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Joanne est une mère modèle, une épouse parfaite : une housewife américaine typique des années 70. Jolie maison, joli jardin, et deux magnifiques enfants. Tout va bien !
Jusqu’au jour où le vernis craque, où sa vie – en apparence – si parfaite se fissure. Agressée dans la rue, par un voleur de sac à main, elle perd pied. Sa vie lui échappe, et son entourage ne la reconnaît plus.
Pour se sauver, pour les sauver, elle doit fuir. Et se réinventer…
Un roman plein d’émotions qui envoie valser les convenances, et qui se lit comme une bouffée d’air frais !
Ça fait du bien !
Si, comme moi, vous avez aimé « CHANGER L’EAU DES FLEURS », et s’il vous manque, dans vos lectures, de l’humour, de la tendresse : ne cherchez pas plus loin...
Émile, jeune homme de 26 ans, vient d’être diagnostiqué d’un Alzheimer précoce. Ne voulant pas se laisser dicter sa conduite ni par l’équipe médicale, ni par sa famille trop compatissante, il décide de tailler la route.
Il passe une annonce : cherche compagnon(ne) de voyage, patient(e) et pas chiant(e) – il va falloir faire avec ses pertes de mémoire – pour aventures en camping-car. Destination : la
Beauté du Monde, et le Bleu du ciel…
À deux, Émile et Joanne, femme mystérieuse mais tellement attachante, vont s’enfiler kilomètres et paysages. De rencontres avec l’autre, en rencontres avec soi, ils nous donnent, le temps d’une belle balade, une leçon bouleversante :
Aime la vie, et sois vivant jusqu’à ton dernier souffle ♥
Comment parler d’un père-mystère, d’un papa là mais loin, comme absent ?
L’auteur ressuscite ici un père qui, toujours, dans l’enfance, lui a fait honte. Ses handicaps – surdité et bipolarité – l’ont isolé, enseveli sous des décombres formant entre eux des murs infranchissables.
La soixantaine aujourd’hui, Régis pense peu à lui. L’a oublié, remisé dans les jardins de son enfance. Jusqu’au jour où il l’aperçoit, à la télévision, dans un reportage sur la Police de Vichy, encadré et menotté par deux gestapistes.
Alfred Jauffret, résignant, peut-être
plus résistant, aurait eu affaire à l’occupant, mais personne, étrangement, n’en a jamais parlé.
Souvenir enfui d’un passé remué ou bien tache dans l’histoire familiale, comme une honte que l’on bâche ?
Ces images convoquent, d’outre-tombe, ce père-question qu’il était peut-être enfin temps de comprendre, temps d’aimer.
PLS, c’est une histoire de déguisements, c’est une histoire de masques, que l’on se met sur le visage, le temps d’une soirée et qui finissent par tout à fait nous transformer : en autres, en monstres.
Halloween. Sacha et Angie, les jumeaux blonds, lancent, dans la maison vide, une grosse fête, grosse caisse sonore pleine de corps et de cœurs : qui se cherchent, et s’appellent dans la nuit, le noir. Ils se supplient, se crient. Une fête, quoi.
Sacha erre, de pièce en pièce, de gens en gens, pour se distraire – ou se soustraire ? - s’évader d’une solitude qui le
tenaille, de cette urgence à vivre et à aimer qui l’angoisse et le laisse étourdit comme vaseux, cotonneux : adolescent.
Un roman rapide et brûlant, comme un coup de comète, d’étoile filante dans l’estomac. Joanne Richoux, d’une langue jeune et inventive, redynamise de ses images, sa poésie, une littérature de jeunes, et de moins jeunes, adultes, qui en avait besoin.
Si tout le monde connaît ce poème, ancré dans l’inconscient collectif depuis toujours ou presque, par ces quelques vers :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
[…]
Alors, tu seras un homme, mon fils.
Qui sait l’entièreté du texte, et son histoire, et ses secrets ?
Pierre Assouline se lance, et nous lance, à l’assaut d’un monument de la littérature, à travers une rencontre – fictive ? –, à la veille de la Première Guerre Mondiale entre l’élève et le maître : un jeune professeur de Lettres parisien
et Rudyard Kipling, célèbre auteur du « Livre de la Jungle » et du poème « If », pas encore traduit, à l’époque, sous le nom de « Tu seras un homme, mon fils ».
On assiste alors à la naissance d’une amitié détonante et inattendue, couvée par le drame, et la guerre à venir...
Et si nous avions l’occasion d’intervenir dans la vie de nos idoles, au moment le plus critique de leur existence, que ferions-nous ?
Qui étaient-ils tous ces gens, avant d’être nos parents, nos grands-parents : notre famille ?
C’est ce mystère, cette grande question, que Baptiste Beaulieu se propose de résoudre dans ce magnifique roman, largement autobiographique.
Jean, jeune médecin, part, suite à des révélations familiales, sur les traces d’un grand-père que tout le monde pensait connaître : acariâtre et renfermé, un homme froid et incapable de tendresse.
Exhumant, après son décès, ses lettres à une inconnue, revisitant ainsi la vie et les amours de son aïeul, il découvrira alors l’impensable…
Un
roman extraordinaire qui m’a touché bien plus que je ne l’aurais imaginé. Incontournable !
Qui n’a jamais rêvé de connaître l’envers du décor ? Nous, lecteurs, crevons tous de savoir ce qui se passe dans le sacro-saint service des manuscrits des maisons d’éditions. Antoine Laurain nous propose d’y plonger…
Grande éditrice parisienne, Violaine Lepage se réveille d’un coma quand elle apprend que le dernier roman qu’elle a publié est en finale du Goncourt ! Passés l’étonnement et la multiplication des ventes, vient l’effroi : l’auteur est introuvable et les meurtres du roman sont calqués, trait pour trait, dans la réalité…
Violaine se lance alors
dans une course contre la montre pour faire éclater la vérité…
Un roman absolument jubilatoire, sur les coulisses de l’édition. Laissez vous prendre au jeu, vous ne le regretterez pas !
Frédéric Lenoir, fabuliste hors pair, nous a concocté, cette fois-ci, un conte philosophique d’une modernité folle sur le sens de la vie.
Hugo, jeune homme de 20 ans, veut en finir. Il est admis à l’hôpital suite à une tentative de suicide ratée. Il tombe dans la chambre de Blanche, vieille dame en fin de course, qui profite pourtant de chaque instant…
Entre eux s’instaure un dialogue, révélateur de nos névroses, mais surtout de nos élans : de tout ce que nous sommes encore prêts à faire les uns pour les autres, pour de plus heureuses heures à venir…
Un roman
indispensable, d’une infini douceur !
2023, ambiance de fin du Monde. L’Union Européenne, en feu, se meurt.
Dans les bureaux, les chefs d’États la démantèle, en font charpie. Et dehors, le peuple gronde.
Hurlant plus fort, peut-être plus juste, que tous les autres, dans la foule une femme se détache. Son cri sera la première pierre d’un renouveau, d’une révolution.
« Nous avions toujours pensé que le monde serait en paix lorsque les femmes le gouverneraient.
Nous avions tort. »
Sur fond de crise financière et sociale, terriblement réelle et actuelle, Diane Ducret nous peint cet espoir fou
d’un monde plus égalitaire : cette utopie qui, chaque fois qu’elle est formulée, qu’elle est pensée, tombe en quenouille…
Un roman d’une extraordinaire lucidité sur notre Monde, à bout de souffle.
Soeurs
Mathilde, Violette et Louise sont des plus-que-sœurs. Depuis toujours, elles partagent tout, les hontes et les secrets.
Chaque été depuis l’enfance, elle passent leurs vacances, à La Garrigue, ce grand mas provençal, maison de famille, à Saint Remy de Provence.
Aujourd’hui, elles ont grandi et y reviennent pour la première fois depuis le drame qui a frappé leur clan, marquant, pour elles, peut-être, la fin de l’enfance, la perte des repères et de l’innocence…
Et si les retrouvailles étaient la chance de faire le point : sur leurs vies, sur leurs mensonges aussi…
Un roman absolument magnifique sur la force de la famille, mais aussi sur les fragilités de la vie qui font sa beauté.
C’est beau, c’est optimiste !