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À découvrir
Six histoires imbriquées les unes dans les autres comme des poupées russes ; un récit de voyage, une correspondance, un roman policier, une comédie, un récit d'anticipation, un Bildungsroman post-apocalyptique : le procédé est terriblement artificiel. Sous la plume d'un auteur moins talentueux, le résultat aurait été extrêmement mauvais. Heureusement, David Mitchell maîtrise parfaitement son art, et nous avons un roman dont le fil rouge est certes subtil, mais indéniablement présent.
La Cartographie des nuages est un réquisitoire contre l'avidité et l'égoïsme humains et notre
tendance à diviser l'humanité en groupes et à les hiérarchiser. Les personnages cherchent à transcender leurs différences, les contraintes imposées par leur société, et à faire valoir leur libre-arbitre, leur liberté de faire leurs propres choix.
Un livre excellent, qui continue à résonner bien après qu'on l'a refermé.
Une histoire d'amour entre un vieux gentleman anglais et une épicière pakistanaise, envers et contre toutes les objections de leurs communautés.
Un livre délicieux, à savourer quand on a le blues, qui montre avec beaucoup d'humour l'étroitesse d'esprit des petites communautés. Les personnages sont croqués avec beaucoup de charme, à commencer par le Major Pettigrew aux manières surannées, en décalage avec la modernité et le consumérisme de son fils Roger, et Mrs Ali, indépendante et intellectuelle, mais aussi Abdul Wahid, dont la religiosité cache un manque de confiance en lui,
ou Grace, dont on espère que l'épanouissement tout au long du roman lui apportera le bonheur.
Un régal !
J'ai commencé à lire ce livre parce que j'aime beaucoup la série britannique avec Kenneth Branagh, et je dois dire qu'à ce titre, ce livre est un peu décevant.
Le personnage de Wallander, dont je trouve les défauts déjà agaçants dans la série télé, est ici encore plus énervant, notamment dans son rapport aux autres.
La critique de la société suédoise est intéressante, même si elle commence à être franchement datée. La société suédoise du début des années 90 apparaît comme moins homogène que dans nos idées préconçues mais les préoccupations avec les problèmes
d'immigration résonnent beaucoup avec notre société actuelle.
L'intrigue manquait (pour moi) de suspense, vu que j'en connaissais déjà les grandes lignes, encore que j'ai trouvé intéressant de voir à quel point elle présentait plus de suspects et de fausses pistes que l'épisode, qui dure pourtant déjà 1h30.
Ce n'est pas une lecture que je regrette, mais je ne lirai probablement pas les autres livres.
Henry IV est monté sur le trône après avoir déposé et fait assassiné son prédécesseur Richard II. Rongé par la culpabilité, il doit faire face à une rebellion de ses anciens alliés pendant que son fils et héritier s'amuse dans les tavernes londoniennes en compagnie d'individus peu recommendables.
Une révélation ! Je n'avais jamais lu 1H4 auparavant, parce que par principe je ne lis pas Shakespeare tant que je n'ai pas vu la pièce, mais la BBC a eu l'excellente idée de l'adapter à l'occasion des JO de Londres. J'ai beaucoup aimé le contraste entre ce roi torturé par le souvenir
de ses actions et l'insouciance dont fait preuve son héritier. Insouciance qui n'est que de façade, d'ailleurs : Hal est beaucoup plus soucieux de son image et de son avenir que ne se l'imagine son père.
À l'humour parfois un peu lourd et grivois de Falstaff et cie, j'ai préféré Hotspur, qui s'énerve à la moindre provocation : la scène où il tente d'expliquer à Owen Glendower comment les sciences fonctionnent est particulièrement savoureuse.
Peut-être pas toujours facile à appréhender, surtout pour un lecteur français qui manque de contexte historique, mais à découvrir.
Henry V d'Angleterre, récemment couronné, décide de faire valoir ses droits à la couronne de France. Il se lance dans une campagne risquée mais victorieuse, jusqu'au champ d'Azincourt où s'opposent aux 60 000 Français 12 000 soldats anglais ravagés par la dysenterie et la fatigue.
Une des meilleurs pièces de Shakespeare, contenant certains de ses plus beaux monologues, dont le discours de la Saint Crispin, qui arrive à me donner, à moi pacifiste convaincue, l'envie de rejoindre Harry dans la mêlée. Mais Henry V n'est pas seulement de la propagande patriotique. Continuant les thématiques
des deux Henry IV, on voit comment les responsabilités du pouvoir pèsent sur les épaules du jeune roi. Et comme toujours chez Shakespeare, les moments sérieux sont tempérés par des touches d'humour, non seulement avec les personnages issus du peuple, mais aussi dans les interactions d'Harry avec Williams et Catherine, qui montrent que malgré sa récente maturité, le tempérament farceur du Prince Hal n'est pas très loin sous la surface.
Les pièces historiques de Shakespeare sont souvent ignorées du public français, qui manque de références pour les apprécier pleinement, mais Henry V est une pièce aux thèmes universels.
Et puisque c'est une pièce de théâtre, faite pour être vue avant d'être lue, je vous recommande l'excellente adaptation de Kenneth Branagh.
Le mari de la narratrice vient de la quitter pour une autre femme et sa meilleure amie est coincée à l'hôpital jusqu'à la naissance des jumeaux qu'elle attend et lui demande de s'occuper de son fils Tumi, 4 ans, sourd et myope, intelligent et attendrissant. Elle part avec lui dans un tour en voiture d'une Islande inondée par les pluies.
On retrouve dans L'Embellie le même sentiment de fraîcheur et d'innocence enfantine que dans Rosa Candida, la même appréciation des plaisirs simples. La façon qu'a la narratrice d'aborder la vie est parfois déconcertante mais toujours rafraîchissante.
Le
roman est augmenté de recettes de cuisine et de tricot à ne surtout pas ignorer, parce qu'elles cachent des trésors d'humours.
Un délicieux roman de cape et d'épée
Un grand classique à découvrir et redécouvrir !