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Les Greenspan mènent une vie agréable dans une banlieue de Boston. Le père, Scott, est un cardiologue renommé ; Deb, sa femme, joue un rôle primordial dans la communauté du quartier en accueillant les nouveaux voisins et en aidant des réfugiés ; la fille, Maya, travaille dans une maison d'édition réputée à New York et le fils, Gideon, s'apprête à marcher sur les pas de son père. Nous sommes en 2013, Obama a été élu deux fois à la tête du pays, l'espoir est revenu - ses affiches de campagne ne clamaient-elles pas "Hope" ? Pourtant, tout va s'effondrer en quelques jours.
Scott se retrouve accusé d'avoir falsifié des dossiers médicaux, Deb le quitte, Maya est licenciée et s'embourbe dans une histoire d'amour perdue d'avance, Gideon laisse tomber la fac. L'espoir s'est envolé... pour notre plus grand bonheur. Car Hope est un concentré d'humour, de satire et de dialogues acérés. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux. "Les personnages d'Andrew Ridker ratent leur vie dans les grandes largeurs, mais ils sont irrésistiblement attachants".
The New York Times
Harmonie et implosion
Tendre malgré l'ironie qui s'en dégage, Hope met en scène une famille de quatre qui se déchire après que le père a fauté, ce qui entraîne une série de décisions plus ou moins irrévocables. Si l'auteur malmène ses héros, il le fait avec bonhomie, et les rend de fait diablement attachants. En arrière-plan de l'implosion familiale et de l'harmonie qui la précède se dessinent les travers de l'Amérique et du monde auxquels répondent Maya, Gideon, Deb et Scott (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/11/05/hope-andrew-ridker/)