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A Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l'Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l'arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazzaville.
Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l'apprentissage du mensonge. Partant d'un univers familial, Alain Mabanckou élargit vite le cercle et nous fait entrer dans la grande fresque du colonialisme, de la décolonisation et des impasses du continent africain, dont le Congo est ici la métaphore puissante et douloureuse. Mêlant l'intimisme et la tragédie politique, il explore les nuances de l'âme humaine à travers le regard naïf d'un adolescent qui, d'un coup, apprend la vie et son prix.
un moment d'histoire au Congo
L'auteur nous emmène à Brazzaville au Congo dans les années 1970.
A travers des personnages biens campés et sympathiques, l'auteur nous dépeint la vie quotidienne de l'époque, des scènes de vie entrecoupées d'événements politiques forts.
Il y a Michel un jeune adolescent, ses parents qu'il appelle Papa Roger et Maman Pauline, Ma Boubobi la commerçante, Mboua Mabé le chien de Michel (qui a une forte personnalité)...
L'assassinat du camarade président Ngouabi va changer la vie de Michel. C'est à travers ses yeux et ses pensées pleines d'humour et d'innocence que nous vivons avec lui un moment d'histoire.
C'est un récit important qui nous fait prendre du recul.
Un excellent roman, à lire.