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Un hypocondriaque vieillissant raconte ce qu'il fait pour rester en bonne santé.
Étrange, parfois amusant, mais jamais assez pour être vraiment mémorable.
Michel-Ange part pour Constantinople à la demande du Sultan pour lui construire un pont sur le Bosphore.
Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants relate le séjour de Michel-Ange à Constantinople, un épisode pour le moins peu connu de sa vie. Le contraste entre le raffinement de la culture orientale et le barbare occidental est d’autant plus intéressant qu’il est montré du point de vue de Michel-Ange.
Je n’ai cependant pas accroché au style particulier de Mathias Enard, et le roman n’a pas vraiment marché pour moi.
Une femme, lectrice dans une maison d’édition, reçoit le manuscrit d'un roman sur l’amitié entre Rumi et Shams i-Tabriz, deux maîtres du soufisme du XIIIe siècle. La découverte de cette religion mystique ainsi que la relation qu’elle développe avec l’auteur l’incitent à remettre sa vie en question.
Autant j’ai trouvé Doux Blasphème, le roman dans le roman, passionnant, d’autant plus que je ne connaissait rien au soufisme, autant l’histoire contemporaine qui s’articule entre la lectrice et l’auteur est banale, voire clichée, bien que la fin soit modérément originale.
Globalement,
j'ai bien aimé ce livre, mais j'aurais préféré qu'Elif Şafak laisse tomber l'intrigue contemporaine et se concentre sur Doux Blasphème.
Un vieil homme revient sur sa vie, son enfance en Hongrie, la Deuxième guerre mondiale, son immigration en France, son mariage avec une autre émigrée hongroise ayant fui l’Insurrection de Budapest.
L’aspect historique du roman était modérément intéressant. J'ai trouvé l’amitié avec Stefan, le meilleur ami d'enfance, plus satisfaisante émotionnellement que le mariage avec Suzanne.
Bof.
Un homme confie à un étranger la passion destructrice de sa fille pour le violon.
J’ai peiné à finir le livre tant je me suis ennuyée. L’intrigue est tellement convenue pour que la fin est évidente dès le début.
À éviter.
En Islande au XIXe siècle, un homme et une femme sont accusés d’avoir assassiné leur conjoints respectifs.
La description de la vie dans un petit village rural d’Islande au siècle dernier met en exergue l’isolation des habitants, et notamment la façon dont les rumeurs se répandent dans une communauté vivant en vase clos.
L’administration assez système D de la justice est plutôt surprenante pour un lecteur de XXIe siècle, surtout la façon dont les juges ont décidé de la culpabilité des accusés avant même le procès.
Dérangeant.
Un ancien ouvrier typographe devenu correcteur raconte sa vie et son métier. Malheureusement, toutes ces années passées à manipuler du plomb ont laissé des séquelles.
Plaisant et amusant. On redécouvre un métier maintenant disparu, avec beaucoup d'humour et de lucidité. J’ai beaucoup aimé les effets de mise en page des derniers chapitres, appropriés à la fois au personnage et à l'intrigue.
9 août 1945 : la bombe tue le fiancé allemand de Hiroko et annihile le monde qu'elle a toujours connu. 1947, en Inde, où elle a rejoint la famille de son fiancé, elle fait la connaissance de Sajjad, qui lui redonne goût à la vie. Des années plus tard, c’est au tour de leur fils Raza d’être pris dans la tourmente des conflits afghans.
Quand blanchit le monde est d'abord le magnifique portrait d'une femme forte, indépendante, qui refuse l’étiquette de hibakusha, « victime de la bombe ».
C’est aussi un hymne à la paix, accompagné d’une critique acerbe des méthodes américaines
: la bombe atomique, l’armement des talibans pour lutter contre le communisme soviétique, la chasse à l’homme post-11 septembre.
Un très beau roman.
Hanan el-Cheikh raconte sa mère, fiancée à 11 ans, mariée à 14, mère à 15, qui à 22 ans eut le courage d’affronter l'ostracisme de son entourage pour divorcer et épouser l'homme qu’elle aimait.
On plonge dans 70 ans de petite histoire libanaise, à travers l'histoire de Kamleh. Malgré la sympathie que l'on éprouve pour elle, à cause des épreuves qu’elle a traversé et de l’optimisme qu’elle montre toujours, elle peut agacer par sa puérilité et sa mesquinerie.
Sympa, mais sans plus.
Zzzzz
Après qu'elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer, une femme retourne au Danemark, où elle est née. Elle est rejointe rapidement par son fils en instance de divorce.
Maudit soit le fleuve du temps fait partie de ces livres que je referme en me disant : « Certes, mais encore ? » Je suis donc restée sur ma faim.