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Hélène, la cinquantaine est « la » femme de la famille. Sa vie, elle la partage entre la gestion de la maison, son mari, ses enfants et petits enfants et plusieurs bénévolats. Tout va basculer lorsqu’elle cède aux avances d’un inconnu. J’aime cet auteur qui m’attire par son sens de la psychologie des personnage et plus particulièrement de celle de la femme. Ecrit dans un style simple elle nous entraîne dans une interrogation non stop entre le bien et le mal, entre ce qu’il convient de faire ou non. La technique qu’elle utilise ici pour l’écriture de ce roman à savoir des
chapitres de 2 ou 3 pages ajoutent à nous tenir en haleine et à l’envie de lire « d’une traite » le récit. Si ce roman ne fait que 185 p, il s’agit bien de suspens et d’angoisse à la « Hitchcock ». A lire absolument.
C’est en côtoyant son grand-père médecin et avec l’arrivée du chirurgien Christiaan Barnard et les premières transplantations cardiaques que la vocation médicale fait son chemin dans l’esprit de Jean-Christophe Rufin. Devenu médecin des hôpitaux, pionnier de l’humanitaire avec « Médecin Sans Frontière » puis « Action contre la Faim », écrivain ayant obtenu le Prix Goncourt 2001 avant d’être Ambassadeur de la France au Sénégal, il nous raconte l’aventure de sa vie. Il a vécu tous ses différents engagements de manière beaucoup plus « humaniste » que « scientifique
» et nous le voyons comme un médecin compatissant et humain, comme un écrivain passionné mais aussi comme une personne assez instable toujours à la recherche de sa voie. Il faut noter la finesse de l’écriture.
Un avocat noir, accusé à tort, va collaborer avec le FBI afin de dénoncer le meurtrier d’un juge. Il va, de cette façon, gagner sa libération et bénéficier du programme de la protection des témoins. John Grisham sait ce qu’il raconte puisqu’il est lui-même avocat. L’auteur mêle ses intrigues toujours prenantes avec sa connaissance des rouages du monde judiciaire et n’hésite pas à critiquer le système pénal fédéral américain. Un roman accrocheur qui nous emmène vers une direction inconnue. John Grisham est vraiment un des meilleurs auteurs de thriller. Depuis la firme,
il n’arrête pas de nous étonner par des scénarios toujours inédits. Pour ma part, voici un de ces « tout grand » roman.
Voici l’histoire d’une cavale qui unit Agatha, évadée de prison, et Milly, jeune fille sans histoire. Si ce roman raconte une histoire d’amour et d’amitié comme Marc Levy sait si bien le faire, il est cependant beaucoup plus terre à terre que ses précédents. Alliant l’aventure et la manière de vivre d’une certaine époque, Agatha, l’héroïne, nous raconte son histoire au cœur des années de lutte estudiantine. J’ai lu certaines critiques qui qualifient la littérature de Marc Levy de « Guimauve ». Je pense qu’un auteur qui vend des milliers de livres possède un certain
talent et en premier lieu celui de plaire à ses lecteurs. Il est courant en France de dénigrer ceux qui obtiennent du succès. On va alors l’accuser de faire du commercial mais le plus important est que les lecteurs prennent le temps de lire ses livres et de les apprécier.
Nettie, approche de la soixantaine lorsqu’elle se retrouve veuve et doit subvenir à ses besoins. Ce qu’elle aime par dessous tout c’est la lecture. Elle va donc se lancer dans une carrière de lectrice auprès de personnes qui en ont besoin. Ce synopsis laissait augurer autre chose que ce que nous présente Vonne Van Der Meer. Elle aurait pu faire beaucoup mieux avec une telle idée originale de départ. Elle nous propose des extraits de certains livres qu’elle lit à ses clients. Ces traits sont trop longs. J’aurai préféré, quant à moi, que Nettie nous parle beaucoup plus d’elle
et de ses rapports avec les diverses personnes qu’elle rencontre via son métier. En bref, ce livre manque de dimension.
Voici un roman qui a fait grand bruit dans la haute société. Des parents fortunés reçoivent, tous les étés, des invités triés sur le volet dans leur maison du Cap d’Antibes. Ils décident de vendre cette demeure mais Marie et Laure, leurs deux filles, y sont très attachées d’où leur idée de chercher un « bon parti » afin de sauver la bâtisse. L’auteur nous présente un kaléidoscope de portraits caricaturés et de coutumes d’une « civilisation » en voie d’extinction qui y sont dépeintes avec légèreté et humour. Ici, tout est luxe non ostentatoire et leçon de savoir-vivre.
On a l’impression d’être spectateur et d’avoir été invité dans cette « Bonne Maison ». Il faut savoir que l’auteur, fille d’un célèbre banquier, y décrit un univers, quoique romancé, qui est le sien bien qu’à l’heure actuelle il paraisse très désuet même dans les hautes sphères. En bref, roman agréable à lire qui nous fait sourire rempli de savoir-vivre d'une autre époque.
Le suspens de ce roman est aussi bien mené que celui de « Derrière la haine » dont il est la suite. Une intensité qui confirme la maîtrise totale du thriller pour cet écrivain belge qui nous tient en haleine dès le début de son livre. La volonté d’inscrire le récit dans « l’air du temps » est flagrante lorsque l’auteur nous propose un jeune personnage qui passe son temps sur Facebook et joue aux jeux vidéo dont « Assassin’s creed » pour les connaisseurs. Tout au long de ce bouquin, un mélange malsain et venimeux nous conduit vers un état de malaise total. Voici donc une
suite de thriller psychologique plus que réussie.
Depuis son accident, Christine, atteinte d’une certaine sorte d’amnésie, se réveille chaque matin en ayant oublié 20 ans de sa vie. Comment dès lors faire confiance à son entourage ? Un roman stressant et angoissant que les amateurs de thriller sauront apprécier à sa juste valeur ; un livre qui marque irrémédiablement le genre de son empreinte ; un récit à la construction aussi machiavélique qu’époustouflante et un suspense de tous les instants. En bref, un livre qu’on ne peut pas lâcher et qu’on se doit d’avoir lu. Le premier roman d’un auteur qui promet et on en redemande.
Philippe Geluck est un homme très naturel et son écriture est un vrai régal. L’humour fin qu’il nous présente dans ce recueil des lettres écrites aux invités de l’émission « Vivement Dimanche » de Michel Drucker, allant de Pierre Bellemare à Vanessa Paradis en passant par Ségolène Royal et bien d’autres, est d’une grande richesse pour la langue française. Et bien non, il n’est pas nécessaire d’être trivial et vulgaire pour être un bon humoriste. Philippe Geluck en est la preuve. Il recherche dans ses textes le jeu de mot ou la petite phrase qui nous arrachera un sourire.
Essayez et vous serez conquis.
Histoire d’un petit écureuil extraordinaire
Nadia Comaneci, petite sportive exceptionnelle de 14 ans, devient « la gymnaste universelle » en 1976 aux jeux de Montréal face aux athlètes plus « femmes » de l’époque. Elle s’entraîne depuis toute petite et brave tous les risques en présentant à la poutre des sauts jusqu’alors jamais tentés. Son élégance à la danse au sol fait d’elle une véritable petite fée pour les Roumains mais tout rêve à une fin. Un livre remplit de sentiments divers : la réussite mais aussi la solitude de la sportive isolée même au sein de son équipe ainsi que la manipulation exercée par le système communiste et par le monde du marché. Elle ne vit que pour son sport et par le besoin de se surpasser sans cesse jusqu’au point de non-retour. Ce récit présente des apartés imaginaires entre la romancière et l'athlète, l’auteur a comblé certains « blancs » de l’histoire ce qui fait de ce bouquin non pas une réelle biographie mais plutôt un roman, quoique … A lire de toute urgence.