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"Si l'on est ce que l'on est, ce n'est pas grâce aux personnes que l'on a rencontrées mais à celles que l'on a quittées."
Rome, fin des années 1960. Installé depuis quelque temps dans la capitale, Leo Gazzarra vit de petits boulots pour des journaux et côtoie les cercles intellectuels et mondains. Dans cette ville magnétique où il ne parvient pas à trouver sa place, il se laisse aller à des nuits souvent alcoolisées.
Le soir de ses trente ans, il rencontre Arianna. La jeune femme, exubérante, à la fois fragile et séductrice, bouleverse le quotidien de cet homme en pleine dérive existentielle.
Mal de vivre solaire
Désœuvrés, les héros de l'auteur se cherchent, errant dans les rues de Rome, sous les rayons du soleil ou de la lune. Oiseaux de nuit, ils aiment pourtant se nourrir de la chaleur italienne, de son ambre douce bientôt brûlante alors qu'août arrive. Ils flottent, souvent soûls, dissimulant une mélancolie latente et irrémédiable, un mal de vivre incurable que le tourbillon mondain accentue, induisant une torpeur étourdissante et écœurante (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/06/29/le-dernier-ete-en-ville-gianfranco-calligarich/)