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Bobby, quatorze ans, s'amuse à lancer des pierres sur des voitures. L'une d'elles touche une conductrice, qui perd le contrôle de son véhicule et meurt dans l'accident. Elle avait dix-huit ans et était la fille de Jack, un redresseur de torts mandaté par les gens modestes de son quartier pour intimider les escrocs et autres sales types. Quelques années plus tard, Jack s'inscrit à un atelier d'écriture dans l'espoir d'exorciser sa douleur, et noue avec la jeune femme qui l'anime, Lily, une relation quasi filiale.
Mais il se trouve que le hasard des familles recomposées fait d'elle l'ex-belle-soeur d'un Bobby qui n'a rien perdu de sa capacité à s'attirer des ennuis. Les personnages de William Boyle, tous reliés les uns aux autres par un destin aveugle, dessinent à la manière d'un Balzac américain le portrait de Brooklyn.
Humour, sang et sentiments
Sans se contenter de mettre en scène des fusillades et des histoires de vengeance, au-delà de certaines caricatures très drôles, William Boyle crée également des personnages touchants dont les destins fusionnent. Son Brooklyn est celui de la mafia mais aussi celui des grands adolescents qui veulent fuir l'ombre de leur passé et de leurs parents, le sang et les larmes (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/01/11/eteindre-la-lune-william-boyle/)