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Rome, fi n des années 1960. Leo Gazzarra, milanais d'origine, est depuis quelques années installé dans la capitale. Il vit de petits boulots pour des revues et des journaux. Viscéralement inadapté, dans un monde où il ne parvient pas à trouver sa place, il se laisse aller à des journées qui se ressemblent et à des nuits souvent alcoolisées. Leo n'en veut à personne et ne revendique rien. Le soir de ses trente ans, il rencontre Arianna, une jeune femme exubérante à la fois fragile et séductrice.
Sûre de sa beauté mais incapable d'exprimer ses véritables sentiments, Arianna est évanescente. Elle apparaît et disparaît, bouleversant le quotidien mélancolique d'un homme qu'elle aurait peut-être pu sauver de sa dérive existentielle. Dans ce premier roman, paru pour la première fois en Italie en 1973, Gianfranco Calligarich évoque les cercles intellectuels et mondains de l'époque tout en dressant le portrait d'un homme qui cherche un sens à sa vie.
Une histoire d'amour et de solitude, récit d'un renoncement tranquille, qui nous plonge dans une Rome solaire, magnétique.
Mal de vivre solaire
Désœuvrés, les héros de l'auteur se cherchent, errant dans les rues de Rome, sous les rayons du soleil ou de la lune. Oiseaux de nuit, ils aiment pourtant se nourrir de la chaleur italienne, de son ambre douce bientôt brûlante alors qu'août arrive. Ils flottent, souvent soûls, dissimulant une mélancolie latente et irrémédiable, un mal de vivre incurable que le tourbillon mondain accentue, induisant une torpeur étourdissante et écœurante (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/06/29/le-dernier-ete-en-ville-gianfranco-calligarich/)