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Pendant le rude hiver de 1860, l'Oise gela, de grandes neiges couvrirent les plaines de la basse Picardie ; et il en vint surtout une bourrasque du nord-est, qui ensevelit presque Beaumont, le jour de la Noël. La neige, s'étant mise à tomber des le matin, redoubla vers le soir, s'amassa durant toute la nuit. Dans la ville haute, rue des Orfèvres, au bout de laquelle se trouve comme enclavée la façade nord du transept de la cathédrale, elle s'engouffrait, poussée par le vent, et allait battre la porte Sainte-Agnès, l'antique porte romane, presque déjà gothique, très ornée de sculptures sous la nudité du pignon.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
le reve
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/le-reve-de-zola/
Le mot de la fin : Une très belle histoire que je me suis surprise a aimé. Zola place la religion et l’amour au centre de ce roman. A l’inverse des autres romans que j’ai pu lire de l’auteur, je suis étonnée de la façon douce avec laquelle il traite son roman, on se situerait presque dans le conte. L’histoire du couple Hubert est pour moi la plus belle critique de la complexité des relations humaines et du poids de la société. Le discours de la femme sur l’importance de l’argent car dans la société l’amour ne suffit pas, m’a fait pensé aux réflexions de Jane Austen, notamment la phrase de Madame Bennet « l’affection est souhaitable, l’argent est indispensable« … Une très belle découverte que j’ai dévorée sur une journée.