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Ce tome 2 m'a plu davantage que le premier. Ce changement de décor, puisqu'Emma quitte Londres précipitament à la fin du tome 1, est très bénéfique. De nouveaux personnages intéressants, l'histoire d'amour n'évolue pas beaucoup, mais nos personnages principaux, oui ! Enfin un peu "d'action" (toute proportion gardée). J'aime toujours le dessin, très précis, et j'ai apprécié l'évolution de l'intrigue qui promet un 3e tome... intéressant. Par contre, je ne trouve aucun intérêt aux apparté de l'auteur, ces postfaces "humoristiques" qui coupent complètement l'ambiance du manga. (mai 2013)
Reçu dans le cadre des Jeudis Critiques, je remercie EntréeLivres pour m'avoir donné l'occasion de lire ce 1e roman de Joann Sfar.
L'intrigue me tentait bien, et je savais qu'elle correspondait bien à l'univers de Sfar, dans ses BD et dans ses films. J'ai plutôt accroché à la première partie, même si les scènes de guerre, c'est pas trop mon truc. La relation entre les deux frères, l'amour de Ionas pour Hiéléna, la transformation en vampire, le retour de Caïn à Odessa, OK. L'écriture en elle-même n'a rien de remarquable, mais rien de désagréable non plus. Par contre, dans la
deuxième partie, on change complètement d'univers, et c'est dommage. Car le roman, qui ne brillait déjà pas par la rigueur de sa construction, perd son unité de lieu, intègre de nombreux nouveaux personnages, tous plus improbables les uns que les autres. J'imagine que ce côté fantaisiste peut plaire. Moi j'ai trouvé que ça en faisait un peu trop. Je suis malgré tout allée jusqu'au bout, sans grande conviction. (mai 2013)
Bof, j'ai été assez déçue, j'ai trouvé le récit très froid, très distancié, très factuel. Comme Echenoz l'écrit lui-même "Tout cela ayant été décrit mille fois, peut-être n'est-il pas la peine de s'attarder encore sur cet apéra sordide et puant." Bref, j'ai trouvé ça très court, très anecdotique et même si l'écriture est agréable, concise, précise, et que j'ai lu ce roman sans déplaisir, je me suis demandé "A quoi bon ?" (mai 2013)
Ian Hunt est adjoint au shérif de la petite ville de Bulls Mouth, au Texas. Depuis la disparition de sa fille il y a sept ans, sa vie n'est qu'une lente descente aux enfers. Alcoolique et dépressif, il a été affecté au central 911, numéro d'urgence réservé aux appels de détresse. Un jour, il reçoit un étrange coup de fil : sa fille Maggie est à l'autre bout de la ligne. Commence alors pour Ian une course contre la montre, il doit récupérer sa fille des mains de son ravisseur, coûte que coûte. Il est prêt à tout, absolument à tout.
J'avais bien aimé le précédent roman de
cet auteur, un roman noir très très noir : --De bons voisins--, tiré d'un fait divers. --Emergency 911-- est un roman policier haletant, sans temps mort, bourré d'action. Beaucoup de fusillades, pas mal de violence et assez peu d'espoir. Impossible de le lâcher ! J'ai bien aimé que les 3 personnages principaux prennent la parole à tour de rôle : Maggie, Ian son père et Henry le ravisseur. Cela rythme le récit, mais sans rupture, puisque par exemple, Maggie reprend la parole au point même où Henry l'avait laissée, donc on revoit la fin de la scène précédente, mais du point de vue de Maggie et c'est assez réussi.
A suivre, donc ! (avril 2013)
Le procédé est intéressant et l'écriture est belle. Mais ce que je viens de lire n'est pas un roman américain mais les réflexions de Tanguy Viel sur ce que serait le roman américain qu'il écrirait. Alors je n'ai pas bien compris s'il critique le roman américain, descriptif, stéréotypé, avec l'éternel héros looser, alcoolique. Ou s'il critique le roman français, égocentrique, maniéré. Ou s'il critique le lectorat français trop sensible aux sirènes du roman "international" comme il l'appelle. Bref, je me répète, mais je suis perplexe... (avril 2013)
Lecture "imposée" par le Cercle Lecteurs que j'anime dans ma bibliothèque. Je ne suis plus trop branchée "récit personnel tragique" (je l'ai été plus jeune, comme nombre d'ado), donc je n'étais pas très attirée par le récit terrible et dérangeant de l'enfance de Calaferte. Tout n'y est que violence, haine, mépris... J'ai par contre été marquée par l'écriture, la langue utilisée : à la fois directe, crue, presque parlée et en même temps travaillée, poétique parfois, avec des images très fortes. (avril 2013)
La parentalité ou plutôt la paternité moderne : un sujet qui vallait bien deux BD. Je n'avais pas lu le premier volume, mais celui-ci m'a bien plu, les anecdotes sont drôles et sentent le vécu. C'est très coloré. J'ai par contre moins aimé le dessin. (avril 2013)
Un essai drôle et intéressant comparant la parentalité à la française et la parentalité à l'américaine. La journaliste, maman américaine à Paris s'étonne, mais avec admiration, du mode d'éducation français et tente de le mettre en pratique pour ses propres enfants. C'est bon pour le moral car on se dit que finalement, notre méthode est plutôt bonne ! Un ton assez humoristique, plein d'anecdotes rendent la lecture de cet essai très agréable, malgré quelques répétitions, et quelques clichés aussi. (avril 2013)
Un 10e et dernier tome en forme de bilan. Une série de flash-back nous replonge dans les tout-débuts de la série. Je reste sceptique devant l'évolution de la relation Rin/Daikichi (je ne veux pas trop en dévoiler pour ceux qui n'ont pas encore lu les derniers tomes). J'en ressors assez mal à l'aise... (avril 2013)
Charmant et intéressant, malgré des longueurs
Je suis facilement attirée par les romans qui se passent dans le monde de la littérature, avec un écrivain pour personnage. Ici, en réalité, le personnage principal n'est pas Henry James, mais sa dactylographe (comme le titre l'indique d'ailleurs !), même si, par son entremise, on accède à l'intimité du grand homme, ses habitudes domestiques, mais également ses habitudes de travail, ses relations personnelles et dans le milieu littéraire. Ce versant-là, très documenté, est intéressant. J'ai beaucoup aimé l'écriture, et le ton. Frieda, jeune femme pourtant intelligente et indépendante, se fait manipuler et se leurre sous nos yeux, dans son désir d'émancipation. Une lecture agréable et intéressante, malgré quelques longueurs. (mai 2013)