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"Je voudrais, écrivait Zola en préparant Le Rêve, faire un livre qu'on n'attend pas de moi."
Un livre écrit "à l'ombre d'une cathédrale", une sorte de livre mystique et légendaire d'intention analogue à celle de Flaubert racontant "l'histoire de saint Julien l'Hospitalier, telle à peu près qu'on la trouve, sur un vitrail d'église, dans [son] pays".
Mais l'intuition sociale de Zola nous vaut une étonnante évocation néo-balzacienne des milieux et des métiers liés à la vie religieuse et, si la légende est durement ancrée dans la réalité, celle des conflits de classes et des amours impossibles, elle s'épanouit en pages somptueuses, le mariage, la mort de l'héroïne, qui sont comme un dernier flamboiement de l'imagination romantique.
le reve
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/le-reve-de-zola/
Le mot de la fin : Une très belle histoire que je me suis surprise a aimé. Zola place la religion et l’amour au centre de ce roman. A l’inverse des autres romans que j’ai pu lire de l’auteur, je suis étonnée de la façon douce avec laquelle il traite son roman, on se situerait presque dans le conte. L’histoire du couple Hubert est pour moi la plus belle critique de la complexité des relations humaines et du poids de la société. Le discours de la femme sur l’importance de l’argent car dans la société l’amour ne suffit pas, m’a fait pensé aux réflexions de Jane Austen, notamment la phrase de Madame Bennet « l’affection est souhaitable, l’argent est indispensable« … Une très belle découverte que j’ai dévorée sur une journée.