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Le titre évoque le lieu d'un port des Féroé, un archipel d'îles entre le Dannemark et l'Islande. Dans ce lieu hostile et désolé, vivent, souffrent et meurent des gens, des familles. Le mal et le bien sont en lutte constante. Personne n'en sort vraiment intact et surtout pas le lecteur. Opperman est le symbole de la manipulation, du mal et de la lacheté. Il se sert de la veulerie et de la faiblesse de ses voisins. Iva représente le bien. Il sera éprouvé. Elle commencera par perdre son amour, continuera par rentrer dans la foi et finira violée et à moitié folle. La vie est belle et
tragique en même temps. La postface nous apprend que l'auteur croyait à la réconciliation, au repentir qui se doit d'être intime. Tout est possible si jamais on ne renonce.
J'ai été touchée par la poésie et l'humanité qui ruissellent des mots justes et forts.
Ce livre se lit comme un policier. On y trouve du suspens, des meurtres, et l'éternelle bataille entre des terroristes qui menacent la planète sous couvert d'écologie et de sauvegarde de l'environnement. L'écriture est stylisée, rapide, aucun mot n'est de trop.
Jamais on ne devine la fin.
Je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire, sinon que j'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce roman.
Mendel Singer est juif et professeur. Il vit simplement avec sa famille. Entre sa femme et lui, il ne reste que du respect et des habitudes. Il est résigné et n'a pas de personnalité, il ne cherche que la paix et la tranquillité. Un fils malade, le départ de son autre fils, et l'immigration vers l'Amérique où l'attend un autre de ses fils va le faire évoluer. Il va se poser des questions sur le vrai sens de la vie, de la mort, de la religion. Il va petit à petit se libérer et prendre en main ses désirs et son existence. Ce livre est écrit avec finesse, pudeur, poésie et profondeur.
Je n'ai pas lu ce livre jusqu'au bout. Cela m'arrive très rarement. C'est deux histoires : celle de Dave et celle qui se passe quatre siècles après. Dans ce futur farfelu, Dave est un Dieu : les habitants ont trouvé le livre qu'il a enterré dans sa maison. Dans cet ouvrage, il raconte sa vie, sa xénophobie, son racisme, son machisme et son pessimisme.
L'histoire avec Dave est compréhensible mais insipide. L'auteur n'a fait aucun effort pour rendre le personnage de Dave intéressant. Quand à l'autre histoire, elle est incompréhensible. Je n'ai jamais compris comment le monde avait
évolué, qui étaient ces gens.
L'histoire commence par un dialogue de sourds et un divorce et se continue par un voyage. L'héroïne a la garde du garçon sourd de sa voisine, enceinte. Avec lui, elle part en vacances et c'est l'occasion, pour elle, de se découvrir, de s'apprivoiser, d'apprendre à prendre soin d'une autre personne qu'elle-même. L'auteur nous donne sa réflexion sur la vie, le couple, les relations hommes/femmes. Ce livre agréable à lire quoique long est un hymne à la vie, au hasard, à la rencontre et à l'amour.
J'ai aimé l'humour noir et féroce qui se dégage de ce manuel du parfait assassin. Rien n'est épargné, ni les plus saugrenues recettes de meurtre, ni les nouvelles toutes plus noires les unes que les autres. A ne pas mettre entre toutes les mains et âmes sensibles s'abstenir !
C’est un roman dur, qui ne fait pas de concessions, âpre mais d’une profondeur et d’une poésie à couper le souffle. Un homme bourru perd sa femme en couche. Son fils et ses frères seront élevés durement et strictement. E t puis, le destin les sépare, son dernier se marie et les autres prennent pour femmes, les filles d’un riche propriétaire terrien, imbu de sa personne et puissant. On oublie jamais rien, tout s’accumule mais la famille est une base solide que rien, pas même jalousies, les rancœurs, ne détruira.
Tintoret, le célèbre peintre Vénitien se meurt. Il se rappelle de sa vie, de ses amours illégitimes, de sa fille Marietta née d’une union adultère. Celle-ci peindra avec un grand talent mais le quittera pour un homme, elle fera un enfant et mourra peu après. C’est l’ange du titre. Même absente, elle sera présente à chaque minute de sa vie, et jusqu’au jour de sa mort où elle lui apparaitra en songe. Pendant son agonie, il ne pense pas qu’à elle mais aussi à Dieu qui lui pris son ange. Tintoret lui en veut. Il comprend qu’il paie son amour interdit pour sa fille. Il accueillera la mort avec lucidité car il partira dans un voyage avec sa chérie. L’attente sera terminée. A travers la vie de ce peintre, c’est une étude sur l’art, la vie de Venise de cette époque, une réflexion sur les relations hommes/femmes et parents/enfants.
C’est une suite des aventures de fameux 007 : James Bond. S’il est toujours aussi à l’aise avec les femmes, on découvre un homme qui se pose des questions sur son métier, sa mission, comment en venir à bout ? Il n’évitera le piège qu’on lui tend et sera grièvement blessé. Rapidement soigné, il n’aura qu’un but se venger. L’histoire est compliquée et les services secrets britanniques ne sont pas les seuls à être dans le coup. C’est bien écrit. A aucun moment, on ne peut deviner comment cela va se terminer. Bond s’en sort prêt à de nouvelles aventures.
critique
J'ai relu avec plaisir ce grand classique de la littérature anglaise.
l'"Elseneur" est un bateau qui va l'amener vers Seattle. Le narrateur est un bourgeois blasé, cultivé et cynique. Dans son récit, il nous invite à plusieurs voyages :
- voyage intérieur avec son âme et ses valeurs quand il va tomber amoureux de la fille du capitaine, quand il va puiser dans toutes ses ressources pour mater la rebellion
- celui d'un bateau dans une mer magnifique mais qui ne fait de cadeau lors de tempête formidablement bien décrites.
C'est l'occasion pour London de nous offrir des portraits détaillés de marins, du bateau dans une ambiance délétère.