sauf que dans 2 jours, il retourne au combat, là où il risque sa vie pour... il ne sait plus tellement quoi. On est complètement soufflé par l'hypocrisie et la violence avec laquelle la compagnie Bravo est traitée, ils sont manipulés, trimballés et exhibés sans aucun égard. C'est une opération de propagande à grande échelle dans laquelle ils pensaient pouvoir tirer leur épingle du jeu, sauf que voilà... Leur cynisme ne suffira pas contre l'absence indécente de scrupule de certains. Je trouve que l'auteur réussit vraiment à nous faire ressentir l'impuissance de ces soldats, condamnés à obéir, à subir, et leur sentiment de s'être fait complètement rouler, non seulement au cours de cette catastrophique "Tournée de la victoire" mais encore plus largement au sujet de leur engagement dans l'armée. Je déplore juste quelques longueurs, le roman aurait peut-être été plus percutant s'il avait été plus court. (mars 2013)
J'avais vu une représentation d'Antigone il y a quelques années et j'en avais été fortement impressionnée. Mais je n'avais jamais lu le texte dans on intégralité. C'est chose faite maintenant et j'en ressors tout autant impressionnée par la puissance de ce texte. Il traite de politique, d'engagement, d'idéalisme mais aussi d'amour, de la famille, du destin. De la mort, de la vie, des choix. C'est tellement précieux, une lecture qui amène à se poser tout un tas de questions importantes sur soi et sur sa vie. (Février 2013)
Une superbe BD, avec un jeu sur les couleurs tout simplement magnifique. L'eau omniprésente, qui devient un personnage à part entière crée une tension tout le long de la lecture. A suivre... (Février 2013)
Jackie Kay parle à la fois de son histoire d'enfant adoptée, métisse noire en Ecosse, auteure, poète, lesbienne... La recherche de ses racines se transforme en une vraie enquête, entre les Highlands et le Nigéria. J'ai cependant regretté des passages un peu redondants et une structure pas assez nette. Par ailleurs, l'auteure étant poète, je m'attendais à une langue plus imagée, construite. Lu dans le cadre de Masse Critique, je remercie Babelio et les éditions Métailié pour cet envoi (accompagné d'un petit mot manuscrit, sympa !) Février 2013
Le cadre de ce roman (la dernière léproserie d'Europe) ne pouvait laisser présager une lecture légère et divertissante. Pourtant, pendant les premières pages de ce huis-clos, la description des pensionnaires, de leurs règles de vie et de leur habitudes n'est pas sans humour. Bien sûr, la maladie et, ce qui va avec, un terrible sentiment d'exclusion, sont omniprésents et ne laissent guère d'espoir. Pourtant, je ne m'attendais pas à une telle noirceur et une telle déchéance. Car malheureusement, la corruption des corps s'accompagne de la corruption des esprits et la violence et la folie prennent le dessus. La tentative de fuite vers l'Occident n'apporte même pas d'espérance car comment nos héros pourraient-ils se réadapter ? Et le souhaitent-ils vraiment ? Les élèments historiques sur la lèpre m'ont semblé très intéressants. Mais à vrai dire, toute la deuxième partie de ce roman a été une épreuve pour moi et j'étais contente de le terminer pour m'engager dans une lecture toute autre ! (février 2013)
J'ai lu ce manga avec plaisir, attirée par l'époque et l'historie d'amour. L'époque est plutôt bien dépeinte avec ses classes sociales quasi-indépassables et ses somptueuses demeures. J'ai par contre été très déçue par l'histoire d'amour en elle-même. D'accord, ils sont tous les deux timides, mais comment vont-ils pouvoir surmonter le moindre obstacle s'ils sont à ce point mou-mou et si peu passionnés ? Bref, j'attends de voir la suite, j'espère voir s'enflammer cet amour impossible ! (février 2013)
J'ai eu la chance de lire ce livre quasiment d'une traite, en un jour (merci la salle d'attente de la médecine du travail...). Et je pense que c'est la meilleure façon de le lire, en apné, dans l'urgence. Il y a un vrai sentiment d'urgence dans ce livre, et en même temps des moments où l'héroïne semble flotter au-dessus de toute cette agitation. Je n'ai pas toujours bien compris les raisons des ses actes, mais j'avais envie de la comprendre, je me suis totalement projetée en elle. Et je me suis dit que la folie n'est jamais vraiment loin... et ça fait un peu peur ! (février 2013)
Est-ce si facile de se remettre en question et de critiquer un système qui nous a réussi, personellement. C'est la question que se pose Emilia, à l'occasion d'une élection après la chute de Ceausescu : est-elle communiste ? Et si oui, qu'est-ce que cela veut dire ? Et pourquoi ceux qui comme elle, vivaient mieux sous le régime communiste que maintenant, le critiquent-ils autant ? Sous couvert d'humour et de légéreté, avec une chronique de la vie en Roumanie sous le régime communiste, ce roman pose de vraies questions politiques, sur les choix individuels, l'engagement ou la soumission... (Février 2013)
Reçu dans le cadre de Masse Critique BD, cet album n'était pas mon 1e choix ;-) et j'ai mis plusieurs jours avant de l'attaquer.
Ce sont les réflexions d'un trentenaire, son couple, son statut de père, son boulot, sa famille, son quotidien. Une page par "réflexion", avec un titre ; parfois une seule vignette par page, souvent 9, parfois plus, parfois moins. Le dessin m'a plu également. Très coloré, parfois du noir et blanc ou du sépia, rehaussé de couleurs vives.
On remarque chez l'auteur une prédilection certaine pour les super-héros ! Cet élément mis à part, je me suis souvent
senti concernée par ses réflexions sur le couple, la parentalité, la société, la violence du monde. Beaucoup de références à la judaïté, et à quelques exceptions près, cela pourrait avoir lieu n'importe où ailleurs qu'à Tel Aviv. (Janvier 2013)
A suivre !
J'avais très envie de lire cette nouvelle série de Steampunk, après avoir lu et apprécié les aventures d'Alexia Tarabotti dans le Protectorat de l'ombrelle (Sans-coeur, Sans-âme...). Je n'ai pas été déçue. L'intrigue est bonne, assez haletante. Comme je ne suis pas une habituée du genre (pas encore !), j'ai eu un peu de mal avec la description de la ville de NewLondon, des quartiers souterrains, de la technologie de l'époque, je n'ai pas vraiment réussi à les visualiser. Par contre, je trouve très intéressant de parler d'une époque future qui serait revenu à un mode de vie passé (l'époque victorienne en l'occurence). Les personnages principaux sont intéressants et attachants. J'ai hâte de lire ce que va donner l'histoire de Nora et Bram dans la durée. Je ne me lancerai peut-être pas dans la lecture d'innombrables Steampunk, mais je poursuivrai à coup sûr celui-ci ! (mars 2013)