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Cher Vous,
Aka, Utu, Zulu, Mapuche, Condor… autant d’ethno-polars qui ont fait le succès de Caryl Férey.
Avec Pourvu que ça brûle, l’auteur se livre avec pudeur mais sans tabou sur le Caryl jeune adulte, ses travers, sa colère et ses fêlures puis, sur ses débuts en écriture et enfin sur l’arrivée du succès.
« […] sous ma peau d’écorché, face à la petitesse d’un monde qui ne savait que compter, ma colère n’avait pas de limites. »
Et si Caryl Ferey ne s’attarde pas sur son processus d’écriture, il révèle surtout comment, lors de ses road-trip, naissent
les personnages emblématiques de ses romans mais surtout comment il enquête au plus près des populations qu’il souhaite mettre en lumière à travers ses histoires.
Il est assez fascinant de découvrir comment de la visite d’un pays et de la découverte d’un paysage nait subitement une scène emblématique de l’un des romans de Caryl Férey.
Ce qui est particulièrement intéressant dans ce récit autobiographique est la sensibilité et l’humanité que l’auteur place dans les rencontres qu’il fera au cours de ses voyages et qu’il restituera au fil de ses histoires… avec rage et violence mais aussi avec amour !
Pour ceux qui ont déjà lu Caryl Férey, il n’est plus à démontrer à quel point l’auteur est engagé dans les causes qui lui semblent juste, à quel point il est indigné par le sort réservé aux minorités quel qu’elles soient.
« Mes livres, dorénavant, seraient politiques – tendance pas de quartier. »
Mais avec Pourvu que ça brûle, le lecteur découvre un auteur à fleur de peau, à vif, altruiste, féministe, touchant.
Un récit à cent à l’heure… à l’écriture brute, fulgurante, voir même acide...mais assurément Punk !
Fascinant et intense !
http://cecibondelire.canalblog.com/2024/04/pourvu-que-ca-brule-de-caryl-ferey.html
Cher Vous,
Un livre qui oscille entre le roman noir et la critique sociale de la ville de Marseille, avec pour personnage central Stanislas CARRERA, un ancien éducateur rattaché au juge des enfants de la cité phocéenne devenu privé.
Carrera part à la recherche d’un jeune comorien de dix-sept ans porté disparu. Un privé qui connait les moindres recoins, les habitants, qui a sa propre façon d’investiguer. Un alibi pour une descente dans les recoins insalubres de Marseille.
Roman noir pour l’enquête, la recherche de ce jeune, le trafic de drogue.
Critique sociale, pour une vision
sans condescendance d’un quartier, celui de la Belle de Mai.
On sent que l’auteur aime cette ville, il l’aime tant qu’il se révolte contre les lieux que l’on laisse « pourrir », dont les élus et consorts, n’ont plus envie de s’occuper
C’est parfois cynique, souvent noir et quelquefois tendre, tendre envers la Belle de Mai.
Une lecture qui change et qui ne manque pas d’intérêt.
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/2024/04/belle-de-mai-de-pascal-escobar.html
Tout les oppose... et pourtant !
Cher Vous,
Une bande dessinée sombre à souhait, des personnages en clair-obscur, aussi durs que profondément humains…
Malcom Brown sort de taule. Alexander Birke est un homme qui a connu la Shoah.
Pas vraiment du même monde, on pourrait même dire que tout les sépare. Pourtant, ils vont se rencontrer dans une chapelle de Harlem, s’apprivoiser et vont ensemble faire un « putain » de baroud d’honneur.
Un scénario ciselé de Philippe Tome.
Une chronique sur l’Amérique, ses contradictions, son racisme, et tant d’autres choses, sublimé par le trait de Gérard Gofaux.
Bref un album lire…
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/2024/04/la-mort-a-lunettes-de-tome-et-goffaux.html