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Un roman coup de poing, absolument inoubliable.
J’ai été soufflé, totalement subjugué, par cette histoire. A travers les dégâts et les éclats de son enfance, le portrait de sa mère, diagnostiquée maniaco-dépressive – « ce mot qui ne veut rien dire » – l’auteure livre, sans fard, une part d’elle même : la plus intime et bouleversante.
Aussi tendre et fort, profond, que Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan, mais dans un style peut-être encore plus éclatant, plus puissant...
Le roman évènement du moment, parfait pour l’été, pour le transat !
Imaginez…
Et si l’amour de votre vie, disparu dans d’obscures circonstances, à la veille de votre mariage, réapparaissait soudain six ans plus tard… ?
Rachel vient de voir passer
Vincent, elle en est presque sûre , ou alors cet homme lui ressemblait étrangement. Mais trop tard, sans un regard, il est parti. Était-ce réellement lui ? Et pourquoi l’a t-il laissée ainsi sans nouvelle ? Rachel se lance : à la poursuite d’un fantôme …
Un roman d’une sensibilité folle, une course
contre la montre qui touche en plein cœur !
Jean Hansmaennel est un homme de e. Il écrit il entreprend. Ex-président de la Fondation Kronenbourg qui finance et accompagne, en France, des projets associatifs innovants, Jean, homme de valeur(s), pourrait s’approprier, pourrait enrouler pourrait scotcher autour de ses mots, de ses phrases, sa poésie, la devise Kro : « Brasser la différence, créer du lien ».
Parce que ses mots, parce que ses phrases, sa poésie sont une littérature différente, sont une force dissidente. Loin de tout confrère écrivain, loin de tout poète, il trace seul, à la plume, son chemin : son sillon son
style. Jean Hansmaennel, s’il n’est brasseur, est créateur, est monteur, assembleur. C’est un technicien, et son écriture est technique. Il réunit, colle des mots simples, des mots moches, des banals et patiemment fabrique, et consciemment fomente : du sens.
Son brio son talent se jouent dans la concision, s’incluent, s’expriment dans sa courtesse. Il fait court et le fait bien. Sa littérature est une chasse, une quête du bon mot : le mot juste, celui qui (fait) mouche, celui qui claque, et puis la blague, l’agencement bon, celui qui fera rire, réfléchir.
Les prisons mobiles, son deuxième ouvrage, le plus récent est hors cadre. Encore plus. C’est un journal c’est un thriller : poétique métaphorique philosophique métaphysique, égocentré.
Non, tout ça c’est du blabla, ce bouquin c’est un miroir, c’est un selfie.
C’est l’histoire d’un homme, d’un JE (J-E) qui est vous, qui moi, un JE universel (oui, je est un autre disait Arthur Rimbaud #LeVoyant). JE est prisonnier. Du quotidien, de l’ordinaire, de lui-même, de sa personne sociale. Étouffant.
« On perd son temps quand on ne l’habite pas ».
JE dois s’enfuir, s’évader, cavaler. Échapper à sa prison qui hélas le suit, comme son ombre va où vont ses pas. Mais
« Ma tête est prise dans un carcan de papier. Comment m’échapper de moi-même ?».
Tout comme Une goutte à la mer, son précédent recueil, ce roman est parsemé, constellé de fulgurances, d’aphorismes, de devises à reprendre pour soi, de mots, d’étoiles à coller le soir au dessus de son lit. De bons mots à lire comme des prières :
« Prendre son temps ? Oui mais à qui ?».
Quittez donc les sentiers battus, et venez vous perdre en forêt : loin des lisières. Foncez filez chargez, vers un nouveau cap, un nouvel horizon. Avec Jean Hansmaennel, vous apprendrez peut-être que
De la vie donc, il faut fuir : écrire.
Chronique à retrouver sur https://debordements.wordpress.com
Un roman sur les secrets qui nous bouffent, et sur la curiosité qui est, sans aucun doute, le plus vilain des défauts... Cécilia va y céder, et s'y brûler...
Ce thriller vous entraînera bien plus loin que vous ne le pensez...
Avant d'embarquer avec Jacky, accrochez-vous : parce que ça va secouer.
Vous rirez jaune, vous rirez noir, à gorge deployée, dans votre barbe, à vous en décrocher la bouche, à vous pêter la machoire...
bref, vous m'avez compris :
Vous vous marrerez et, dans les transports, on vous prendra pour un fou !
Chères lectrices, chers lecteurs, voici une pépite. Un de ces livres dont vous vous souviendrez toujours !
Lyla a 17 ans quand elle accouche sous X, qu'elle abandonne son enfant. Devenue une femme plus ou moins accomplie, elle enchaine hélas les désillusions : le monde adulte et ses amours décomposés, ce sentiment de traverser sa vie comme une ombre.
Jusqu'au jour où son passé la rattrape, où cet été-là ressurgit comme une vague, et l'emporte...
Une fois terminé, ce roman va vous manquer...
Québec, ambiance grand froid. Dans un petit village, privé d'électricité depuis des mois, vont s'unir deux solitudes. Deux hommes en peine. Un accidenté, du corps et de la vie. L'un vient de perdre ses jambes et son père, sur la route, dans un amas de taule, de chairs brûlées. L'autre, un vieil homme seul et acariâtre, à l'esprit torturé, délirant, depuis que sa femme se meurt à l’hôpital, seule et loin de lui...
Et l'hiver qui est là, et la neige qui monte, centimètre par centimètre, pour occuper tout l'espace : le paysage à la fenêtre, comme leurs conversations, comblant
le vide entre eux. Anéantissant chaque jour passé, chaque flocon tombé, l'espoir d'un printemps.
Un roman tout en finesse, porté par une écriture neuve et brute. Un nouvel auteur à suivre, qui a déjà raflé tous les prix possibles outre-atlantique !
Pour son tout premier roman, Olivia de Lamberterie, célèbre critique littéraire du magazine ELLE et chroniqueuse sur France 2 (Télématin), se livre sans fard. Raconte, avec une tendresse infinie, son petit frère décédé, suicidé.
C'est un livre plein de vie, plein de force, d'amour : un récit bouleversant, tout en nuances, en confidences.
Ses mots, ses beaux mots ont
l'art de faire vivre l'absent, de lui donner corps, de lui donner chair, un coeur qui bat pour remplacer celui qui ne bat plus.
Jean Teulé a pourtant l’habitude d’écrire du jamais-lu, à chacun de ses livres nous sommes tout de même surpris par l’ampleur de sa folie, du sans-limite de son imaginaire !
Lou a douze ans, et là voilà qui développe un super pouvoir plutôt étrange : le mal qu’elle souhaite aux gens qu’elle déteste se réalise ! Le rêve… enfin surtout pour le gouvernement et son chef hypocondriaque, -et accessoirement complètement dingue- qui voit en elle une arme.
À partir de là, tout dérape, et c’est hilarant : comme d’hab avec Jean !
PRIX CONGOURT DES LYCÉENS 2018 !
Il existe de nombreuses paroles de Poilus, témoignages autant réalistes qu'insoutenables de cette Grande Guerre des tranchées. En revanche, peu nombreuses sont les voix des tirailleurs africains, issus de la « Force Noire » : ces troupes coloniales envoyées se battre, parties mourir, pour un pays qui n'était le leur...
David Diop, petit-fils de tirailleur sénégalais, donne la parole à son aieul et à son meilleur ami, son « plus que frère », au coeur de la folie et de la barbarie humaine.
Encore une fois, les lycéens font preuve d'une conscience à la fois littéraire, le texte est magnifiquement écrit : une langue orale de conte africain, et politique : le sujet de la reconnaissance des tirailleurs africains est passionnant mais surtout important.
Un coup de poing, un chef d'oeuvre !