Le petit village anglais où se déroule l'histoire est certes charmant, mais la découverte de ses habitants laissent courir un frisson de dégoût, sous un vernis des bonnes manières, on découvre des monstres d'égoïsme, des monstres de cynisme, venimeux, sinistres, antipathiques pour ce qui concernent les adultes, - même ceux qui nous laissent parfois entrevoir une lueur d'espoir, nous déçoivent par leurs petites lâchetés - ; et pour ce qui est de leurs enfants, on est pas surpris qu'avec de tels parents, ils nous dévoilent peu à peu des fêlures, et une hargne dévastatrice ; le personnage moteur de l'histoire c'est pour moi Krystal, peut-être parce qu'étant la plus désespérée, elle se montre le plus authentique dans sa soif de vivre. La noirceur reste en demi-teinte, pour mieux basculer, à certains moments, dans la crudité la plus violente. La présentation des personnages est un peu longue, mais la mécanique implacable que l'auteur met en place a toujours attisée mon intérêt. La satire sociale est glaçante, l'humour y baigne dans le vitriol, on grince des dents. Finalement on nous expose en pleine lumière les agissements mesquins d'assassins sans couteaux dont la meilleure arme est l'indifférence. Celle-ci se cache souvent sous les dehors ordinaires de la bêtise de notables bien pensants, qui se permettent de jouir de leur cruauté, en outre, tout en balayant tout espoir. Malgré quelques longueurs, c'est un bon bouquin que j'ai eu du mal à lâcher et qui, au final, m'a prit à la gorge.
Le petit village anglais où se déroule l'histoire est certes charmant, mais la découverte de ses habitants laissent courir un frisson de dégoût, sous un vernis des bonnes manières, on découvre des monstres d'égoïsme, des monstres de cynisme, venimeux, sinistres, antipathiques pour ce qui concernent les adultes, - même ceux qui nous laissent parfois entrevoir une lueur d'espoir, nous déçoivent par leurs petites lâchetés - ; et pour ce qui est de leurs enfants, on est pas surpris qu'avec de tels parents, ils nous dévoilent peu à peu des fêlures, et une hargne dévastatrice ; le personnage moteur de l'histoire c'est pour moi Krystal, peut-être parce qu'étant la plus désespérée, elle se montre le plus authentique dans sa soif de vivre. La noirceur reste en demi-teinte, pour mieux basculer, à certains moments, dans la crudité la plus violente. La présentation des personnages est un peu longue, mais la mécanique implacable que l'auteur met en place a toujours attisée mon intérêt. La satire sociale est glaçante, l'humour y baigne dans le vitriol, on grince des dents. Finalement on nous expose en pleine lumière les agissements mesquins d'assassins sans couteaux dont la meilleure arme est l'indifférence. Celle-ci se cache souvent sous les dehors ordinaires de la bêtise de notables bien pensants, qui se permettent de jouir de leur cruauté, en outre, tout en balayant tout espoir. Malgré quelques longueurs, c'est un bon bouquin que j'ai eu du mal à lâcher et qui, au final, m'a prit à la gorge.