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Nous sommes au début du XXIIe siècle, en Katiopa : le nouveau nom des États-Unis d’Afrique, continent prospère et pacifié, tenu de mains (démocratiques) de maître par Illunga, chef inflexible. Tout irait pour le mieux si « les Sinistrés », descendants d’immigrés français ayant quitté leur pays « envahi par les migrants », communauté repliée, se mêlait un peu mieux, un peu plus…
« S’ils ne veulent pas s’assimiler, qu’ils rentrent chez eux ! »
Oui, mais chez eux, c’est nulle part...
En inversant les rôles, avec une ironie mordante et décomplexée,
Léonora Miano nous offre une satire phénoménale de notre société, de ses dérives et de ses fièvres.
Un roman d’une rare virtuosité, dans lequel l’auteur joue avec nous à la course. Il nous lance dans les pas, les foulées d’Abebe Bikila, coureur éthiopien, au départ du Marathon des JO de Rome, en 1960.
Bikila va remporter le titre Olympique. Tout au long de son effort – deux heures, quinze minutes et seize secondes – il porte cet espoir, et toute l’Éthiopie, et toute l’Afrique sur le dos. Ce marathon est, aussi, une geste politique, plus de vingt ans après la prise d’Addis-Abeba par Mussolini : « Vaincre à Rome, ce serait comme vaincre mille fois » aurait dit Hailé
Sélassié, dernier empereur Éthiopien…
Abebe ici s’y emploie : à triompher. À venger son honneur, rentrer en héros. Sylvain Coher nous enferme, deux heures, quinze minutes et seize secondes – il a calé avec brio le rythme de son livre à celui de la course – dans la tête et les pensées, forcément volatiles, du coureur de fond qui a fait, le premier, entrer l’Afrique noire sous les ors d'Olympie.
Un premier roman comme
on en lit peu, tout plein de fougue et d’élans : discours de vérité d’une jeunesse d’aujourd’hui qui ne se
tait plus.
Le narrateur a lâché le lycée. Tous les matins, comme d’hab, il se pointe sous l’abribus avec ses ex-copains : il y a Enzo, dit Le-Traitre, et puis la fille Novembre, aussi le Grand Kevin… Lorsque le car arrive et les emmène loin, lui ne monte pas. Il passera sa journée là, à regarder passer les voitures. Perdu dans le paysage, les champs de son « sud sept-sept » : hameau paumé dans la Seine-et-Marne, loin sous Melun,
il se laisse aller à ses souvenirs, bordé par le bruit des moteurs. À travers une succession de scènes, le jeune auteur de 28 ans, nous livre une réflexion moderne et pertinente sur l’adolescence : sur la difficile construction des jeunes garçons qui se rêvent parfois hommes bien trop tôt, bien trop mal.
Et si les Vikings avaient colonisé l’Amérique ? S’ils avaient apporté aux Indiens leurs armes et leurs chevaux, à force d’échanges et de mélanges : leurs gènes de colosses…
Christophe Colomb et ses équipages, sûrement, se seraient cassés les dents sur une muraille infranchissable. Et alors, qu’est ce qui auraient empêché les Incas de conquérir le monde, et d’envahir l’Europe ?
Rien.
Un roman d’une érudition folle, complètement jouissif dans lequel l’auteur réinvente notre histoire avec un brio monstre. Génial !
Avec profondeur, Jeanne Benameur nous explique la liberté récemment retrouvée pour Etienne, photographe de guerre.
Oui mais libres, ne sommes-nous pas toujours otages de quelque chose, de quelqu'un, de l'amour de nos proches...
Un roman extrêmement sensible et bouleversant !
Avant d'embarquer avec Jacky, accrochez-vous : parce que ça va secouer. Vous rirez jaune, vous rirez noir, à gorge déployée, dans votre barbe, à vous en décrocher la bouche, à vous péter la mâchoire...
bref, vous m'avez compris :
Vous vous marrerez et, dans les transports, on vous prendra pour un fou !
DEJA UN CLASSIQUE !
Il existe de nombreuses paroles de Poilus, témoignages autant réalistes qu'insoutenables de cette Grande Guerre des tranchées. En revanche, peu nombreuses sont les voix des tirailleurs africains, issus de la « Force Noire » : ces troupes coloniales envoyées se battre, parties mourir, pour un pays qui n'était le leur...
David Diop, petit-fils de tirailleur sénégalais, donne la parole à son aieul et à son meilleur ami, son « plus que frère », au coeur de la folie et de la barbarie humaine.
Encore une fois, les lycéens font preuve d'une conscience à la fois littéraire,
le texte est magnifiquement écrit : une langue orale de conte africain, et politique : le sujet de la reconnaissance des tirailleurs africains est passionnant mais surtout important.
Un coup de poing, un chef d'oeuvre !
Un roman coup de poing, absolument inoubliable.
J’ai été soufflé, totalement subjugué, par cette histoire. A travers les dégâts et les éclats de son enfance, le portrait de sa mère, diagnostiquée maniaco-dépressive – « ce mot qui ne veut rien dire » – l’auteure livre, sans fard, une part d’elle même : la plus intime et bouleversante.
Aussi tendre et fort, profond, que Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan, mais dans un style peut-être encore plus éclatant, plus puissant...
Le roman évènement du moment, parfait pour l’été, pour le transat !
Imaginez…
Et si l’amour de votre vie, disparu dans d’obscures circonstances, à la veille de votre mariage, réapparaissait soudain six ans plus tard… ?
Rachel vient de voir passer
Vincent, elle en est presque sûre , ou alors cet homme lui ressemblait étrangement. Mais trop tard, sans un regard, il est parti. Était-ce réellement lui ? Et pourquoi l’a t-il laissée ainsi sans nouvelle ? Rachel se lance : à la poursuite d’un fantôme …
Un roman d’une sensibilité folle, une course
contre la montre qui touche en plein cœur !
Au fin fond de la mine !
(de 3 à 10 joueurs, à partir de 8 ans)
Dans SABOTEUR, vous incarnerez des nains chercheurs d’or. Vous plongerez dans les abîmes de la mine pour y remonter des pépites.
Au début de la partie, vous piocherez au hasard un rôle : gentil creuseur ou méchant saboteur. A tour de rôle, vous jouerez des cartes tunnel, pour créer un réseau et ainsi rallier la pépite cachée sous une (et une seule) des trois cartes posées en bout de table. Mais attention au(x) saboteurs parmi vous qui tenteront de vous faire tomber dans des pièges ou de vous détourner de votre quête : leur victoire sera votre défaite !
Addictif et familial, chaque camp demandera sa revanche !