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Les Alter forment une famille presque comme les autres : névrosée, aimante, empêtrée dans ses contradictions. Arthur, Francine et leurs enfants - Ethan et Maggie - sont les héros de cette saga qui élève la comédie au rang d'art. Sous les coups de griffes, le roman interroge la notion de bien à notre époque, et prend le pouls de la nature humaine : qu'est-ce qui fait une vie ? Quand peut-on dire qu'on a réussi la sienne ? Comment survivre aux désillusions, au couple, à la mort d'une mère adorée, aux repas qui s'éternisent ou à une bar-mitsva ? Andrew Ridker répond à toutes ces questions et plus encore dans ce portrait attachant d'un clan qui nous ressemble, au coeur d'une Amérique vacillante mais irrésistible.
Héritier d'écrivains tels que Jonathan Franzen, Jeffrey Eugenides ou Philip Roth, Ridker s'impose comme un auteur à suivre, à tout juste vingt-huit ans.
Douce Ironie
Dissection ingénieuse d’une famille dysfonctionnelle peu enviable, "Les Altruistes" offre une réelle réflexion sur la famille, l’individualisme et le poids du passé à travers les points de vue complémentaires de Francine Alter, son mari Arthur et leurs deux enfants.
À la mort de Francine, les Alter, accablés par le deuil, n’ont rien d’une famille.
Pourtant attachés à l’idée d’être de bonnes personnes, tournées vers les autres, ils vont devoir, pour vivre en paix, comprendre que la compassion commence là où leurs intérêts prennent fin.
Le premier roman d’Andrew Ridker pointe, avec ironie, l’absurdité de notre société moderne où l’altruisme se meut avec l’âge en confort égoïste nourrit de regrets et impressionne tant par sa construction remarquable, que l’analyse mordante et caustique de ses personnages empêtrés dans leur conception du monde, du juste et de l’injuste.