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Reine est abandonnée de tous. Elle n'a pas d'emploi, son mari est parti avec une femme riche, son jardin ressemble à une décharge et sa maison se dégrade de plus en plus.
Reine commence à abandonner la vie. Sa raison s'égare et alors que les enfants sont encore couchés, elle se demande si elle n'a pas commis l'irréparable lorsqu'elle trouve le couteau de cuisine posé devant elle.
Alors qu'elle se dit qu'il va falloir se reprendre en main pour survivre, Reine découvre dans son jardin une vieille mobylette. C'est cette dernière qui va lui donner un sursaut d'énergie, lui permettre
d'agrandir son horizon et peut-être de trouver du travail !
"Ce matin encore, elle repense à ce travail que plus personne ne veut faire parce qu'elle sait qu'il n'y a pas de meilleure place pour elle que là où les autres ne sont pas."
Reine est un personnage étrange, à la fois touchante et un peu folle (!). Elle semble enfermée dans un monde immature mais doit aussi assumer les responsabilités d'une famille.
Il faut dire que Reine est devenu mère tout de suite après avoir été enfant. Elle n'a pas été femme, libre, indépendante, rêveuse, insouciante. Elle a dû, très vite, devenir la mère nourricière sans connaître les joies de l'Amour, de la séduction, du sexe.
Reine se débat avec les difficultés de la vie : se nourrir, payer les factures, habiller les enfants, sauver les apparences.
Reine rêve, se construit un univers puis tente de le partager avec le reste du Monde... Mais celui-ci est-il prêt à se voir livrer un univers de paillettes et de fanfreluches ?
"Elle est folle. D'amour. Mais folle quand même."
Pas tout à fait .....
Reine, depuis toujours, subit la vie.... Mais il ne faut jamais oublier la force d'une femme blessée et en colère.
Le roman de Jean-Luc Seigle est un magnifique portrait de femme, un plaidoyer en faveur des oubliés de la vie qui chaque jour se battent pour exister et développent des génies d'astuces et de rêves pour rester debout quoi qu'il arrive.
Femme à la mobylette est un roman d'écorché vif, émouvant, percutant parfois, tendre beaucoup, drôle quelquefois... mais surtout terrible !
Un magnifique portrait de femme, touchant, sensible, oppressant un peu aussi.
Mais alors que ce roman peut sembler d'une banalité affligeante sur la France d'en bas, une fois sa dernière page tournée, il n'est plus possible de l'oublier... Comme si Reine était devenue une amie, une soeur, un membre de la famille dont on aurait effacé l'existence et qui se rappellerait à nous avec violence !
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/10/07/36764150.html
Mauvaise main de Gilbert Gallerne
Mes Chers Vous,
Eric a quitté sa famille enfant après un tragique accident... "a quitté" n'est pas vraiment l'expression adéquate. Eric a plutôt l'impression d'avoir été exclu, abandonné puis oublié !
Quand il se résigne à retourner vivre auprès des siens avec sa compagne enceinte, Eric sait que la cohabitation va être difficile. Il va devoir faire avec ses frères violents et despotes, avec sa mère trop silencieuse, avec ses belles-soeurs résignées et toute une ribambelle d'enfants qu'il ne connaît pas.
Ce que ne soupçonnait pas Eric,
c'est que ce retour allait bousculer l'équilibre déjà précaire de ce clan totalement replié sur lui-même.
Ce que ne soupçonnait pas Eric, c'est que Elise, sa compagne, ne fera pas de concessions et sera un élément déclencheur au cataclysme qui s'annonce.
Ce que ne soupçonnait pas Eric, c'est qu'enfin les murs du silence vont s'effriter pour faire jaillir une vérité qu'ils ne sont pas tous prêts à entendre.
"Avec le temps, les secrets s'alourdissent et finissent par nous étouffer."
Entre saga familiale, huis clos et rural noir, Gilbert Gallerne livre un roman âpre, sombre et percutant sur le secret de famille, la douleur de l'absence, le poids du silence, la haine, l'amour, la solidarité, la violence....
Avec une écriture percutante et juste, l'histoire de cette famille bancale capte l'attention, fascine, oppresse, malmène, bouscule et remue le lecteur pour mieux l'emmener sur des chemins de montagne toujours plus froids, sombres et menaçants.
Un roman noir absolument incroyable qui referme doucement ses serres sur le lecteur, l'obligeant à plonger au plus noir de l'âme humaine avec une puissance telle qu'il est absolument impossible de rester indifférent à cette histoire.
Une histoire percutante, violente et sombre mais magnifiquement servie par l'écriture au cordeau de Gilbert Gallerne.
A lire, pour sortir du polar classique, (re)découvrir le rural noir et.... aimer ça !
C.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/02/16/37105074.html
Mes Chers Vous,
Nicolas Lebel fait revivre son incroyable Capitaine de police, Merhlicht, déjà croiser dans "L'heure des fous".
Et il faut bien le dire, ce Merhlicht, on aime le croiser de nouveau. Pourtant, il a un physique un peu particulier, il est un brin méprisant avec certain et surtout, surtout, il peut être parfaitement insupportable !
Mais avec "Le jour des morts", Nicolas Lebel choisit d'en dévoiler un peu plus sur son personnage fétiche et nous le dépeint sous un jour nouveau et lui donne ainsi un peu plus d'épaisseur et d'humanité.
Parce qu'au final, ce Merhlicht,
il a un petit coeur qui bat. Il est un ami fidèle et sincère mais il peut aussi avoir un petit pincement au coeur pour une jolie femme croiser au détour de son enquête.
Alors, me direz-vous qu'en est-il de l'enquête policière dans tout ça ?
Mais elle est bien présente, parce que vous imaginez bien que si on fait appel au fameux Capitaine, c'est qu'il y a un étonnant mystère à solutionner. Et que bien qu'il bougonne parce qu'il doit quitter Paris pour obtenir certaines réponses, il n'y a que son équipe d'enquêteurs (tous plus sympathiques les uns que les autres) et lui-même qui peuvent trouver les réponses à LA question :
Comment peut-on ressembler à une jeune femme et tuer depuis 40 ans ?
et à la suivante :
Pourquoi créer autant de chaos et frapper ainsi des familles qui n'ont rien de commun ?
Pour connaître toutes les réponses, il faudra mettre ses pas dans ceux de Mehrlicht et accepter d'être malmené parce que l'auteur pointe du doigt les nombreux travers de notre société.
"[...] (la société) ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour améliorer."
Toutefois, son écriture fine, drôle, tendre et rythmé vous entraîne dans une balade sombre et pluvieuse où règne secret de famille, vengeance, jeu de pouvoir, silence des campagnes, amitié sans faille et pour finir le tout une belle pincée d'humour (noir et grinçant par moment) et d'amour !
Un polar très noir, dense, rythmé... un plaidoyer juste et vif contre la peine de mort qui saura bousculer toutes vos convictions les plus profondes !
C.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/03/05/37153301.html
Second roman de Mickaël Koudero, La faim et la soif a le mérite de savoir tenir en haleine et surprendre le lecteur.
Raphaël Bertignac est un ex-journaliste en perdition. Il a couvert les plus gros conflits mondiaux, a subit une faillite, a divorcé et vu sa fille partir vivre au bout du Monde. Pour tenter de survivre, il est devenu nettoyeur de scènes violentes.
Raphaël Bertignac s'est auto-convaincu que ce nouveau job qui s'exerce avec minutie mais sans passion lui convient très bien.
C'était compter sans ces deux affaires qui paraissent dénuées de lien. La violence des actes
commis, le sang répandu vont réveiller la faim et la soif de Raphaël Bertignac.
Journaliste un jour, journaliste toujours, il doit comprendre !
Alors, certes, on pourrait se dire que, sans grande originalité, nous allons glisser nos pas dans ceux d'un personnage abîmé, solitaire, caractériel et sûrement alcoolique !
Et il ne faut pas se mentir, Raphaël Bertignac n'est pas complètement bien dans ses baskets. Toutefois, Mickaël Koudero va emmêler les pistes, perdre le lecteur dans des directions complètement dingues
"Trafic d'organes, Diable, possession, mémoire cellulaire."
"Lavage de cerveau, endoctrinement total, rupture avec son histoire, schizophrénie."
puis complètement autre, apportant un éclairage nouveau et peut-être encore plus effrayant.
Un thriller dense, aux personnages terriblement bien construits psychologiquement et surtout aux accents de révélations historiques et sociales qui font froid dans le dos.
Suivre Raphaël Bertignac, c'est s'enfoncer dans la noirceur de l'Europe, de l'Histoire, de la perversion de l'Homme... c'est avoir peur, très peur du devenir de l'Humanité !
Un thriller intense et glaçant !
Le canari du Nazi de Michel Onfray
Mes Très Chers Vous,
Et puis ce titre : Le canari du nazi… en voilà une drôle d’idée, et pourquoi donc me demanderez-vous ?
Et quand bien même vous ne me le demanderiez pas, j’aime tellement ramener ma science que je vais vous le dire : Lors de la seconde guerre mondiale, un dénommé Adolf Eichmann fut nommé « administrateur du transport », il était chargé de tous les trains qui transportaient les Juifs vers les camps de la mort en Pologne. Eichmann assumait son rôle avec zèle et déclarait qu'il rirait
«en sautant dans la tombe,
car j'ai le sentiment d'avoir tué cinq millions de Juifs. Voilà qui me donne beaucoup de satisfaction et de plaisir. »
Mais ce brave garçon sous ses airs de salopard possédait un petit cœur tout mou. Il avait une véritable passion pour son canari, alors, quand il rentrait tard chez lui, après une longue journée de travail à préparer la solution finale, il ôtait ses chaussures pour ne pas réveiller son piaf endormi… c’est-y pas mignon ?
Une belle ordure, Mes Très Chers Vous, et l’image de ce monstre hante l’esprit fécond de Michel Onfray, d’où ce titre…
Dans ce livre nous allons trouver 13 essais sur la monstruosité de l’homme.
Des essais parfois extrêmement intéressants (à mon humble regard de néophyte), Lilith par Alexandra DESTAIS, Lilith, incarnation du féminisme ou du moins de la liberté pour les uns et diabolisée par la Bible. Les femmes criminelles par Séverine AUFFRET, avec comme ligne de fond, l’affaire COURJAULT, en reprenant le mythe de Médée. Mais dans cet essai on retrouve aussi l’Ogresse de la Goutte d’Or et quelques autres faits divers célèbres[1]Sur un prétendu divin marquis par Michel ONFRAY, qui est en fait un prémices au magnifique Éloge de la méchanceté dont je vous ai déjà causé ICI, d’autres sont un peu moins passionnants et je dois avouer que certains ne m’ont pas touché du tout. Mais c’est le principe de ce genre d’ouvrage, éveiller ou non la curiosité, ouvrir la quête de vérité, de compréhension, et selon notre culture, nos attraits, nous n’aurons pas tous le même ressenti.
Par contre, que l’essai soit captivant ou non, ils sont tous fouillés, extrêmement complet, faisant preuve de la grande culture et connaissance du sujet des intervenants.
Une lecture pour les gens curieux qui veulent comprendre comment certains franchissent des limites qui les rendent pire que des animaux…
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/06/30/36526612.html
Avec ce premier roman d'une série qui va explorer l'ensemble des signes astrologiques, Emma Mars pose le personnage d'Anna mais également de son entourage proche : son père (qui culpabilise de n'avoir pas révélé lui-même la vérité à sa fille), Sarah (la meilleure amie au sourire permanent et soutien inconditionnel), Jérémy (l'ami discret mais fidèle).
Et si Anna peut passer pour "une pauvre petite fille riche" capricieuse, elle entraîne surtout le lecteur dans ses pas. Sa vie prend soudainement un rythme assourdissant : elle voyage, trouve un job qui l'envoie au bout du monde,
se fait kidnapper, rencontre un bel Apollon danseur de tango et..... tout ça en seulement 180 pages et pas une ligne d'ennui.
Emma Mars signe un "roman pour poulettes" drôle, frais, tendre, sexy parfois, absolument parfait pour passer un moment parfait de détente et de bonne humeur !
D'ailleurs, une fois refermé ce premier tome, il nous tarde de retrouver Anna !
C.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/02/13/37098877.html
Mes Très Chers Vous,
Et si aujourd'hui, nous partions au Japon avec "A nos Amours" de JP Nishi ?
Les mangas ne sont pas les bandes dessinées que je préfère, j’oriente plus mes lectures de ce genre, soit vers l’érotisme, ou le roman graphique, les pères étant pour moi Hugo Pratt, Tardi et Comès, c’est pour vous si avec ce petit livre japonais je suis loin de mes amours imagées...
Alors pourquoi l’ai-je lu ? Service presse ?
Même pas… en cinq jours de Salon du livre à Paris, ils vous arrivent de visiter très souvent les toilettes, et les éditions Kana avaient fait
un sacré coup publicitaire, côté homme, comme côté femme, plein affichage pour ce livre… Non, n’allez pas vous imaginer que je fréquente les toilettes pour dames, Mademoiselle C. m’a renseigné tout simplement.
Et donc la publicité fonctionne, lorsque j’ai vu que le mangaka était en dédicace, je me suis dit pourquoi pas ?
Et je ne regrette pas.
L’histoire est simpliste, basique… l’auteur est japonais, il est tombé amoureux d’une journaliste française, un véritable choc culturel. L’amour, une femme qui devient mère, la naissance d’un enfant, les différences des choses toutes bêtes, s’embrasser, la bise, le bisou, le baiser, quelle différence ? Pourquoi doit-on autant s’embrasser…
Le sens des mots, tenez, si je vous dis : Mademoiselle C. est mon amie, qu’elle est-elle pour moi ? Une copine, ma compagne, une camarade de travail ? Gros dilemme pour un japonais, un même mot ne peut pas avoir plusieurs sens…
Ce sont toutes ces petites choses de la vie quotidienne que l’auteur traite avec humour. Deux civilisations différentes. Puis aussi un homme qui décide de s’occuper de son enfant, de laisser sa femme reprendre le travail aussitôt, lui peut le faire, il dessine à la maison.
Sa rencontre avec la crèche, les autres enfants, le sien, un face à face où chacun teste l’autre…
Nishi pointe toutes ses grandes différences entre nos deux peuples, nous européens, plus exubérants, moins pudiques, eux bien plus réservés, on ne dévoile pas ses sentiments aux yeux de tous au pays du soleil levant…
La scénette du sevrage pour les bébés, la vision de la diététicienne française, et la technique de la vieille japonaise qui a élevé ses trois enfants et déjà six de ses petits-enfants est hilarante.
Ce sont ces petites tranches de vie qui font rire et sourire au fil des page.
Stanislas Petrosky.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/06/30/36526595.html
Mes Chers Vous,
Aujourd'hui, Les heures solaires de Caroline Caugant.
Avec son premier roman, Une baigneuse presque ordinaire, Caroline Caugant avait révélé un véritable talent de conteuse à l'écriture poétique, voir même onirique.
Il aura fallu attendre un peu plus de 4 ans pour renouer avec son univers, sa plume douce, tendre et sensible.
Les heures solaires raconte l'histoire de 3 femmes d'une même famille, de 3 générations qui devront se construire, grandir, devenir femme à 3 époques différentes mais qui subiront finalement les mêmes jugements, les mêmes regards indiscrets,
les mêmes chuchotements.
Billie a fui V., ce village dans lequel elle a grandi à l'ombre de Louise, cette mère incomplète, pleine de failles, plus femme que mère, incapable d'aimer vraiment, instable et fragile.
"Comment ont-elles pu vivre côte à côte en ignorant tant de choses l'une de l'autre ?"
Mais quand Louise décède brutalement, il faut bien revenir, organiser, ranger, classer, vider cette maison étouffante et pleine de secrets, de silences et de mal-dits qui en ont toujours rendu l'ambiance pesante.
"Au fond, cette pièce nue était à leur image :
deux êtres taciturnes, muselés.
Incapables de s'étreindre."
Sonne l'heure pour Billie, cet artiste en souffrance qui n'arrive pas à finir les toiles qu'elle doit rendre pour sa prochaine exposition, de découvrir qui est vraiment Louise, qui était Adèle, cette grand-mère dont elle n'a aucun souvenir.... et quel est l'héritage qu'inconsciemment, ces deux femmes lui ont laissé.
Mais,
"Demande-t-on pardon aux morts ?"
C'est ce que va devoir découvrir Billie, pour se sauver elle-même, pour se déconstruire puis se reconstruire et enfin quitter le noir, le gris le sombre pour mieux renaître au soleil et à la couleur.
A travers l'histoire de ces trois femmes, Caroline Caugant tisse doucement la toile d'un héritage pesant et sulfureux.
Son écriture toute en finesse sait donner de la texture à l'environnement et créer une vraie ambiance.
La chaleur de l'été, la présence et la fraîcheur de la rivière deviennent des "personnages secondaires" mais essentiels. Les silhouettes décrites, la pureté des rires, la complicité de certaines, la violence des sentiments des autres, bercent le lecteur dans cette histoire d'Amour et de Violence avec fascination.
Avec sa poésie, Caroline Caugant revisite avec brio le secret de famille, le poids du silence, la culpabilité, la construction de soi, la transmission des douleurs....
Un roman magnifique, solaire malgré la noirceur....
C.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/01/03/36989121.html
Chers Vous,
J’ai plusieurs passions dans la vie...
Je ne vais pas toutes vous les raconter, vous seriez capables de rougir comme une pucelle à son premier gang-bang...
Mais par contre, je peux vous dire que j’adore le polar, la bande dessinée et ce que je nommerai péjorativement la bonne bouffe.
Alors quand sort une série de bandes dessinées policières où l’intrigue est située dans le milieu des chefs étoilés, je ne peux pas résister... je suis obligé de la lire.
Côté dessins, rien à redire, c’est propre, net, des traits comme j’aime, oui, je suis délicat
en matière de style graphique, les couleurs mettent le tout bien en valeur.
Du côté de l’intrigue, c’est un univers qui change, la femme qui va se charger de mener sa propre enquête est rédactrice d’un magazine culinaire, le cadavre est un chef étoilé. Vous allez croiser tout l’univers de la grande gastronomie, vous allez même parfois vous surprendre à avoir faim en lisant cette BD, comme si certaines descriptions, certains dessins mettaient en appétit.
J’ai aimé dans l’ensemble, le seul hic, mais je suis chieur sur les fins, ben tu viens de comprendre, c’est la fin, j’avais trouvé trop vite le coupable et elle arrive comme ça, d’un coup, et pouf c’est fini...
Je n’ai pas lu le premier, je me le procurerai, et je pense que s’il y a un troisième album, j’en ferai l’achat, je suis certain qu’il y a à faire avec cette BD, adaptée d’un roman de Noël Balen et Vanessa Barrot, et je pense que cela ne peut aller qu’en s’améliorant.
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/09/23/36728456.html
Un thriller psychologique bien ficelé !
Mes Chers Vous,
Avez-vous lu "Dix Petites Poupées" de B.A. Paris ?
Lorsque Layla a brutalement disparu il y a 12 ans, la vie de Finn a basculé. Il lui a fallu de nombreux mois pour dépasser ce deuil étrange et reprendre sa vie en main.
Désormais, Finn vit heureux avec Ellen. Il envisage de l'épouser et de continuer de construire leur vie dans ce cottage typiquement anglais au sein d'un petit village dans lequel ils comptent de nombreux amis.
Mais lorsque d'étranges petites poupées russes apparaissent, le monde de Finn menace de s'écrouler.
B.A. Paris offre incontestablement un thriller psychologique qui trouve toute sa force dans la dualité des différents protagonistes.
Au fil des chapitres, et par petites touches, Finn, Ellen et Layla révèlent leur version de l'histoire et dévoilent des pièces d'un puzzle machiavélique révélant que tout le monde ment !
Si les amateurs du genre auront des doutes relativement rapidement, la construction de ce thriller reposant sur les 3 voix des personnages principaux, la personnalité ambiguë de Finn et le jeu du chat et de la souris instauré entre celui-ci et le mystérieux dépositaire des petites poupées russes font que la lecture se poursuit avec fascination.
Grâce à un jeu d'alternance entre le présent et le passé, puis entre les voix des différents personnages, B.A. Paris offre un thriller au rythme soutenu servi par son écriture fluide et une construction sans fausse note !
Un bon thriller psychologique, sans hémoglobine mais à la tension constante et au suspens manié de main de maître !
C.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/03/13/37174934.html