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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Max est issu du programme lebensborn. Il a été conçu, éduqué, formaté afin de créer la race aryenne parfaite. Il est dérangeant, cru, dénué d'émotions (ou presque), et on ne l'aime pas, on ne peut pas... On ne sort pas indemne de cette lecture: ces mots, choquants dans la bouche d'un adulte, deviennent insoutenable dans celle d'un enfant. On ne peut pas réellement "aimer" ce livre. Il nous permet cependant de comprendre le destin de ces enfants qui ne sont pas tout à fait orphelin mais n'appartiennent à personne, des enfants créés comme des "produits" du nazisme, des enfants sans passé, sans avenir, des enfants qui ne vivent qu'au présent. Au départ, on déteste Max. A la fin, on s'en veut de cette réaction instinctive...
Ce roman pour adolescents lève le voile sur un aspect méconnu du régime nazi : le programme Lebensborn dont le but était la création d’une race idéale germano-nordique. Dans le cadre de ce projet réalisé par Himmler, des foyers furent aménagés pour permettre à certaines femmes allemandes jugées "racialement pures" de s’accoupler avec des officiers de la SS afin de donner naissance à des enfants parfaits, qui présenteraient tous les caractères physique et moral exemplaires de la race aryenne typique.
Le narrateur du livre est Konrad, un de ces bébés prototype conçu dans le
cadre de ce programme, fervent défenseur de la doctrine nazie dès sa naissance. Ses convictions vont s’effondrer à la suite de sa rencontre avec Lukas, un jeune garçon polonais blond aux yeux bleus, enlevé et éduqué pour qu’il devienne comme lui un parfait représentant de la race aryenne.
J’aime beaucoup les romans qui m’apprennent des choses sur un sujet assez obscur pour moi ; "Max" appartient clairement à cette catégorie. L’auteur semble être bien renseignée sur le programme Lebensborn – elle cite d’ailleurs ses sources d’inspiration à la fin du récit – et arrive à nous transmettre un savoir intéressant sans que celui-ci empiète sur la fiction. Aussi, la fable est-elle particulièrement équilibrée ; elle ne tombe jamais dans le pédantisme ou le didactisme.
Autre point positif à mettre au crédit de l’ouvrage : l’histoire en elle-même est plutôt bien menée. L’intrigue est loin d’être insignifiante et niaise, pleine de bons sentiments – la fin tragique en atteste. L’évolution de Konrad tout au long du roman est bien dosée (ni trop abrupte, ni trop longue). Dommage toutefois que l’auteur cède par moment à la facilité avec quelques péripéties grotesques et inutiles (comme par exemple, le moment où Konrad retrouve sa mère à la fin du roman, dans une cave en plein centre de Berlin !)
L’écriture est assez inégale. En règle générale, les narrateurs enfants sont une entreprise périlleuse à mener en littérature, et les écrivains qui essaient cette voie s’y cassent souvent les dents. Ainsi, le livre est plutôt laborieux dans sa première partie – les premiers mois de Konrad – mais il est quasiment mission impossible de faire dire "je" à un bébé à peine sorti du ventre de sa mère sans que cela paraisse artificiel ! Même lorsque Konrad grandit toutefois, l’auteur a du mal à saisir le ton juste, et la voix de l’enfant qui porte le roman sonne assez faux la plupart du temps. Cependant, il faut reconnaître que le procédé global qui consiste à faire du narrateur un être immonde (il s’agit au départ d’un nazi convaincu, ne l’oublions pas) est assez efficace et réussi dans l’ensemble.
Bref, il s’agit d’un bon livre, pas indispensable toutefois, à réservé à un public jeune assez âgé tout de même : certains propos de Konrad sont assez choquants pour les non-initiés, et ce d’autant plus qu’ils sont énoncés à la première personne.
"Max" est un livre qui ne peut pas laisser indifférent.
Il est provocant, osé, cru, choquant, raffiné, captivant, terriblement instructif et documenté;
Il nous rappelle ce que l'homme peut avoir de cruel et d'abject en lui.
Il nous enseigne que le monstre est parfois une victime.
"Max" est un livre choc.
"Max" est un livre prodigieusement intelligent.
"Max" est à dévorer toutes affaires cessantes.
Ames sensibles, s'abstenir.
Difficile de cacher mon trouble et mon dégoût à la lecture de ce très bon roman... Paradoxal en effet ! Dès le début de la lecture, j'ai été absorbée et horrifiée par l'histoire de ce bébé conçu et élevé dans le culte de la doctrine nazie. Sélection des parents, mensuration des parents et des bébés dès la naissance le tout caché dans d'anciens couvents bien gardés, puis éventuellement "réinstallation" du bébé s'il ne convient pas aux critères du Docteur Ebner... Autant dire que les âmes sensibles peuvent avoir du mal à entrer dans l'histoire. Mais voilà, cet horrible
bébé à qui l'on fait dire de terribles choses va être balloté de bras en bras...Mère rapidement reniée, Braune Swchester vite détestée, kidnappeuse rescapée d'un camp abattue...Max apprend très vite à ne s'attacher à personne et à n'aimer personne d'autre que le Fürher avec lequel il a été pris en photo.
Jusqu'au jour où il va s'intéresser de près à un jeune homme : Lukas, pour lequel il voue une admiration hors norme et petit à petit un amour fraternel...Il n'est pas au bout de ses surprise !
Un grand roman qui dévoile une autre facette encore très sombre du nazisme. Le genre de chose que l'on ne nous raconte pas forcément au collège mais qui pourrait être très intéressant à aborder.
à ne surtout pas lire avant la classe de 3ème, car la violence des propos et des faits mérite que les adolescents soient déjà informés ou accompagnés lors de cette lecture.
Max, ou Konrad von Lebnersol, est un enfant du nazisme, né dans un lebensborn, pouponnière nazie.
Roman choc! Max nous entraine dans les différents lieux d"éducation" nazis jusqu'à la chute et l'arrivée des Russes dans Berlin. Dérangeant mais addictif, glaçant mais captivant. On plonge dans l'horreur nazie mais on ne peut se soustraire à l'idée que Max est l'enfant de personne. On referme le livre en se demandant comment on peut se contruire sans famille, sans racine.
Livre très bien écrit et documenté, ouvert sur toutes les horreurs et le non-sens du nazisme. On est le nez dedans, sans fard ! Max nous fait plonger au coeur de la politique eugéniste nazie et du programme Lebensborn. Et dans le quotidien de cette politique, Max nous fait découvrir toute l'inhumanité, toute la folie d'hommes et de femmes médecins, soldats, infirmières ... Folie qui ne s'interrompt pas malgré les contradictions, les souffrances, l'impossibilité de la perfection.
Comment peut-on être convaincus, croyants, au point de mettre en oeuvre une telle politique du viol et de
l'orphelin ?
Et à plusieurs moments, j'ai eu cette impression de me retrouver dans "La servante écarlate" de Margaret Atwood. Je ne sais pas si celle-ci s'est inspiré du lebensborn mais la ressemblance est frappante.
Avec Max, Sarah COHEN-SCALI fait oeuvre d'historienne en impliquant des personnages réels ou inspirés d'histoire réel. Et elle nous rappelle que seule la réalité dépasse la fiction.
Ce livre nous entraîne dans l'univers d'un jeune aryen né dans un lebensborn avec l'idéologie hitlérienne. Ce livre est en fait une critique de cette idéologie, mais certains passages sont vraiment durs. Ne pas le conseiller à des enfants de moins de 15 ans minimum pour qu'ils puissent avoir un point de vue critique sur les propos de Max.
Si je pouvait mettre 10 étoiles à ce livres je les mettraient sans hésiter. Je n'es tout simplement pas pu lâcher le livre tant qu'il n'était pas fini. Même si cette partie de l'histoire (deuxième guerre mondiale) nous a été de multiple fois conté, on ne peut pas rester sans lire ce livre.
Ce livre pour ados n'est pas à mettre entre les mains de n'importe quel ado ; outre le fait que l'histoire se déroule au cours d'un période particulièrement funeste, l'horreur absolue est de découvrir les pensées du jeune narrateur et les affres de l'endoctrinement nazi.
Excellent livre pour adolescents « prêts » et pour tout adulte (pas trop sensible !)
J'ai totalement adhérer à cette histoire incroyablement documentée et qui nous fait découvrir un aspect méconnu du nazisme. Un livre qui fait froid dans le dos, qui nous montre à quel point les humains sont influençables et manipulables.
Quelle douche froide ! En entrant dans ce livre, on s’en prend plein la figure du début à la fin. Je connaissais les Lebensborn, ces « fontaines de vie » cachant l’innommable, c’est-à-dire la sélection des meilleurs petits aryens et leur reproduction pratiquées par les nazis… Mais l’entendre « raconter » par un enfant qui le vit c’est parfois insupportable et glaçant. Belle idée de l’auteure d’avoir imaginé comme narrateur un fœtus d’abord puis un bébé et un enfant que l’on suit jusqu’à ses dix ans. Malgré une réflexion d’adulte endoctriné et un vocabulaire
soigné, ce narrateur garde la naïveté de l’enfance et cela rend le récit encore plus bouleversant.
J’ai dévoré ces 469 pages en deux soirées tant l’histoire est accrocheuse et ce, malgré les horreurs décrites. Sarah Cohen-Scali nous offre un récit richement documenté qui nous plonge au cœur d’un processus aussi abominable que le furent les camps. Que sont devenus tous ces enfants à la fin de la guerre ? Ces orphelins nazifiés ? Qui s’en est soucié ? Voilà une question qui me taraude depuis que je sais que l’eugénisme a existé à grande échelle en Allemagne et dans les pays conquis. Quel avenir a-t-on donné à ces enfants sacrifiés sur l’autel de la folie humaine ?
Avant de rédiger cette histoire, l’auteur a beaucoup lu sur le sujet et notamment « La chute de Berlin » d’Anthony Beevor. Un ouvrage qui fait référence si j’en crois les nombreux auteurs que j’ai lus et qui s’en sont inspirés. Il faudra que je le lise à mon tour.
Ce roman jeunesse destiné aux 15-16 ans devra faire l’objet d’un accompagnement dans les classes. Introduire le récit d’abord, pour mettre en garde les âmes sensibles sur l’implacable relation des faits et permettre aux élèves de s’exprimer ensuite sur leur lecture. S’il est bon que les jeunes sachent ce qui s’est réellement passé durant la Seconde Guerre mondiale, notre rôle d’adulte est de les accompagner dans leurs découvertes de l’indicible horreur qu’elle a engendrée.
Un vrai coup de cœur et une auteure que j’apprécie un peu plus à chaque ouvrage que je lis d’elle.
Je ne vais pas rajouter le résumé, il a été fait.
J'ai totalement mais totalement adoré ce livre même s'il est très dérangeant. Je l'ai dévoré du début à la fin car on se demande jusqu'où l'auteure peut aller. C'est une autre histoire de la 2nd guerre mondiale que l'on parle peu et elle est assez enrichissante car elle nous montre que dans le mauvais, il y a du bon et vice versa.
Je le recommande mais ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains car il peut choquer (c'est ce que j'aime).
L'auteure arrive à mélanger l'humour et le terrifiant, j'ai aimé quand elle fait parler
Max car on voit bien le petit garçon, de plus il s'exprime en fonction de son age, avec ses mots et c'est assez déroutant.
Livre lu dans le cadre du prix Sorcières.
Ce livre a été une sacrée découverte et je reste un peu « troublée » par cette lecture et je ne sais pas quoi en penser et ne sait pas à partir de quel âge il faut conseiller la lecture de ce roman pour adolescent.
Ce livre est le récit de la vie d’un jeune garçon qui a été conçu par le système nazi. Je connaissais ce système des orphelinat crée exprès pour « engendrer » de purs aryens.
Ce livre, écrit à la première personne, nous conduit à l’intérieur de ce système de sélection des enfants puis du mécanisme d’éducation
mis en place pendant le pouvoir nazi en Allemagne et pendant la deuxième guerre mondiale.
Nous sommes au plus prés de la vie de ce bébé, enfant, adolescent. Il nous raconte sans concession les propos qu’il a entendu, le mode d’éducation qu’il a vécu et subi. Nous sommes aussi dans l’univers de l’enfance et de l’adolescence.
Quelquefois, au cours de cette lecture, il a fallu que je lâche le livre pour me poser et réfléchir à ces propos que je lisais. Un livre coup de poing car souvent nous avons des récits de la deuxième guerre mondiale mais plus du côté des victimes.
J’ai vu d’ailleurs récemment au cinéma allemand, Lore, qui racontait lui la fin de la guerre mondiale en Allemagne, vu par des enfants de généraux allemands.
Ces livres et films nous questionnent sur notre histoire et l’histoire au niveau des individus et la façon de retransmettre les histoires des individus et de l’Histoire.
Ce roman-récit est impitoyable, sans concession, sans pathos, mais je me demande sincèrement à partir de quel âge on peut faire lire ce roman. En tout cas, je pense que la lecture de ce livre doit être accompagnée.
Merci beaucoup à libfly de m’avoir permis de lire ce livre et je suis contente de lire ces romans pour adolescent dans le cadre du prix sorcières.
L'histoire est celle d'un bébé aryen, conçu par une machine infernale, d'un père biologique blond aux yeux bleus, d'une mère blonde aux yeux bleus, mais qu'il ne connaîtra pas. Sa vraie famille ? Le IIIe Reich et, bien sûr, Hitler. Ceux-ci lui construiront le cerveau du parfait Aryen avant même sa naissance. Nous suivons donc un enfant qui ne s'attache à personne (ou presque...), qui ne s'offusque pas des découpages thérapeutiques sur des bébés faibles, qui dénonce sans soucis les Juifs, qui ne s'offense que peu de voir des humains avec une balle dans la tête, qui sait que les femmes
de ménages de son orphelinat seront gazées après leur travail... Un enfant instrumentalisé pour rendre la solution finale possible. Un enfant que l'on arrive à détester mais que l'on ne veut pas voir mourir...
Un livre très fourni en informations sur la période, sur les projets scientifiques du IIIe Reich.
Un livre que l'on verrait bien dans les mains de nos collégiens les plus vieux.
Original, puissant, captivant, dérangeant. une petite merveille.
Max aborde un sujet délicat de la seconde guerre mondiale : le Lebensborn. Gérée par la SS, cette association avait pour but d'augmenter le taux de naissance d'enfants « aryens » en permettant à des filles-mères d'accoucher anonymement et de remettre leur nouveau né à la SS qui en assurerait la charge puis l'adoption. Ce roman très documenté nous ouvre les yeux sur une pratique du nazisme souvent peu évoquée.
Attention, âmes sensibles s'abstenir, pour grands ados et jeunes adultes uniquement.
Public averti
Impossible de s'en détacher dès la première ligne.
Ce roman nous parle d'un sujet peu connu de la seconde guerre mondiale : la conception d'une "race" parfaite surveillée/manipulée par les nazis afin d'augmenter la population aryenne. L'histoire est racontée à travers les yeux de Max, un bébé du programme. Dès les premières phrases, Max est détestable et crée un malaise. Mais grâce au talent de Sarah Cohen-Scali, on est happé par l'histoire de cet enfant qui est à la fois bourreau et victime.
Un livre paradoxal à lire absolument ! (Pour public averti !)