Mes Très Chers Vous,
Et si aujourd'hui, nous partions au Japon avec "A nos Amours" de JP Nishi ?
Les mangas ne sont pas les bandes dessinées que je préfère, j’oriente plus mes lectures de ce genre, soit vers l’érotisme, ou le roman graphique, les pères étant pour moi Hugo Pratt, Tardi et Comès, c’est pour vous si avec ce petit livre japonais je suis loin de mes amours imagées...
Alors pourquoi l’ai-je lu ? Service presse ?
Même pas… en cinq jours de Salon du livre à Paris, ils vous arrivent de visiter très souvent les toilettes, et les éditions Kana avaient fait
un sacré coup publicitaire, côté homme, comme côté femme, plein affichage pour ce livre… Non, n’allez pas vous imaginer que je fréquente les toilettes pour dames, Mademoiselle C. m’a renseigné tout simplement.
Et donc la publicité fonctionne, lorsque j’ai vu que le mangaka était en dédicace, je me suis dit pourquoi pas ?
Et je ne regrette pas.
L’histoire est simpliste, basique… l’auteur est japonais, il est tombé amoureux d’une journaliste française, un véritable choc culturel. L’amour, une femme qui devient mère, la naissance d’un enfant, les différences des choses toutes bêtes, s’embrasser, la bise, le bisou, le baiser, quelle différence ? Pourquoi doit-on autant s’embrasser…
Le sens des mots, tenez, si je vous dis : Mademoiselle C. est mon amie, qu’elle est-elle pour moi ? Une copine, ma compagne, une camarade de travail ? Gros dilemme pour un japonais, un même mot ne peut pas avoir plusieurs sens…
Ce sont toutes ces petites choses de la vie quotidienne que l’auteur traite avec humour. Deux civilisations différentes. Puis aussi un homme qui décide de s’occuper de son enfant, de laisser sa femme reprendre le travail aussitôt, lui peut le faire, il dessine à la maison.
Sa rencontre avec la crèche, les autres enfants, le sien, un face à face où chacun teste l’autre…
Nishi pointe toutes ses grandes différences entre nos deux peuples, nous européens, plus exubérants, moins pudiques, eux bien plus réservés, on ne dévoile pas ses sentiments aux yeux de tous au pays du soleil levant…
La scénette du sevrage pour les bébés, la vision de la diététicienne française, et la technique de la vieille japonaise qui a élevé ses trois enfants et déjà six de ses petits-enfants est hilarante.
Ce sont ces petites tranches de vie qui font rire et sourire au fil des page.
Stanislas Petrosky.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/06/30/36526595.html
Un match France-Japon amoureux !
Mes Très Chers Vous,
Et si aujourd'hui, nous partions au Japon avec "A nos Amours" de JP Nishi ?
Les mangas ne sont pas les bandes dessinées que je préfère, j’oriente plus mes lectures de ce genre, soit vers l’érotisme, ou le roman graphique, les pères étant pour moi Hugo Pratt, Tardi et Comès, c’est pour vous si avec ce petit livre japonais je suis loin de mes amours imagées...
Alors pourquoi l’ai-je lu ? Service presse ?
Même pas… en cinq jours de Salon du livre à Paris, ils vous arrivent de visiter très souvent les toilettes, et les éditions Kana avaient fait un sacré coup publicitaire, côté homme, comme côté femme, plein affichage pour ce livre… Non, n’allez pas vous imaginer que je fréquente les toilettes pour dames, Mademoiselle C. m’a renseigné tout simplement.
Et donc la publicité fonctionne, lorsque j’ai vu que le mangaka était en dédicace, je me suis dit pourquoi pas ?
Et je ne regrette pas.
L’histoire est simpliste, basique… l’auteur est japonais, il est tombé amoureux d’une journaliste française, un véritable choc culturel. L’amour, une femme qui devient mère, la naissance d’un enfant, les différences des choses toutes bêtes, s’embrasser, la bise, le bisou, le baiser, quelle différence ? Pourquoi doit-on autant s’embrasser…
Le sens des mots, tenez, si je vous dis : Mademoiselle C. est mon amie, qu’elle est-elle pour moi ? Une copine, ma compagne, une camarade de travail ? Gros dilemme pour un japonais, un même mot ne peut pas avoir plusieurs sens…
Ce sont toutes ces petites choses de la vie quotidienne que l’auteur traite avec humour. Deux civilisations différentes. Puis aussi un homme qui décide de s’occuper de son enfant, de laisser sa femme reprendre le travail aussitôt, lui peut le faire, il dessine à la maison.
Sa rencontre avec la crèche, les autres enfants, le sien, un face à face où chacun teste l’autre…
Nishi pointe toutes ses grandes différences entre nos deux peuples, nous européens, plus exubérants, moins pudiques, eux bien plus réservés, on ne dévoile pas ses sentiments aux yeux de tous au pays du soleil levant…
La scénette du sevrage pour les bébés, la vision de la diététicienne française, et la technique de la vieille japonaise qui a élevé ses trois enfants et déjà six de ses petits-enfants est hilarante.
Ce sont ces petites tranches de vie qui font rire et sourire au fil des page.
Stanislas Petrosky.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/06/30/36526595.html