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"Le Rêve" (1888) est le seizième roman dans le cycle "Les Rougon-Macquart". Il raconte l'histoire d'une orpheline, Angélique, et se déroule dans le Val-d'Oise. Angélique, fille de Sidonie Rougon et de mère inconnue, passe de famille en famille, et atterrit finalement chez les pieux Hubert, un couple de brodeurs. Le couple est stérile et pense que cela est dû à une malédiction jetée sur eux par Mme Hubert sur son lit de mort.
La pauvre petite Angélique rêve qu'un prince vienne la sauver de cette situation misérable, tout comme dans les vies de saints qu'elle lit, où les jeunes vierges sont sauvées et épousent Jésus. C'est ainsi qu'elle rencontre Félicien, peintre verrier, qui à ses yeux ressemble à Saint Georges.
Emile Zola (1840-1902) est un des auteurs français les plus célèbres au monde et il fut l'une des figures de proue du mouvement littéraire naturaliste français.
Activiste et engagé dans la cause sociale, son ouvre met à nu les vérités déplaisantes du 19e. Il explore notamment la pauvreté, la prostitution, et l'hypocrisie. Zola était également un journaliste et utilisait ses recherches journalistiques comme base pour ses romans. Son style est direct et sans fioritures. Son ouvre principale est sa série monumentale "Les Rougon-Macquart", constituée de vingt épisodes écrits entre 1871 et 1893.
Chaque roman peut être lu individuellement et décrit la vie en France sous le Second Empire, à travers l'histoire d'une même famille. Les épisodes les plus connus sont "Nana" et "Germinal". Zola est aussi connu pour son "Thérèse Raquin".
le reve
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/le-reve-de-zola/
Le mot de la fin : Une très belle histoire que je me suis surprise a aimé. Zola place la religion et l’amour au centre de ce roman. A l’inverse des autres romans que j’ai pu lire de l’auteur, je suis étonnée de la façon douce avec laquelle il traite son roman, on se situerait presque dans le conte. L’histoire du couple Hubert est pour moi la plus belle critique de la complexité des relations humaines et du poids de la société. Le discours de la femme sur l’importance de l’argent car dans la société l’amour ne suffit pas, m’a fait pensé aux réflexions de Jane Austen, notamment la phrase de Madame Bennet « l’affection est souhaitable, l’argent est indispensable« … Une très belle découverte que j’ai dévorée sur une journée.