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Comme le promet le résumé, ce livre est incontournable pour tout lecteur de fantasy, novice ou expert. André-François Ruaud, essayiste et éditeur français de science-fiction & de fantasy (il a par ailleurs fondé le plus ancien fanzine du genre, "Yellow Submarine", et "Les Moutons Electriques") nous dresse ici un historique de cette littérature dite de l'imaginaire, longtemps considéré comme une niche. En seconde partie de ce guide, Ruaud nous offre un panorama de cet univers via 100 propositions de lecture.
Datant de 2001, cette "cartographie du merveilleux" souffre un peu de son
ancienneté étant donné que le genre a explosé dans tous les domaines : cinéma, télévision, littérature...Elle mériterait une bonne mise à jour tant son sujet est vaste et toujours grandissant ! J'ai aussi un peu regretté l'absence de certains auteurs qui me semblaient incontournables (George R.R. Martin, David Gemmel, pour ne citer qu'eux).
Néanmoins, ce guide de lecture est, selon moi, une bible à mettre entre toutes les mains avides de connaissances ou d'idées de lecture sur le sujet. Ne se vantant pas d'être exhaustif, il couvre tout de même une grande variété des sous-catégories en fantasy & donne à découvrir un grand nombre d'auteurs. L'analyse de l'histoire du genre et des œuvres sélectionnées est intéressante et pointue.J'ai listé une multitude de livres que j'ai envie de feuilleter (à noter que certains livres proposés ne sont pas traduits en français).
Dense et fascinant !
Chine, Delphine et Stéphane viennent d'intégrer l'école du Ballet de l'Opéra de Paris : L’institution du monde de la danse avec un grand L, celle qui fait rêver petits et grands, professionnels et spectateurs, aux quatre coins du globe.
Au-delà du nom prestigieux, nos trois protagonistes voient en cette école la possibilité de vivre leur passion au quotidien, et d'en faire, à force de travail et d'acharnement, un métier.
Astrid Eliard nous plonge dans les vicissitudes de la vie de ces apprentis ballerin(e)s, de ces adultes en devenir. Chacun d'entre eux prend la parole et partage
avec nous ses pensées les plus intimes : espoirs, craintes, déceptions, coups de cœur.
Le véritable tour de force de l'auteur repose sur l'équilibre qu'elle a su trouver entre fiction et témoignage, entre force et tendresse. Loin des clichés sur la danse classique, "Danser" traite de la rigueur et de l'âpreté de cet univers. Les corps et les esprits sont éprouvés. Les individus sont poussés au-delà de leurs limites. Astrid Eliard va plus loin : elle associe ce regard sur la danse à celui, tout aussi juste et touchant, sur l'adolescence : les premiers émois amoureux, les premiers changements physiques, les premiers pas d'autonomie.
On rit, on pleure, on s'émerveille. C'est délicat. C'est juste. C'est aérien. "Danser" est un roman qui parle de passion, de rêves, d'amitié et d'espoir.
Le 19 juin prochain sera l'occasion de fêter les papa mais aussi tous les hommes qui comptent dans votre vie <3
Pour l'occasion, je vous conseille, cette série de BD drôlissime & originale : Dark Vador & Fils, Vador et sa petite princesse, Au lit Dark Vador. Je l'avais d'ailleurs offerte à mon papa l'an dernier !
Écrites & dessinées par Jeffrey Brown, publiées par Hugin et Munin, ces trois livres où Dark Vador vit (péniblement) son statut de père, assailli de toutes parts par Luke & Leïa, faisant preuve d'un enthousiasme débordant (un peu à l'encontre de ses principes & de sa
personnalité sombre). Le décalage n'en est que plus drôle.
Si vous ne connaissez pas, foncez ! Ce sont des pépites !
Et si l'heure de l'Apocalypse avait sonné ? Et si la fin du monde arrivait sous la forme d'anges descendus du ciel ?
Que feriez-vous ? En quoi croiriez-vous ? Qui "vous garderait des gardiens" ?
Tentant de survivre et de subvenir aux besoins de sa famille (une mère folle et une petite soeur paraplégique), Penryn, une adolescente de 17 ans se retrouve quasiment seule dans un San Francisco dévasté par les attaques angéliques et les catastrophes naturelles. Une nuit, alors qu'elle assiste au démembrement (comprendre l'ablation des ailes) d'un ange par d'autres anges, Penryn se fait remarquer.
Sa petite soeur Paige se fait enlever par ces monstres et Penryn se retrouve contrainte d'aider l'ange blessé si elle veut savoir où sa soeur a été emmenée. Dernier espoir l'un de l'autre, entre secrets et ressentiment, que va donner et cette alliance contre-nature ?
10 bonnes raisons de lire la trilogie de "Penryn et la fin du monde" :
- Pour la thématique anges/démons/Nephilim, très intéressante et très peu exploitée dans les romans (on peut penser à la saga "Hush Hush" de Becca Fitzpatrick).
- Pour le traitement original du sujet. Les anges, bien qu'ayant un corps d'Apollon et un visage d'Adonis, sont cruels et vicieux. C'est par eux, à cause d'eux, que la terre a été ravagée. Ils continuent d'ailleurs d'asservir et de tuer les humains. Pour une raison inconnue (je ne vais pas vous poiler quand même !).
- Pour le personnage principal. Bien loin de la majorité des héroïnes de romans YA ou dystopique, Penryn se distingue par sa singularité. Elle est forte, intelligente et courageuse. Elle est aussi très généreuse et sensible. Elle ferait tout pour protéger sa famille. Malgré ses faiblesses, Penryn analyse toujours la situation et va au devant du danger, bravant ses peurs.
- Pour Raffe, l'ange déchu, mystérieux et arrogant. Mais définitivement séduisant.
- Pour l'évolution délicate et sensible des personnages qui se dévoilent peu à peu, laissant le masque des apparences se fissurer. Ils s'ouvrent davantage au fil des pages les uns aux autres laissant naître l'espoir et (re)naître l'humanité mise à mal.
- Pour le duo Penryn/Raffe. Leur affrontement (physique et verbal) perpétuel est un régal. On se délecte de leurs joutes orales, pleines de sarcasmes. Méprisant l'espèce de l'autre, ils sont malgré tout contraints de s'allier et d'apprendre à se faire confiance. Entre ressentiment et sentiments, Penryn & Raffe passent (très) doucement d'ennemis à alliés à...(SPOILERS ! Mais sachez qu'on est très loin de la romance traditionnelle, d'autant plus que les anges et les humains s'affrontent - Quel avenir pourrait-il y avoir pour un couple tel que le leur ?).
- Pour les personnages secondaires. De la mère folle de Penryn (très protectrice envers ses filles mais tiraillée par ses démons intérieurs) aux jumeaux de la Résistance, chaque personnage secondaire est travaillé et affiche une personnalité propre (toujours haute en couleurs).
- Pour le caractère non manichéen des personnages et de l'intrigue. Aucun personnage n'est ni tout noir, ni tout blanc. Chaque espèce, chaque race, n'est pas exempte de tout reproche. Les anges attaquent les humains, les humains répliquent, les humains seuls se font attaquer par des gangs, les anges s'entre-déchirent, etc. Chacun doit faire des choix décisifs en son âme et conscience. On n'apprend pas à négocier dans un monde apocalyptique. On apprend à survivre dans la peur, la douleur et la violence.
- Pour l'action et les frissons. Chaque tome est riche en rebondissements et en retournements de situation. Tout tient de l'inattendu. On n'a pas l'occasion de s'accorder un moment de paix ou de détente. A l'instar de Penryn, on reste toujours sur nos gardes et à l'affût du moindre détail. De plus, on est plongés dans des méandres politiques prenants. Le cannibalisme, les mutilations, les manipulations génétiques, la torture...Le pire
est permis lors de l'Apocalypse. Et Susan EE ne nous épargne aucun détail : sang, tripes et boyaux.
- Pour l'écriture vive, fluide, détaillée de Susan EE. Un vrai talent d'écrivain rafraîchissant et travaillé : des dialogues plein d'humour noir, des émotions dépeintes avec justesse, un suspens intenable, des détails vivaces qui donnent à voir les scènes. On a l'impression de vivre, nous aussi, dans le monde de Penryn, dans ce San Francisco ravagé (même les détails les plus gores ne nous sont pas épargnés ! Attention aux âmes sensibles).
"Penryn et la fin du monde" est incontournable ! Le rythme ne faiblit jamais et chaque tome regorge de surprises et d'action ! Indispensable !
Une BD drôle, émouvante, qui parle d'amour, de différences entre les cultures, de politique et d'écologie. Tout ça avec légèreté.
On suit les aventures rocambolesques et en chassé-croisé d'un petit pêcheur breton, perdu dans l'immensité de l'océan, et de sa femme, bigoudène traditionnelle, partie à sa recherche.
Le tour de force de Lupano & Panaccione, c'est de faire ressentir toute une palette d'émotions sans jamais qu'un mot ne soit prononcé : on hume la douce odeur des crêpes, on entend le cri des mouettes.
Bien sûr, les dessins sont magnifiques !
Une BD qu'on referme
avec le sourire aux lèvres et du baume au cœur. Et surtout qu'on a envie de partager ! Un indispensable.
"Il ne faut pas parler dans l’ascenseur" vous invite au voyage dans la belle ville de Montréal. Dans ce cadre si beau, si paisible, que l'auteur connaît bien puisqu'il y vit, se déroule, non pas une, mais de multiples histoires pas banales.
Tout d'abord, une jeune femme (Simone Fortin) se réveille du coma et se lance à la poursuite d'un homme qui a vraisemblablement disparu. Elle croise la route d'un inspecteur de police tentant d'élucider deux meurtres crapuleux, ayant eu lieu à 24h d'intervalles. Autour d'eux, dans l'ombre, un mystérieux chasseur pense que chacun doit payer pour
ses fautes et poursuit inlassablement sa quête.
Les voix s'alternent ici et forment une sorte de roman choral où l'auteur nous plonge successivement dans les péripéties & les psychés de chacun des personnages. Troublant mais passionnant, la 3° personne du singulier utilisée pour l'écriture se transforme parfois en 1° personne (pour le récit de Simone) et nous emmène toujours plus loin dans les méandres de ces vies cabossées par des événements passés.
Les points de vue changent à une rapidité effrénée et nous ne pouvons que nous interroger sur les mystérieux liens qui pourraient unir ces personnages. Heureusement, grâce à l'écriture fluide et rythmée de l'auteur, les trappes s'ouvrent. On est surpris et on dénoue peu à peu les fils ténus liant ces destins hors-normes de personnages ordinaires.
Pour les férus de romans policiers "classiques", vous y retrouverez la figure type mais attachante du policier bourru, en rébellion contre sa hiérarchie, traînant derrière lui une vie chaotique et une addiction à l'alcool.
Pour les amateurs de romans policiers moins "traditionnels", vous aurez le plaisir de vous laisser importer par une petite touche de fantastique peinte ici et là dans l'histoire de Simone. Son récit (à la 1° personne du singulier donc) brouille les pistes mais offre des bulles d'air bienvenues dans ce récit d'exécution et de chasse à l'homme.
"Il ne faut pas parler dans l’ascenseur" est plus qu'un livre policier. C'est un livre de voyage avec tous ces québécismes savoureux et cette carte de la ville (placée au début du livre), qui ne font qu'inviter davantage au voyage et à nous plonger corps et âme dans ce récit. C'est également un livre qui effleure des sujets d'actualité : l'euthanasie, l'état des hôpitaux, la détresse des jeunes, encrant le récit dans le monde réel et présent.
Martin Michaud s'amuse de toutes ces oppositions (1° personnage / 3° personne) (fantastique / réel) et le lecteur s'amuse. L'auteur signe ici son premier roman (publié au Québec en 2010, et paru chez nous en février 2015 aux éditions Kennes). Il a déjà publié trois autres romans outre-Atlantique mettant en scène le personne de Victor Lessard, l'inspecteur de "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur". Cette série a été récompensée par 5 prix internationaux.
Petit bémol pour moi qui m'a empêchée d'apprécier totalement ce livre : l'histoire "au-delà du réel" qui, bien que piquant par curiosité au départ", m'a lassée et surtout, je ne l'ai pas trouvée indispensable au récit.
!!! Attention SPOILERS pour ceux qui n'ont pas lu la saga "Divergente" !!!
Découvert dans "Divergente", le leader discret des "Audacieux", âme sœur de Tris (l’héroïne de Veronica Roth), Quatre en impose de par son physique et de par son esprit.
Vif, agile, intelligent et mystérieux, on le découvre au fil des pages, au gré des tomes, toujours plus généreux & sensible. L'auteur dévoile ce personnage et son histoire au travers des yeux amoureux de Tris. A notre tour, on s'éprend de Quatre. On l'aime beaucoup, passionnément, à la folie !
Sous le pseudonyme se cache un jeune
homme au passé douloureux, brisé par les siens, mais qui a su renaître de ses cendres : Tobias Eaton.
""Divergente racontée par Quatre" (ou "Four" en VO), c'est l'histoire de Tobias Eaton par Tobias Eaton. A son tour, Quatre nous raconte son enfance au sein des "Altruistes", souffrant des poings de son père (leader de la faction) et de la disparition de sa mère. Il nous parle de sa rage, de sa frustration, de ses blessures. Il nous dévoile les dessous de son initiation & de son évolution au sein des "Audacieux" : son intégration, les rivalités, les amitiés, les amours...L'Amour avec un grand A. Car, en bonus, Veronica Roth nous offre deux chapitres bonus dans lesquels Quatre rencontre Tris...On se réjouit, on exulte !
C'est intense, c'est prenant, c'est émouvant. On frissonne de plaisir : pas de grandes révélations (si vous avez lu la saga "Divergente") mais un roman bonus très plaisant. Et oui, disons-le, excitant (enfin pour moi - Quatre me fait un effet fou. Connaître ici ses sentiments me fait l'aimer davantage). Pas indispensable mais savoureux !
Olive, Pétole, Pamela, Boulard, Raoul & Mixo sont amis. Ensemble, ils forment la bande des "Quiquoi". Ensemble, ils font de leur quotidien une aventure extraordinaire !
Dans "Les quiquoi et l'étrange sorcière tombée du ciel", tout débute par un simple coup de crayon : Olive dessine une forêt et ses compagnons décident de s'y promener. La forêt prend alors vie et les péripéties commencent. Rien n'est prévisible. Tout est fantasque.
Entre album et BD, "les quiquoi et l'étrange sorcière tombée du ciel" met en scène des personnages hauts en couleurs, attachants et hilarants. Le scénario
est inventif et décalé. Le dessin est doux et dynamique.
A croquer ! On ne s'en lasse pas ! Vite, une nouvelle aventure !
Aujourd'hui, je reviens vers vous avec "Un Livre" de Hervé Tullet. Ce livre, culte, fête ses 5 ans cette année !
"C'est un livre, tu fais comme il te dit et tu vas voir..."
Tout débute par cette phrase, mystérieuse, en quatrième, et par ce point jaune, simple, en couverture. On n'a plus qu'une envie dès lors, tourner cette première page et découvrir ce qui nous attends. On ouvre le livre comme on ouvrirait un coffre à trésors. Que contient-il ? Que nous réserve-t-il ?
Oui, je parle bien du livre car nous avons l'impression qu'il nous parle directement, comme un objet animé,
et non pas via la voix d'un narrateur.
Avec un visuel minimaliste, mais efficace, le lecteur est invité à "souffler", "secouer", "applaudir", "appuyer", "frotter"...Le livre, dans nos mains, se transforme à chaque page et devient magique ! Vraiment !
Je ne dévoilerai rien de plus du contenu et vous laisse le découvrir. Je rajouterai seulement que ce livre est:
- ludique,
- interactif,
- éducatif.
Ce livre suscite :
- les sens (le toucher, la vue),
- l'action (frotter, secouer,taper dans ses mains, etc.).
Il amène à :
- distinguer les couleurs (rouge, jaune et bleu),
- compter,
- situer les points dans l'espace (haut, bas, gauche, droite)
Vous pouvez même étendre le champ des possibles en proposant à l'enfant d'associer les couleurs à des objets qu'il connaît, en ajoutant vous-même des bruitages (lorsque vous inclinez le livre, par exemple, et que les points se tasse dans un angle).
Petit détail crucial : le livre regorge d'encouragements ("Bravo", "Excellent", etc.). C'est important dans la construction de l'enfant de savoir quand l'encourager et cela aide aussi à le tenir intéressé de la première à la dernière page.
A partir de 2 ans. Parfait pour l'éveil. Mais amusera petits & grands émoticône smile (personnellement, je l'ai relu toute seule récemment et je me suis prise au jeu. J'ai adoré !)
A découvrir ! Tous les autres livres d'Hervé Tullet et son site Internet : http://www.herve-tullet.com/
A déguster d'urgence !
Pour ce second opus, Thibaud Villanova & Stéphanie Simbo vous proposent de (re)découvrir 57 références de la culture Geek à travers plus de 70 recettes de cocktails, de milkshakes, de smoothies et de bouillons.
Toujours présenté impeccablement et illustré de photographies à en faire saliver plus d'un, "Le Livre des Potions" est un ouvrage encore plus fourni et diversifié que son prédécesseur.
Au fil des pages de ce simili-grimoire, partez à l'aventure et laissez vous surprendre par la Bière Romulienne (Stark Trek), le Ragoût de racines de Dagobah (Star Wars), le Sexy Blue Box (Doctor Who), la Bièraubeurre (Harry Potter), le Ent Draught (Le Seigneur des Anneaux) ou encore le Ramen Ichiraku (Naruto).
Un livre qui donne une folle envie de s'organiser une soirée "binge-watching" devant ses sagas préférées avec ses amis, et de déguster ces boissons fantaisistes & dépaysantes.
Gastronomique & inventif !