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Plutôt lapidaire comme résumé, vous ne trouvez pas ?
Pour vous en dire plus, il est question dans ce roman de cette chère Amélie cuvée 2007 d’un jeu télévisé. Mais un jeu télévisé qui se déroule dans un camp de concentration recréé pour l’occasion, avec des kapos et des déportés.
Seuls les kapoks ont des prénoms, les détenus ne sont que des matricules. Seule Pannonique, jeune fille médiatique, va affirmer son prénom pendant l’émission. Mais elle aura tout de même du mal à gérer la relation avec le kapo Zdena qui s’est prise d’amitié pour elle.
Bien
sûr, les audiences grimpent en flèche à chaque nouvel épisode.
Une fable intéressante sur les frontières du bien et du mal, mais aussi la gestion du mensonge.
L’image que je retiendrai :
Celle du fameux acide mis dans les cocktail Molotov en fin de partie.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/04/acide-sulfurique-amelie-nothomb
Si j’ai eu un peu de mal au début avec ce roman, j’avoue que j’ai quitté à regret le quatuor. En effet, le récit commence lorsque les 4 filles emménagent dans leur chambre universitaire de première année. Et la première partie du roman nous décrit ce qui s’est passé pendant cette année, et un peu, par petites touches, les années suivantes. Rien de bien passionnant, des histoires de filles.
Puis, la seconde partie démarre enfin, et je me suis sentie à l’aise dans le roman.
Il est question d’amitié, mais aussi, énormément, de féminisme. L’auteure nous rappelle
que c’est un combat de chaque jour.
Si j’ai moins aimé cette lecture que celle de « Maine », j’ai passé tout de même une seconde partie de roman fort agréable.
L’image que je retiendrai :
Celle des étudiantes des Smith grossissant toutes à cause d’une cafétéria proposant des plats trop riches.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/03/les-debutantes-j-courtney-sullivan
Ces pages ne respirent la joie de vivre, loin de là. L’auteur nous emmène dans une lande battue par les vents, polluée par le vapocraqueur qui rythme les journées, sans espoir de travail.
Roman choral, les premiers chapitres sont arides, il m’a été difficile d’entrer dans la petite musique de l’auteur. Puis l’histoire prend forme et les liens entre les personnages apparaissent.
C’est triste, noir, d’autant plus qu’une certaine réalité se cache derrière.
Seule poche d’espoir, la présence des phoques que d’aucuns aperçoivent parfois. Mais est-ce une bonne
nouvelle, finalement ?
L’image que je retiendrai :
Celle de Michel se passionnant pour les super-tankers entrant et sortant devant ses yeux.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/02/le-chemin-sarretera-la-pascal-dessaint/
Quelle déception ! Il faut dire que j’attendais de ce roman une découverte du pays et de ses habitants. J’ai découvert un auteur auto-centré. Vous m’objecterez que c’est normal puisque c’est le journal de son séjour à Wellington. Soit. Mais justement, je m’attendais à lire la découverte d’un pays et de ses us et coutumes, aux antipodes des nôtres, je n’ai lu qu’un homme se décrivant lui-même.
Si vous voulez en apprendre plus sur l’auteur, vous serez comblé.
L’image que je retiendrai :
Celle du nom maori du pays : « Le pays du long nuage blanc ».
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/31/au-pays-du-long-nuage-blanc-charles-juliet/
Je retrouve avec plaisir la plume de Gilles Legardinier qui m’avait tant plu dans son premier roman « Demain, j’arrête« .
Si quelques ficelles sont un peu grosses, si on en voit venir certaines de loin, j’ai tout de même passé un agréable moment en compagnie des habitants du manoir.
C’est plein de belle phrases piquées au coin du bon-sens, mais cela fait du bien de les lire et de se les redire.
Un récit qui ne se prend pas la tête et qui m’a fait osciller entre rires et larmes.
L’image que je retiendrai :
Celle du manoir servant de décor d’Halloween pour
Yanis et ses amis, mais qui entrainera le garde-chasse à l’hôpital suite à sa rencontre avec une poêle à frire.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/30/completement-crame-gilles-legardinier
Claude Monet comme vous ne l’avez jamais pensé !
L’enquête nous emmène donc de Giverny à Monaco pendant le mariage princier, en passant par Picpus et le Mobilier National. Les deux enquêteurs vont également fréquenter les cercles des experts en œuvres de Monet.
Nous suivons ainsi le parcours de vie du peintre. Bien sûr, on apprend plein de choses, mais il n’est pas certain qu’il m’en restera beaucoup dans quelques temps.
En attendant, j’ai passé un bon moment entre la Normandie et Monaco.
L’image que je retiendrai :
Celle de la nappe à fleurs jetée sur le corbillard
de Monet par Clemenceau.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/29/intrigue-a-givrent-adrien-goetz
Ne vous fiez pas à la couverture fort moche et flippante, ce polar est drôle. L’auteur reprend avec intelligence et modernité le parler de Monsieur Audiard. (Le téléphone du héros a même une appli qui reprend les meilleurs répliques des films à la place des sonneries).
Le personnage principal a l’humour noir, très noir que s’en est un régal.
L’histoire se tient et l’enquête est intéressante, mais cette lecture est surtout passionnante pour ses personnages, entre un stagiaire qui comprend vite et imite à la perfection son chef ; un second qui ne fait que citer des séries
américaines ; une enquêtrice qui héberge un demandeur d’asile au mépris de la loi.
Il est également beaucoup question de compromis. « Je te dis que la loi, on la balance pas sur la ville au Kärcher, c’est un travail d’impressionnistes… de pointillistes, même. » p.147 – et de l’art de la guerre, de la façon de manipuler les masses.
La Sorbonne, vénérable institution en prend pour son grade, ainsi que les RG, pardon la BCRI.
Un roman que je regrette d’avoir laissé si longtemps dans ma PAL.
L’image que je retiendrai :
Celle du personnage principal fumant clope sur clope, dans n’importe quel endroit, et surtout quand il rend visite à son ami en phase terminal en service d’oncologie.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/28/lheure-des-fous-nicolas-lebel
Ouvrir ce roman, c’est plonger dès les premières pages au cœur d’un combat au fin fond de l’Irak. Deux soldats se sont liés d’amitié, chacun engagé volontaire pour des raisons différentes. Mais Bartle a fait la promesse de trop à la mère de Murph.
L’auteur alterne les chapitres où les soldats sont à Al Tafar et ceux où Bartle rentre chez lui. Nous devinons ainsi rapidement que Murph n’a pas survécu.
Ce qui m’a frappé à la lecture de ce roman, c’est qu’il est plein de couleurs : le marron de l’Irak, le vert de la Virginie, et le jaune, au détour d’une phrase.
Un roman qui nous plonge dans une guérilla de quartier pour la possession d’une ville dont on ne voit que peu les habitants. Ici, nous sommes au côté des troufions qui exécutent les ordres et se fichent éperdument des discours de leurs gradés.
Une belle écriture au service d’un discours sur la vanité de toute chose, et le difficile retour à la vie civile.
L’image que je retiendrai :
Celle de la poussière et de la chaleur qui collent aux bottes des soldats.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/27/yellow-birds-kevin-powers
Tiré d’une histoire vraie, ce thriller démontre que l’appareil judiciaire francais ne tourne pas toujours rond : une affaire policière menée à la va-vite, une amoureuse éconduit que tout désigne, un avocat peu au fait du dossier, et voilà l’erreur judiciaire qui brise une vie.
Mais comment convaincre son avocat de son innocence ? Malheureusement, le stratagème de Clémence se terminera tragiquement.
La figure de l’avocat m’a paru caricaturale jusqu’au bout, mais il existe des hommes comme ça. Clémence, en revanche, m’a impressionné par sa détermination et son intelligence.
L’image
que je retiendrai :
L’auteur nous fait pénétrer dans un jury d’assise et son théâtre.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/26/laffaire-clemence-lange-laura-sadowski
L'hiver des enfants volés
Ce roman est très riche qui aborde les massacres de Sabra et Chatilla, les Lebensborns ainsi que le vol des enfants nouveau-nés sous Franco.
Le personnage principal nous entraîne dans Barcelone et ses bars à tapas (prenez des notes, il y a des bonnes adresses), mais aussi à Madrid, plus rapidement. Un bémol, à ce propos, si vous voulez suivre absolument le héros, il va vous falloir un plan de la ville…..
J’en ai appris plus sur la différence entre canonisation et béatification.
Un roman intéressant sur la ville de Barcelone plus que pour l’aspect policier.
L’image que je retiendrai :
Celle de la plage de la Barcelonetta qui a ses adeptes, même en plein mois de janvier.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/08/05/lhiver-des-enfants-voles-maurice-gouiran