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Un terrible secret hante ces murs... Dans l'impasse de Needless Street se dresse une maison isolée et solitaire, à l'image de son propriétaire, Ted Bannerman, un étrange personnage. Dee, qui vient d'emménager dans la maison voisine, est persuadée qu'un terrible secret pèse sur les lieux. Ted aurait-il un lien avec cette disparition d'enfant survenue onze ans plus tôt dans les environs ? Que se passe-t-il vraiment derrière la porte de la dernière maison avant les bois ? Quelque chose est bien enterré dans la forêt.
Mais ce n'est pas ce que vous pensez... La Dernière Maison avant les bois est en effet l'un des romans les plus inattendus qu'on ait lus depuis longtemps - et certainement celui dont vous aurez le plus envie de parler cette année.
Epoustouflant !
Sans avoir lu les critiques, ce roman m’avait rapidement donné envie de le lire avec son titre sibyllin, sa couverture simple et son absence de résumé digne de ce nom ! Je remercie Babelio et Sonatine Editions de m’avoir donné l’opportunité de le lire lors d’une Masse Critique.
Un coup de cœur phénoménal ! Ce roman est malaisant au possible, malsain souvent, révoltant parfois, incompréhensible bien souvent, sordide tout le temps mais captivant en diable ! Il n’est absolument pas ce que l’on croit qu’il est avant de le lire !
Tout comme les précédents lecteurs je ne peux pas en raconter plus si ce n’est que la maison avant les bois est celle de Ted, de son chat Cecilia et de sa fille Lauren, délabrée, pleine de misère, aux couleurs troubles et délavées où chacun d’eux va raconter !
L’angoisse monte au fur et à mesure de la lecture même si ce que je lis et entrevois dans les descriptions ne semble pas toujours réel ! Un petit quelque chose fait que je suis restée aux aguets du moindre mot révélateur, du moindre bruit même !
Catriona Ward a fait montre d’une maîtrise extraordinaire de son intrigue et des informations distillées ! Le traducteur Pierre Szczeciner a réussi à traduire brillamment cet imbroglio, ce qui ne fut certainement pas aisé, tant l’autrice nous promène d’une idée à une autre !
Dérangeant, malaisant, époustouflant, il faut le lire en se disant que c’est un roman impossible à mettre dans une case littéraire ! Un O.L.N.I. comme certains l’ont dit et je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà lu quelque chose de semblable !