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Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont lu l’Homme-Dé et ceux qui ne l’ont pas encore lu…
Luke est un psychiatre freudien pépère, bien installé dans sa petite vie avec femme et gosses. Il s’ennuie, il déprime.
Las, il décide un jour de jouer sa soirée aux dés : le chiffre obtenu déterminera la suite.
Très vite, cette expérience se transforme en addiction, puis en philosophie. Un libre-arbitre total qui lui permet de réaliser tout ce qu’il s’était jusque-là interdit. Sauf que si tout le monde se met à agir comme lui – ce qui arrivera bientôt
– est-ce toujours la liberté ou est-ce l’anarchie ?
Un roman totalement subversif des années 1970, enfin retraduit, qui, longtemps fit scandale et fut interdit dans certains pays qui le jugèrent trop scandaleux...
Françoise et Philippe sont heureux. Ils ont 60 ans et la vie devant eux ! Pour leur retraite, ils ont tout prévu, ils vont quitter la France pour le Portugal où la vie est douce... et surtout moins chère.
Oui mais voilà, les plans sur la comète explosent en même temps que le couple de leur fille. Que faire alors ? Partir en se mettant à dos la moitié de la famille ou bien mettre sur pied un plan machiavélique qui a, bien sûr, toutes les chances d'échouer ?
Un roman pour rire aux éclats de nos bassesses quotidiennes, qui nous amène aussi à réfléchir à ce qui nous lie aux
gens qu’on aime. Une pépite !
Voici le roman de Frida Kahlo : la femme et l’amoureuse…
Claire Berest nous immerge dans l’existence tempétueuse de l’artiste.
De ses maladies orphelines, en passant par cette collision avec un tramway, qui la laissera boiteuse, et surtout son amour destructeur avec Diego Rivera, rien de cette vie ne nous est épargné, mais ce n’est pas grave : « parce que rien n’est noir ».
Un roman d’une beauté sidérante, écrit dans une langue et dans un style qui vous emporte. Je vous promets, grâce à ce texte, une aventure hors normes, hors murs, au-delà de la raison pure:
une passion flamboyante pour la vie et l’œuvre de Frida l’incandescente.
En 1943, Paol est dénoncé anonymement à la Gestapo. Motif : inconnu. Incarcéré à Brest, comme prisonnier politique, il sera déporté ensuite dans un camp de concentration, dont il ne reviendra pas.
Jean Luc Coatalem porte ce livre en lui depuis l’enfance : Paol était son grand-père, ce nom tu, ce silence qui le hante. Pour écrire cet homme, il aura fallu forcer des barrages, des années de mutisme familial.
Et surtout, l’inventer...
Ce roman magnifique, porté par une langue sublime, nous raconte tous ces nœuds, toutes ces malédictions que l’on se lègue, sans rien
se dire, entre générations.
Indispensable, pour mieux comprendre ses propres drames.
Un prix Goncourt tout en finesse, en poésie. Dubois, d’une plume subtile, aérienne nous parle de nous...
Paul est en prison. Comment en est-il arrivé là ? Nous l’apprendrons plus tard mais ce n’est pas là le sel de ce livre.
Ici, c’est une existence qui se déploie, que l’on déplie page après page, et file, entre nos doigts, dans le vent des évènements.
Ce roman, débordant d’humour et d’ironie, c’est un peu de nos vies qui, elles aussi, toujours, fuient.
Une merveille.
En 1885, l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, accueille les femmes de petites vies, prostituées, filles-mères, toutes celles qui ne se fondent pas dans le moule des convenances.
On les nomme « hystériques », faute de mieux, Charcot les étudie à la loupe : avec elles, il expérimente…
Tous les ans, heureusement, il y a le bal de la mi-carème, où l’on danse, chante, où l’on se déguise.
Les femmes le prépare avec soin, puisque le tout Paris s’y invite, il vient s’acoquiner avec les folles. Elles cherchent, elles, le feu dans les foules, dans les regards la passion
à naître : quelque amour, peut-être, qui les tirera de là.
Un premier roman exceptionnel qui, nous contant une époque lointaine, nous parle en fait d’aujourd’hui et de toutes ces révolutions que l’on pensait gagnées… Un livre hélas plus qu’important !
Jeanne est de ces femmes effacées, qui s’excusent presque d’exister. De celles qui disent oui à tout, de peur de froisser, de peur de gêner.
Lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein, forcément tout change : tout doit changer.
Avec les filles du « gang des cancéreuses », rencontrées en chimio, elle va commencer à s’affirmer, apprendre à dire non et se lancer dans des joies et des folies qu’elle n’auraient jamais imaginées et qui, peut-être, sauveront le reste de son existence...
Un récit magnifiquement solaire sur une femme éprise d’indépendance
et de liberté, à lire et à offrir au plus grand nombre !
Quentin est un écrivain en mal d’inspiration, viré de la maison par sa femme, il végète dans l’attente d’un sujet.
Lors d’une exposition consacrée au mystérieux crash d’un avion indien dans les Alpes en 1966, il croise Anusha, jeune femme magnifique et dévastée devant le sari rose exposé : celui de sa mère, disparue dans l’accident.
À force de rencontres, de confidences, ensemble ils tisseront le portrait de cette femme, éprise de danse et de liberté : le roman de l’Inde des années 1950, de ces lendemains d’Indépendance tremblants de possibles, avec encore
tant et tant de murs à briser…
Un livre exceptionnel et dépaysant qui vous fera voyager, plus que vous ne l’imaginez...
C’est dans une jolie petite bourgade, en apparence tranquille, qu’à l’été 1961 eut lieu « un horrible meurtre d’une violence inouïe ». Un jeune officier de la ville est appelé en renfort : choc des cultures, les us de la campagne, vite, le dépasse. Il s’accorde une semaine de terrain pour résoudre l’enquête, avant de se tirer de là et d’échapper aux odeurs de purin…
Un roman policier où l’ambiance importe bien plus que le nom du coupable et dont la fin, splendide et totalement inattendue, remet tellement en cause le récit, qu’elle vous donnera envie de le
reprendre au début pour voir ce que vous aviez loupé ! Vraiment excellent, et surtout très drôle.
Un roman comme vous n’en n’avez jamais lu, et comme vous n’en lirez plus jamais ♥
PRIX GONCOURT DES LYCÉENS 2019 !
LES CHOSES HUMAINES
Karine Tuil
Comme chaque année, les lycéens frappent juste !
Les Choses Humaines est LE roman important de cette année, celui qui analyse le plus finement notre société de la toute-vitesse. Celle qui, à mille à l’heure, passe à la moulinette des vies entières, des gens et puis parfois, pour un oui, pour un non,
aussi leurs réputations…
Karine Tuil nous offre ici un puits sans fond de questions, de débats, autour, bien sûr, des prémisses de « me too », du viol et de la question centrale de la libération de la parole, tout en abordant aussi les dérives actuelles des emballements médiatico-judiciaires autour de ces affaires...
Un roman indispensable qui, sans jamais tomber dans la caricature ou le cynisme, nous permet, avec mesure enfin (!), de regarder en face notre monde qui nous échappe…