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"Agnes Grey" is the debut novel of English author Anne Brontë (writing under the pen name of Acton Bell), first published in December 1847, and republished in a second edition in 1850. The novel follows Agnes Grey, a governess, as she works within families of the English gentry. Scholarship and comments by Anne's sister Charlotte Brontë suggest the novel is largely based on Anne Brontë's own experiences as a governess for five years.
Like her sister Charlotte's novel "Jane Eyre", it addresses what the precarious position of governess entailed and how it affected a young woman.
The choice of central character allows Anne to deal with issues of oppression and abuse of women and governesses, isolation and ideas of empathy. An additional theme is the fair treatment of animals. "Agnes Grey" also mimics some of the stylistic approaches of bildungsromans, employing ideas of personal growth and coming to age, but representing a character who in fact does not gain in virtue.
The Irish novelist George Moore praised "Agnes Grey" as "the most perfect prose narrative in English letters, " and went so far as to compare Anne's prose to that of Jane Austen.
Modern critics have made more subdued claims admiring Agnes Grey with a less overt praise of Brontë's work than Moore.
A découvrir
Après plusieurs déceptions, j’ai choisi de me plonger dans un roman dont, je l’espérais fortement, la lecture devait être une bulle de bonheur. Bon, ce roman n’est clairement pas celui que je préfère des sœurs Brontë (loin derrière Jane Eyre dont on retrouve pourtant plusieurs aspects), mais la plume est toujours là, de qualité et qui emporte le lecteur.
Bizarrement, j’ai au final bien plus pensé à du Jane Austen qu’aux autres romans des sœurs Brontë. A l’instar d’un Orgueil et Préjugés par exemple, dans Agnès Grey, point de surprise. On sait fort bien comment va finir le roman : notre jeune gouvernante si vertueuse ne peut que trouver le bonheur avec le seul homme dont elle est digne.
Là où Charlotte Brontë prête à sa Jane des défauts qu’elle essaie de combattre mais surtout une force de vivre, un appétit et une passion, l’Agnès d’Anne est beaucoup plus en retenue et quasi sans défaut. La vertu et la morale sont dès le départ des qualités indiscutables de la jeune fille : il faut louer le Seigneur, être digne de lui, modeste, vertueuse… Aucune envolée romantique dans sa relation à Edward, même si quelques doutes apparaissent parfois, alors que ses sœurs font subir à leur héroïne les affres de la jalousie. Nous ne sommes pas dans un roman gothique. Malgré son manque de charisme, Anne suscite néanmoins l’attachement du lecteur. C’est une jeune femme profondément bonne.
Alors, certes, on fait vite le parallèle entre la vie d’Anne et celle d’Agnès, dont d’ailleurs elle ne se cache pas. Même enfance, même expérience professionnelle, mêmes environnement familial. Ce roman est fortement ancré dans son époque et montre cette zone grise où les jeunes filles de bonne famille mais sans fortune devaient trouver leur place, mal considérées aussi bien par les employeurs que par leurs domestiques. Anne Brontë nous offre ici un formidable témoignage sur la position féminine de l’époque, laissant de côté toute mièvrerie.
Pas le meilleur roman des sœurs donc, d’autant que la construction est assez bancale : toute la première partie se déroulant chez les Bloomfield n’apporte pas grand-chose d’autre que de mettre en balance les difficultés qu’Agnès rencontrera chez les Murray. Mais j’ai tout de même vraiment apprécié cette lecture et j’ai bien envie de découvrir d’autres titres de la famille que je ne connais pas encore.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2012/11/agnes-grey-anne-bronte.html