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Adam Kindred voulait aider un homme qu’il venait de rencontrer, et il se retrouve principal suspect d’un meurtre. Pour échapper à la fois à la police et à ceux qui ont commandité le meurtre, il se perd dans les bas-fonds de Londres.
J'ai d'abord été exaspérée par les décisions stupides d'Adam qui montrait une naïveté difficile à accepter chez un homme de son âge, mais j'ai été rapidement prise dans l'intrigue. Le scénario est difficilement plausible, mais le suspense est rondement mené et on passe un très bon moment.
Un homme marche dans les montagnes désertiques du Nevada. Il est bientôt poursuivi.
Le héros, William Gasper, est un homme peu émotionnel, assez détaché, qui se dévoile au fil des pages. Il a été soldat, tuant pour son pays, puis s’est mis à son compte. Le personnage est a priori peu sympathique, mais sa voix est suffisamment charismatique pour nous faire oublier nos objections morales.
L'atmosphère du texte est étrange et onirique, et il est difficile de dire si les visions sont réellement surnaturelles, ou seulement le produit d’une maladie mentale.
Un livre très dense,
très poétique, très étrange.
Septembre 1944. Le débarquement allié a misérablement échoué ; l’armée allemande a envahi la Grande-Bretagne jusque dans les vallées les plus reculées du Pays de Galles. C’est dans l’une d’entre elles, la vallée de l’Olchon, que le capitaine Albrecht Wolfram est envoyé avec quelques soldats. Les hommes ont disparu, entrés en résistance, tandis que leurs femmes continuent tant bien que mal de s’occuper des fermes.
Entre les deux groupes s’installe une relation faite de méfiance d’abord, puis d’un respect hésitant, où les différences et les nationalités sont
transcendées, ne laissant que des hommes et des femmes épuisés par la guerre, dont le seul objectif est de vivre.
Owen Sheers explore l’histoire telle qu’elle aurait pu être, avec pudeur et une appréciation rare de l’âme humaine.
Un régal !
Un jeune garçon tombe dans le coma suite à un accident de voiture dont la responsable s'enfuit. Sa mère est prête à tout pour la retrouver.
Encore une fois un livre sur l’obsession, avec une femme qui néglige sa vie familiale et professionnelle pour retrouver celle qui a renversé son fils.
Je l’ai trouvé plus abouti que La Mémoire des murs, et plus réaliste, d’autant que je n’ai pas vu venir le rebondissement de la fin. Des trois livres de Tatiana de Rosnay que j’ai lus, le meilleur.
Une femme découvre qu'un assassinat a eu lieu dans l’appartement dans lequel elle vient juste d’emménager. Obsédée par le crime, elle sombre dans la folie.
Vraiment dérangeant, aussi bien dans le choix des crimes, qui s'inspirent de ceux de Guy Georges, que dans la progression de l'obsession de l'héroïne.
À ne pas lire la nuit.
Dany Laferrière raconte le séisme du 12 janvier 2010 à Port-au-Prince.
Un témoignage fort, présenté en une série de mini-tableaux. Dany Laferrière se répète beaucoup, montrant le cheminement de sa réflexion, l'état de choc initial, puis le retour sur les événements.
Excellent.
Une anthologie de nouvelles d'auteurs islandais.
Comme souvent chez les écrivains islandais, on a ce regard un peu décalé sur la vie. J'ai trouvé certaines des nouvelles excellentes, et il est regrettable que ce soient souvent les seuls textes disponibles en français de ces auteurs.
Un village allemand, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un homme, juif, est secouru et soigné par une jeune fille. Ensemble, ils vont créer un enfant d’argile.
Sjón dans toute sa splendeur : ça part dans tous les sens ; il y a plus de digressions que d’intrigue principale ; la moitié du temps, on n’est pas sûr de comprendre où il veut en venir, mais ce n’est pas grave, on se laisse emmener quand même, et avec plaisir.
Le père du narrateur lui a légué un mystérieux paquet contenant six photos et quelques lettres, à n'ouvrir que quelques années après sa mort.
Le roman est à la fois intéressant par le processus d’enquête, de découverte de l’histoire familiale, mais aussi dérangeant par le voyeurisme du lecteur qui découvre la relation entre le narrateur et sa famille dans toute sa mesquinerie.
En tant que Lyonnaise, j'ai trouvé amusant de pouvoir suivre la progression du narrateur rue après rue. J’ai apprécié aussi de découvrir l’histoire de Lyon pendant la Deuxième Guerre mondiale,
que je connaissais mal.
Un bon roman, à recommander aux Lyonnais, comme à ceux qui n’ont pas eu la chance de naître à Lyon.
Sames
Jouni Vest fut pêcheur, éleveur de rennes, éleveur de bovins, délégué communal.
Toute sa vie il fut tiraillé entre tradition et modernité, et sa mort, dans un accident d’avion alors qu’il allait assister à la Conférence same internordique, reflète cette dualité.
Avec La Berge des rennes déchus, Jovnna-Ánde Vest rend un formidable hommage à son père, sans pour autant occulter leur relation parfois difficile. Il dépeint aussi avec truculence la vie quotidienne d’une petite communauté same de Finlande.