Qui vive. Considérations actuelles sur l'inactualité du surréalisme
édition revue et augmentée

Par : Annie Le Brun

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions13,4 cm × 20,9 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-08-043203-2
  • EAN9782080432032
  • Date de parution22/05/2024
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

"Vraisemblablement, sans André Breton, n'aurions-nous jamais vu combien le commencement de tout ce qui nous importe est lié au désir. Autant au désir de ce qui est autre qu'au désir de l'autre, rien ne va plus à l'encontre du monde qu'on est en train de nous imposer. C'est pourquoi, comme en écho à ce que j'avançais il y a trente-trois ans, il ne m'a pas paru inutile d'ajouter à titre d'illustration cinq textes écrits au fil du temps.
Qu'il s'agisse, à propos de Nadja, des immenses et inquiétantes volutes du hasard et des rues qui sculptent nos destins, qu'il s'agisse, avec René Crevel, de la vie se perdant pour se trouver dans ses élans insensés, qu'il s'agisse des plus violents déchirements du temps chez Leonora Carrington, aucun ne se ressemble, mais tous ont en commun d'avoir été partie prenante du pari éperdu que le surréalisme aura fait sur l'amour se confondant alors avec la poésie comme puissance d'ébranlement".
Trente-trois ans plus tard, cet essai incisif et brillant conserve toute sa pertinence, surtout dans la perspective du centenaire du Manifeste du surréalisme. Pourquoi sommes-nous incapables d'appréhender ce mouvement en dehors de célébrations culturelles ? Aujourd'hui que nous voilà pris au piège de millions d'images, aurions-nous oublié qu'il s'agissait d'abord et toujours de refuser ce qui nous empêche d'être ? Révolte indissociable des sources vives de la poésie, comme Annie Le Brun nous le rappelle, en se faisant l'écho du grand questionnement surréaliste : "La médiocrité de notre univers ne dépend-elle pas essentiellement de notre pouvoir d'énonciation ? "
"Vraisemblablement, sans André Breton, n'aurions-nous jamais vu combien le commencement de tout ce qui nous importe est lié au désir. Autant au désir de ce qui est autre qu'au désir de l'autre, rien ne va plus à l'encontre du monde qu'on est en train de nous imposer. C'est pourquoi, comme en écho à ce que j'avançais il y a trente-trois ans, il ne m'a pas paru inutile d'ajouter à titre d'illustration cinq textes écrits au fil du temps.
Qu'il s'agisse, à propos de Nadja, des immenses et inquiétantes volutes du hasard et des rues qui sculptent nos destins, qu'il s'agisse, avec René Crevel, de la vie se perdant pour se trouver dans ses élans insensés, qu'il s'agisse des plus violents déchirements du temps chez Leonora Carrington, aucun ne se ressemble, mais tous ont en commun d'avoir été partie prenante du pari éperdu que le surréalisme aura fait sur l'amour se confondant alors avec la poésie comme puissance d'ébranlement".
Trente-trois ans plus tard, cet essai incisif et brillant conserve toute sa pertinence, surtout dans la perspective du centenaire du Manifeste du surréalisme. Pourquoi sommes-nous incapables d'appréhender ce mouvement en dehors de célébrations culturelles ? Aujourd'hui que nous voilà pris au piège de millions d'images, aurions-nous oublié qu'il s'agissait d'abord et toujours de refuser ce qui nous empêche d'être ? Révolte indissociable des sources vives de la poésie, comme Annie Le Brun nous le rappelle, en se faisant l'écho du grand questionnement surréaliste : "La médiocrité de notre univers ne dépend-elle pas essentiellement de notre pouvoir d'énonciation ? "

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
5/5
La forêt de Brocéliande brûle !
Non, le surréalisme n'a pas été un mouvement/une mode artistique parmi d'autres, mais une façon de repenser tout l'humain et son rapport au monde, un tentative de trouver/retrouver la vraie vie. L'année où l'on fête, en France, les cent ans du premier manifeste surréaliste, il serait bon de lire/relire, dans cette nouvelle édition augmentée, ce bel et percutant essai d'Annie Le Brun. Avec sa verve habituelle, l'autrice nous invite à fuir la mainmise sociale sur les puissances de l'imaginaire, de la poésie et de l'amour. Fuir l'enfermement dans lequel on voudrait nous assujettir, et retrouver, à travers le désir, le goût de l'errance et de l'éperdu.
Non, le surréalisme n'a pas été un mouvement/une mode artistique parmi d'autres, mais une façon de repenser tout l'humain et son rapport au monde, un tentative de trouver/retrouver la vraie vie. L'année où l'on fête, en France, les cent ans du premier manifeste surréaliste, il serait bon de lire/relire, dans cette nouvelle édition augmentée, ce bel et percutant essai d'Annie Le Brun. Avec sa verve habituelle, l'autrice nous invite à fuir la mainmise sociale sur les puissances de l'imaginaire, de la poésie et de l'amour. Fuir l'enfermement dans lequel on voudrait nous assujettir, et retrouver, à travers le désir, le goût de l'errance et de l'éperdu.
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