La faussaire de Buenos Aires met en scène une figure légendaire, La Negra, faussaire fabuleuse, vamp et prostituée peut-être, fougueuse et secrète, filante comme une étoile nimbée de mystère. Et notre narratrice, critique d’art, qui part enquêter sur cette fantasmatique icône perdue.
Entre
personnages réels et fictifs, entre travestissement et histoire vraie, une balade touchante et subtile, peuplée de femmes fortes, de labyrinthiques sociétés secrètes, vibrante de l’âme des cœurs mélancolique.
Est ici mis en œuvre, en orfèvrerie, tout l'art savant de la distillation : d'une histoire germe une histoire, c'est un peu se trouver dans le creux de l'athanor d'un sorcier, par magie, le voyage littéraire se fait en ribambelle.
Roman aux multiples facettes, une boule-miroir dans la lumière d'un stroboscope, on se laisse emporter dans un écheveau fait de réel et d'imaginaire, de quête de soi et d'enquête dans le milieu de l'art.
Tout à fait fascinant, réjouissant en diable, La faussaire de Buenos Aires se joue de nous comme un chat d'une pelote de laine : tirer sur le fil, la pelote se déroule, y donner un coup de patte, l’histoire fait des nœuds.
Aussi simple qu’érudit, La faussaire séduit de bout en bout !