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J'avais dévoré le premier tome de cette nouvelle saga de Kami Garcia lors de sa sortie. Le paranormal fraye avec l'urban fantasy avec harmonie.
Des deux auteurs de la série "16 lunes", j'ai toujours préféré la plume, plus vivace, plus précise de Kami Garcia, à celle plus délicate mais moins adroite de Margaret Stohl (qui a elle aussi écrit sa propre saga, "Icônes").
Ce premier volet de "La Légion de la Colombe Noire" est un très, très bon livre, regorgeant de rebondissements & de retournements de situations incroyables. Kami Garcia y même avec habileté : combats & incantations,
action & romance, fantômes & démons, dans des lieux aussi effrayant qu'un orphelinat abandonné ou un hôpital désaffecté.
Malheureusement, ce second opus n'est pas à la hauteur du premier. On a vraiment l'impression que Kami Garcia s'est servi de ce tome #2 comme un tome de transition. L'histoire n'avance que très peu (et c'est ennuyant) et les situations que vivent les personnages sont ternes. Nous découvrons quelques détails sur le passé de nos héros et de leurs familles. Même les lieux où se déroulent l'histoire ne font pas frémir (par exemple, le musée sur la taxidermie est sans intérêt). Kennedy énerve un peu à force de pleurer sur son sort & sur celui de Jared. Allez ma fille, bouge-toi !
Malgré tout, les nouveaux personnages (Elle, Faith, les Illuminati, les anciens membres de la Légion, etc.) apportent un peu de piment à l'intrigue. Et bien sûr, le cliffangher final est ENORME !
Ce qui confirme, selon moi, que l'auteur s'est réservée pour un tome #3 détonnant. Dans ce cas, elle aurait dû se limiter à écrire une duologie. Ce tome #2 est loin d'être nécessaire. J'écris cela avec beaucoup de peine car j'étais très enthousiaste lorsque cette suite est sortie. J'ai plus que hâte de lire cette fin et de vibrer de nouveau ! J'espère ne pas être déçue mais je pense, définitivement, que je ne le serai pas.
La jeune Margot vient de recevoir un tout nouveau costume de fée pour sa fête. Rien ne manque : le chapeau pointu, la baguette en forme d'étoile, les paillettes...Tout y est !
Ravie, Margot rejoint son amie Hortense au parc et teste ses nouveaux dons (acquis grâce à son nouvel ensemble). Malheureusement, les choses échappent vite au contrôle de Margot, pour le plus grand plaisir d'Hortense !
La chaise de jardin devient une citrouille, la citrouille devient un carrosse et ainsi de suite. Les aventures de Margot et d'Hortense s'enchaînent et sont de plus en plus cocasses. Mais des gnomes
géants apparaissent et Margot commet l'irréparable : elle transforme Hortense en grenouille ! Que faire ? C'est la panique !
"L'après-midi d'une fée" est un album drôle, inventif et ravissant. Les couleurs vives de l'univers de l'enfance et de la magie s'oppose avec délicatesse au noir et blanc de l'univers des adultes, morne et triste. Un pur moment de rire et d'enchantement !
Bienvenue à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan en Côte d’Ivoire. On est en 1970 et les vacances d’été débutent. Aya, jeune femme déterminée de 19 ans, partage son temps entre sa famille (dont ses parents, Ignace et Fanta) et ses amies (Adjoua et Bintou). Mais contrairement à ces dernières, pour Aya, pas question de mariage : elle préfère de loin ses livres de cours à l’hôtel des 1000 étoiles où les autres filles se laissent embrasser. Entre cachotteries et secrets, l’univers d’Aya va vite être chamboulé... !
« Aya de Yopougon » nous offre un retour dans un
passé pas si lointain, dans une contrée pas si éloignée. On découvre ici une Afrique fourmillant de vie, entre pleurs et rires, disputes et réconciliations .
Marguerite Abouët nous parle du pays de son enfance, loin de la misère, de la guerre et de la famille, telle qu’on nous le dépeint aujourd’hui. L’auteur nous évoquer une Afrique plus insouciante où les jeunes rêvent tout à la fois de :
- Partir,
- Rester,
- Fonder une famille,
- Avoir un métier stable,
- Pouvoir, surtout, aller « gazer » au « ça va chauffer ».
La saga « Aya de Yopougon » (déclinée en 6 volumes) ressemble un peu à un soap opéra : comme dans un feuilleton télévisé, on assiste ici à plusieurs intrigues parallèles, qui finissent la plupart du temps par s’entremêler, et surtout où chaque épisode se termine sur un cliffangher. On suit plusieurs personnages, alternant ainsi les points de vue. C’est donc distrayant et léger. Les couleurs vives, du rose au violet en passant par le orange, de Clément Oubrerie rendent tangibles cette chaleur dans l’air et cette chaleur humaine.
On retiendra tout particulièrement certaines planches en pleine page, magnifiques, et le « bonus ivoirien », savoureux, où Aya nous fournit un lexique des termes utilisés, où Adjoua nous apprend à nouer le pagne, où Bintou fait une démonstrations de roulement de « tassaba », où Ignace livre la recette du « Gnamankoudji » et Fanta, celle de sa sauce « aller-retour ».
On passe donc un agréable moment et je pense que personne ne souhaite se refuser un moment de détente. Malheureusement, à l’instar d’un soap opéra, « Aya de Yopougon » se limite à ça : j’ai été gênée par le dessin aux traits trop simplistes pour moi, par le machisme ambiant et le désir de toutes les jeunes filles (à l’exception d’Aya) de fricoter avec un tas, tout un tas de garçons. Aya fait ici trop figure d’exception et ses amies, bien que prêtant à sourire parfois, ne m’ont pas donné l’occasion de les apprécier plus que ça : leur manque d’ambition, leur volubilité dans tous les aspects de leurs vie, m’ont ennuyé.
Reste donc une charmante saga qui vous changera les idées l’espace d’un instant.
Parodie assumée et décomplexée de célèbres magazines « people » des années 1990, « Star 90 Mag » nous ramène avec bonheur à l’époque de notre adolescence : les crises existentielles en moins !
Tout y est : des couleurs « pop » aux artistes qui nous ont fait vibrer (Callan Mulvey alias Drazic de « Hartley, cœurs à vif » ou encore Luke Perry alias Dylan de « Beverly Hills », Britney Spears ou encore les Spice Girls), des fiches chansons aux romans photos ! Sans oublier les fameux dossiers « sexo été », les tests et l’horoscope !
Un « vrai/faux » magazine drôlissime
! Un retour aux sources savoureux !
Du second degré à prix mini : à offrir ou à s’offrir !
« Sexy, fluo et rigolo, le mag qui sauve les ados ! »
Verte a onze ans et se sent déjà différente : déjà, elle s'appelle Verte (Violette ou Rose, pourquoi pas, mais Verte !), elle n'a pas de papa, elle n'a pas que très peu d'amis et surtout....surtout....c'est une sorcière. Comme sa mère et sa grand-mère avant elle. Mais Verte ne veut pas être une sorcière : elle veut être "normale" et se marier. Sa mère Ursule désespère du destin que sa fille se réserve et du fait qu'elle n'a toujours fait preuve d'aucun talent magique. A onze ans ! C'est une catastrophe : Verte ne sera donc jamais la grande sorcière qu'Ursule voulait qu'elle soit
!
Heureusement, dans la vie de Verte, il y a son meilleur ami, le gentil et beau Soufi, et sa grand-mère fantasque, Anastabote. Grâce à eux, Verte connaît ses premiers émois adolescents (amicaux, familiaux, amoureux, identitaires).
Marie Desplechin nous offre ici une belle parabole sur la différence et sur le passage de l'enfance à l'adolescence : comment vivre dans une famille monoparentale ? Comment grandir sans père ? Comment faire face à toutes ces émotions qui nous submergent ? Comment faire pour s'intégrer ?
L'auteur pose toutes ces questions et de nombreuses autres dans ce court roman, plein d'humour, de tendresse et de magie. Loin d'en donner les réponses, de donner un avis tranché ou moralisateur, Marie Desplechin ouvre la porte à la tolérance et à la différence.
Une plume fluide, légère, agréable et vive. On rit, on s'émeut. La structure du roman en 4 parties (Ursule, Verte, Anastabote, Soufi) est intéressante et on prend un plaisir infini à découvrir l'histoire selon les points de vue de Verte, Ursule, Anastabote et Soufi .
"Verte" peut rester aussi tout simplement un joli conte magique, sans forcément lui donner cette double lecture. Quelques grammes de douceur dans ce monde de brutes. Ce roman ravira petits et grands ! Jouissif !
« Ding Dong » : 22h viennent de sonner.
« Hooooou » : les petits fantômes arrivent !
« TocTocToc » : chaque minute vous est comptée ! Faites rentrer tous les fantômes à l'intérieur de la tour du château le plus vite possible. Car, quand minuit retentira, la magie disparaîtra et la partie sera perdue.
Laissez-vous envoûter par ce jeu original, passionnant et amusant.
Idéal pour familiariser les plus jeunes avec l'heure, stimuler leur mémoire et leur apprendre à jouer ensemble.
Jeu de Coopération. A partir de 5 ans / 2 à 6 joueurs
"Les enfants de toute l'Amérique avait le croquemitaine pour se raconter des histoires qui font peur. A Carson Mills, ils avaient Jon Peterson."
C'est sur cette phrase que s'ouvre le 20° roman de Maxime Chattam. "Que ta volonté soit faite" nous plonge dans le quotidien d'une petite bourgade conservatrice du Midwest américain.
On y suit l'évolution de ses habitants, et surtout, celle de ce Jon Peterson, des années 60 aux années 80. A travers plusieurs générations, les femmes et les hommes de Carson Mills ne sont épargnés ni par le temps qui passe, ni par les tentations.
La
rudesse, la froideur, la cruauté étraignant cette petite ville trouvent écho dans la plume précise et frénétique, glaçante et détachée de Maxime Chattam. Son écriture habile frôle le 7° Art : on voit, sans peine, défiler toutes les images peintes devant nos yeux. Comme devant un grand écran, on se retrouve happé par et dans l'histoire.
J'avoue que j'ai appréhendé la lecture de ce thriller. L'auteur n'a lésiné ni sur le langage cru, explicite, ni sur la violence des images et des actes. Pourtant, rien, dans le style, n'est gratuit. Et c'est pourquoi, on ne peut s'arrêter de lire jusqu'à ce que le point final apparaisse.
C'est passionnant, c'est hypnotisant.
C'est noir, c'est terrifiant.
Le nom du dit-méchant est révélé dès les premières lignes : Jon Peterson. Les meurtres, les viols, les agressions en tous genres se succèdent et ne cessent. Mais Peterson agit-il seul ? Pourquoi fait-il cela ? Que va-t-il se passer ? Quelqu'un parvendra-t-il à l'arrêter ? Et quand ?
On frissonne d'appréhension et de plaisir coupable.
Maxime Chattam nous interroge sur les notions de bien et de mal, sur la portée de nos actes. Sa plume est vive, fluide. Et c'est grâce à tous ces éléments qu'on endure cette histoire macabre. Oui, on l'endure, car ce n'est pas sans peine qu'on se retrouve confronté au mal avec un grand M.
Ponctuellement, un mystérieux narrateur vient à notre aide. Il nous aide à assembler les pièces du puzzle. Il n'est ni Jon Peterson, ni le Shériff, ni une des victimes. Il en sait davantage que tous les personnages réunis. Mais il n'est pas omniscient. Découvrirez-vous qui il est ? Le rideau de fin finira par tomber mais seulement si vous, lecteurs, avez été vigilants.
Avec "Que ta volonté soit faite", on est plus proche du thriller gore que du polar noir. ça fait penser à King tout en sortant des sentiers battus. Maxime Chattam charme, étonne.
"Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux. Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine. Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais KATHERINE. Et dix-neuf fois, il s'est fait larguer. "
Loin de moi l'idée de ne pas écrire mon propre résumé mais celui de la 4ème de couverture du roman est...PARFAIT. Il explique, de façon précise et concise, le point de départ du "Théorème des Katherine". Il exprime le triste constat que Colin Singleton fait de sa vie à l'aube de ses 16 ans. Oui, oui, il n'a que 16 ans et pourtant...Pourtant, le temps presse : Colin veut/doit
faire une découverte majeure et obtenir, raisonnablement, un prix Nobel. Selon une étude scientifique, plus le temps passe, plus les chances d'avoir "un moment Eurêka" s'amenuisent.
Colin a deux problèmes (majeurs) :
1) Il serait, finalement, plutôt un surdoué qu'un génie or "le surdoué apprend, le génie fait".
2) Katherine vient de le larguer. Encore. Je m'explique : Colin & Katherine étaient du genre "A toi pour la vie". En fait, il s'est avéré que non. L'amour n'est jamais acquis : Colin a fini par l'apprendre au gré de ses 19 ruptures avec 19 filles prénommées Katherine !
Du coup, Colin ne se sent plus si spécial et il se met à déprimer "sévère". Son meilleur ami, Hassan, mulsulman en pensée et non en actes (et inversement - la religion avec Hassan, c'est compliqué mais décomplexé) ne voit qu'un seul remède au mal qui ronge Colin : un ROAD TRIP !
Gonflés à bloc, les deux amis roulent à travers les Etats-Unis mais atterrissent au fin fond du Tennesse, à Gutshot. Malgré les apparences, c'est dans cette petite ville que commence réellement l'aventure de nos héros et que l'espoir renaît.
Un road-trip dépaysant et drôlissime. J'ai ri aux larmes à chaque page, ou presque. John Green sort de sa zone de confort, tant au niveau du style que du contenu (les mathématiques, les nombreuses notes de bas de page - qui rappellent les grands auteurs comme Jasper Fforde, Mark Dunn, Jhonathan Stroud, l'humour décalé et la légèreté).
Loin d'être un roman vain, "Le Théorème des Katherine" est un roman intelligent, imprévisible et drôle. John Green porte un regard juste et tendre sur les adolescents de nos jours, sur leurs attentes, leurs interrogations, leurs désillusions.
Ce roman nous fait partager une belle histoire d'humanité, d'amitié et d'amour. On a ici une fable moderne sur le bonheur et l'espoir, qui crie "Soyez vous-même" et "Aimez-vous tels que vous êtes.
Bonus savoureux : Hassan lui-même et aussi ses expressions drôlatiques ("Gros pétard", "Sitzpinkler", "Kafir", etc.), les notes de bas de page (qui, bien que nombreuses, ne m'ont pas dérangées du tout), la passion de Colin pour les anagrammes...et bien sûr, sa théorisation des relations amoureuses !
Anne vient de se faire planter par sa colocataire Skye : elle se retrouve dans un appartement vide avec un loyer à payer et un compte en banque à sec (oui, bien sûr, en bonne copine, Anne a prêté beaucoup, beaucoup d'argent à Skye). Heureusement, ses copines, Lauren & Evie (qui a récemment épouser une superstar du rock, le guitariste du groupe Stage Dive), et sa sœur Lizzy sont là pour lui remonter le moral. Au programme : une soirée mondaine chez David & Evie.
A l'idée de rencontrer les membres du groupe Stage Dive (dont elle était fan à l'adolescence) et de se noyer dans l'alcool,
Anne se laisse convaincre. Et c'est là que tout dérape, pour le meilleur et pour le pire. Anne tombe nez à nez avec Mal, le batteur plus que séduisant du groupe (le membre préféré d'Anne à vrai dire). Anne parvient à ne pas jouer les groupies mais ne peut s'empêcher de déshabiller Mal du regard (ce qui ne fait que flatter son ego déjà surdimensionné).
Mal a eu vent des problèmes d'Anne. Il lui propose alors un pacte : si Anne fait semblant d'être sa petite amie idéale pendant quelques semaines, le musicien réglera les problèmes d'argent de notre petite libraire. Pas question de sexe entre eux : tout sera factice. Seulement quelques baisers pour convaincre leur entourage seront permis, rien de plus. Pas convaincue mais en galère, Anne accepte : où cela va-t-il la mener ?
Bourré d'humour et de répliques incisives, agrémenté de personnages hauts en couleurs, Kylie Scott nous offre un roman de rêve : en effet, qui n'aimerait pas se retrouver dans les bras de son idole, même si ce n'est que faux semblant ?
J'ai adoré le personnage de Mal, complètement psychopathe sur les bords mais irrésistible. Je me suis beaucoup identifiée à l’héroïne : libraire (un peu comme moi), un peu trop gentille (voire bonne poire – un peu comme moi) et toujours amoureuse de garçons inaccessibles, un peu bad boys (un peu comme moi). Mais j'ai aimé que Anne retrouve sa joie de vivre et pose peu à peu des limites au fil des pages. Elle évolue aux côtés de ses « vrais » amis et de Mal, qui change lui aussi. Grâce à l'écriture dynamique et agréable de Kylie Scott, je me suis attachée à tout le groupe et j'ai apprécié de les voir progresser doucement.
J'ai dévoré ce livre en quelques heures seulement : je me suis donc précipité sur le tome 1 (« Rock »), qui m'a l'air plus axé « romance ». Ce tome 2 est à mi-chemin entre romance & sexe, amitié & amour. Il est surtout à se tordre de rire. C'est un coup de cœur définitif : excitant, divertissant et hilarant. Un très bon moment de lecture à ne pas se refuser !
Voyage en terre magique !
Sur l'Ile de L'Errance, les humains et les créatures (êtres magiques) vivent séparés, dans la méfiance des uns et des autres. Le jeune prince Bran, arrogant et parfois cruel) décide de s'introduire au cœur de la Forêt Interdite.
Faisant fi des lois qui régissent son monde et qui lui interdisent de s'en prendre aux créatures, il tue une biche aux cornes d'or : mal lui en a pris, il se retrouve maudit. Le prince se changera désormais en corbeau à chaque lever de soleil.
Contre son gré et dans l'espoir d'inverser le sort, Bran s'allie à une jeune sorcière-guérisseuse, Macha, capable de se transformer en renard à volonté.
Un album de fantasy au graphisme délicat et à la plume vive. Une ode au voyage parmi des contrées magiques qui ravira les plus jeunes (dès 13 ans) et les plus grands.
Petit plus : des dialogues savoureux et épicés.
Petit moins : un fin en ouverture qui donne "méchamment" envie de découvrir plus d'aventures de Bran & Macha, alors qu'à priori aucun autre tome ne soit prévu !