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Je dois l’avouer, j’ai eu beaucoup de mal avec le style de la narration de ce récit qui alterne 3ème et 1ère personne dans un même paragraphe.
Et comme pour ne pas alourdir le propos, l’auteur ne cite pas ses sources, je m’y suis perdue parfois. Une lecture exigeante, donc.
Venons-en au propos : l’auteur soulève un point délicat, celui de la crédibilité des témoignages des victimes des purges de Staline. En effet, les rares qui ont pu, à l’époque, passé à l’Ouest, ont subi l’omerta parfois violente des membres du très respecté Parti Communiste. Ceux qui ont
pu parler. Pour les autres, il ne reste qu’une photographie sur le lieu de la fausse commune qui leur sert de sépulture, si jamais elle a été découverte.
Les rescapés de la Shoah témoignent sans relâche ; qui parle pour les « Purgés » du stalinisme, ceux qui ont cru jusqu’au bout que Le Petit Père des Peuple pouvait les sauver ?
L’image que je retiendrai :
Celle des reproductions en fin de volume des planches de la météorologue envoyait à sa fille.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/24/le-meteorologue-olivier-rolin
Quel lien que celui de cette mère avec sa fille ! Sans parole, juste des regards et quelques gestes.
Heureusement, l’école laïque et républicaine est là pour aider Luce à sortir de sa condition. Un peu cliché, non ? Et pourtant, en phrases ciselées, Jeanne Benameur rend cette histoire plausible et belle.
L’image que je retiendrai :
Celle de la déclinaison du verbe demeurer.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/22/les-demeurees-jeanne-benameur
Que ce roman est verbeux, que cette lecture a été érintante.
Alors oui, il est question d’énormément de sujets dans ce pavé : la place des femmes dans la création artistique et leur non-reconnaissance ; des trucs et astuces dans une création ; des masques et de leurs fonctions ; de la difficile identité homme / femme et même du mythe de Pygmalion.
Mais surtout, il y a la colère et la rage du personnage principal. Pour ces raisons, je ne l’ai pas trouvée flamboyante.
L’écriture chorale de ce roman est un procédé intéressant pour tenter de tourner autour du personnage
de Harry. Mais cela reste un procédé.
Une lecture qui ne m’a donc pas bouleversée.
L’image que je retiendrai :
Celle du personnage du Baromètre dont la vie dépend des hautes et basses pressions.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/21/un-monde-flamboyant-siri-hustvedt
Un récit poignant sur la vie d’un journalier, un métier comme il n’en existe plus.
La narration est axée sur le personnage, ses souvenirs, sa vie. Ses petites joies et ses grandes peines. La vie qui s’en va, doucement.
Un homme proche des animaux et qui sait se faire apprécier là où il travaille.
Un homme qui m’a touché par sa simplicité et son besoin de s’effacer, tout le temps.
Son problème avec l’alcool ne m’a pas touché plus que cela, plutôt le fait que cela ai mis entre parenthèses des années de sa vie.
Un homme qui aurait pu être un de mes arrière
grand père.
L’image que je retiendrai :
Celle de la mère partie en Normandie pour aider sa belle fille avec les jumelles, laissant Joseph.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/16/joseph
J’ai suivi avec intérêt le départ de Camille et sa route jusque dans le Sud de la France.
J’ai découvert sa mère et sa façon si particulière de remonter la pente (un peu facile tout de même, mais c’est un roman).
L’auteure développe son point de vue sur la télévision et ses méfaits tout en finesse. Rien de nouveau sous le soleil, mais c’est bien écrit.
Une histoire qui plaira aux jeunes adultes par le regard qu’elle apporte sur la fin de l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte.
Bref, j’ai passé une belle après-midi de lecture.
L’image que
je retiendrai :
Celle du chien qu’il faut sortir, obligeant mère et fille à se confronter à la réalité.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/15/camille-sen-va-eliane-girard
Un polar norvégien, ça change ! Et puis celle qui découvre le pot aux roses est une chercheuse en criminalité qui travaille de chez elle, très éloignée du policier typique.
Un polar dense, avec de nombreux personnages dont le lien entre eux ne se perçoit qu’en toute fin de volume, pour certains.
Et c’est ce procédé qui nous attache au livre : chercher quels rapports existent entre les protagonistes.
Je ne les ai pas tous devinés, mais j’ai aimé chercher jusqu’au bout.
Une intrigue sur fond d’homosexualité qui, si elle est reconnue par le code pénal de la Norvège
n’est pas une option acceptable par toute la population du pays.
Une auteure qui sait être efficace.
L’image que je retiendrai :
Celle de Lukas enfermé dans le grenier de ses parents et qui s’en échappe sous une pluie battante juste au moment où l’enquêteur arrive.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/14/haine-anne-holt
J’ai eu un peu de mal à entrer dans « la petite musique » de l’auteur. Mais heureusement, le texte est court et j’ai pu le lire d’une traite, m’imprégnant ainsi de ces petits histoires qui se suivent.
C’est un livre qui ne me restera malheureusement pas longtemps en mémoire.
Et d’après mon Cher et Tendre, ce sont des textes qui se prêtent plutôt à la mise en musique.
Quand je vous parlais de musique dans cette lecture….
L’image que je retiendrai :
Celle des nuits d’hôtel qui se succèdent, au point que le narrateur préfère y dormir plutôt que chez
lui.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/12/regarder-locean-dominique-a/
Voici l’histoire de Geoffrey, emporté malgré lui par les événements : il devient d’abord pasteur dans une paroisse sans que l’on sente vraiment qu’il ait une quelconque vocation.
Puis il tombe amoureux d’une jeune fille plutôt insipide, qui se trouve être la fille du pasteur en chef.
Je ne vous en dis pas plus, car les actions s’enchaînent à une cadence presque infernale. Ainsi, Geoffrey va se retrouver dans un sacré pétrin sans l’avoir demandé.
C’est ce qui m’a gêné dans ce roman : ce personnage posé là et qui se laisse faire.
Le style est fluide et
sans fioritures.
Un enfer pas si infernal que cela.
L’image que je retiendrai :
Celle de Geoffrey à l’hôpital avec une minerve, à peine réveillé de son coma, qui sort escorté par un revolver et deux réclamants.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/08/lenfer-de-church-street-jake-hinkson
Il y a très longtemps, j’avais lu une enquête de Harry Hole qui ne m’avait pas passionnée (impossible de me souvenir du titre, c’est vous dire). Sur les conseil d’une amie qui m’a gentiment prêtée son ouvrage pour être sûre que je le lise bien, je me replonge dans l’univers de cet inspecteur alcoolique.
Finalement, je dois dire que j’ai été agréablement surprise par ma lecture.
Bien sûr, le personnage principal en mal d’alcool m’a fait tiquer encore une fois, mais j’ai réussi à passer outre pour m’intéresser à l’enquête qui nous mène sur plusieurs
fausses pistes.
Eh oui, j’adore quand l’auteur se joue de moi, me faisant imaginer plusieurs possibilités alors qu’aucune n’est la bonne.
Et puis étrangement l’enquête aboutie 150 pages avant la fin : bizarre !
Sans oublier le chantage et le trafique d’armes en arrière plan social.
Je ne vous en dirai pas plus, c’est un bon polar pour les vacances d’été, d’autant plus qu’il se déroule dans une capitale en pleine canicule.
L’image que je retiendrai :
Celle du bijou en rubis taillée en forme d’étoile à cinq branche. Toutes les pierres précieuses ne sont pas les meilleurs amies des femmes….
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/05/letoile-du-diable-jo-nesbo
De l'influence du lancer de minibar
Voilà une lecture distrayante pour patienter jusqu’aux vacances : on ne se prend pas la tête, c’est même drôle parfois, pas très crédible à d’autres moments, rocambolesque à souhait, mais peu importe.
Une lecture qui ne me restera sans doute pas en mémoire indéfiniment, mais j’ai passé un bon moment divertissant.
L’image que je retiendrai :
Celle de la chute du fameux minibar par quoi débute l’aventure.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/26/de-linfluence-du-lancer-de-minibar-sur-lengagement-humanitaire-marc-salbert