Grande lectrice de polars, je ne pouvais attendre plus longtemps pour lire mon premier Franck Thilliez. Autant le dire tout de suite, j'ai été immédiatement happée par ce récit. Aucun temps mort, une ambiance pesante dans le milieu de la taxidermie, des thèmes douloureux comme la violence sur les enfants et des personnages ancrés dans une réalité douloureuse dans un nord de la France touché par le chômage et la crise. Enfin une enquêtrice, Lucie, mère de jumelles, que je vais avoir plaisir à retrouver dans un prochain opus. Pourtant il me manque l'essentiel, ce que j'aime le plus dans un polar : une véritable enquête. Ici tout va trop vite : une enquêtrice débutante qui lit dans la tête des suspects comme dans un livre ouvert et qui comprend leurs psychologies comme un profiler de séries américaines, des intuitions qui s'avèrent systématiquement exactes et un épilogue très décevant. Il ne me reste plus qu'à lire un autre ouvrage de cet auteur très prolifique pour savoir s'il peut rivaliser avec un autre auteur français, Jean Christophe Grangé et son " vol des cigognes " que j'avais adoré.

Deux amis qui font les idiots en pleine nuit. Un choc. Puis une descente aux enfers. Suite à ce fameux choc, ces deux amis quelque peu aigris par leur quotidien vont vivre une terrible descente aux enfers. Chacun va révéler une personnalité dont il ne soupçonnait pas l'existence. Et puis il y a une enquête, avec l'évolution sombre d'une jeune policière que rien de prédestinait a se retrouver là. Tout va s'entremêler et se détériorer à une vitesse hallucinante, jusqu'au dénouement...mortel, pour qui, par qui, pourquoi? Il faudra lire ce roman jusqu'à la dernière page si vous souhaitez avoir toutes les réponses. C'est mon deuxième Franck Thilliez et j'adore vraiment. Cet auteur sait créer de vrais personnages, tout en profondeur, avec de vrais caractères. Si vous souhaitez lire un polar qui sort de l'ordinaire, je vous le conseille.

Vers qu'elles abîmes va-t-on encore nous emmener. Pour une première enquête du brigadier Henebelle, il faut avoir le cœur bien accroché. Dommage que l'enquête "secondaire" se termine de cette façon! Un bien bon moment de lecture en perspective. J'espère retrouver (maintenant j'en suis sûr) les enquêtes de Lucie!

Franck Thilliez est très vilain.
Et je saisis cette occasion pour saluer une de mes inspectrices des Impôts préférées.
Très vilain, disais je.
En effet, le peu de fois où je l’ai côtoyé, il a été très sympathique et a même ri à une de mes célébrissimes blagounettes vaseuses 34ème°.
De ce fait, il me serait difficile de livrer une critique assassine. Dilemme qui me rappelle mes cours de Droit des Gens (Droit de la guerre en fait.) où il était expliqué que c’est toute l’humanité que l’on peut percevoir au travers d’un regard, ce qui est à l’origine de la création des armes de jets, puis des armes à feu, des missiles intercontinentaux et enfin de l’Étoile de la Mort.
Heureusement, depuis, le Droit a largement développé les notions de justice et d’équité. Le serment que j’ai prêté me permet aussi d’être sévère tant que je suis juste. Prises séparément ses 2 phrases distillent déjà une certaine impartialité mais ensemble tout devient possible.
En passant et en y pensant, il me vient à l’esprit qu’il est envisageable que Barbara Hambly soit une grand mère attentionnée et passionnante.
Franc Thilliez, j’y reviens, est très vilain.
[A la différence de Monsieur Thilliez, je ne suis pas vilain : alors faites attention, les lignes qui viennent dévoilent une partie de l’intrigue du livre.]
Une des intrigues de "La chambre des morts" repose sur une situation qui retourne violemment mon petit corps chétif et malingre épris de morale et de belles histoires. La famille Coutteur est détruite parce que le père n’a pas su dire non à Vigo, même s' il a eu les bons réflexes, même s' il a tenté de s’opposer à ce qui allait faire d’un accident un meurtre. Coauteur d’un meurtre alors qu’il est, à la différence de Vigo, une personne fondamentalement bonne qui s’est juste trouvée à la différence des Beatles, au mauvais moment au mauvais endroit.
Franck Thilliez et je vais réussir à vous en persuader est très vilain.
A la fin de la chambre des morts : un coup de feu, Lucie se retrouve par terre et …. un enterrement de flic….
Il s’y prend bien et je me suis surpris à dire " Ben merde, c’est pas possible " Outre le fait que je sois publiquement grossier, je n’allais pas connaître la nature de l’objet mystère qui se terre derrière les vitres teintées du salon de Lucie. Lucie, brave flic, mère de jumelles en bas âge, déjà victime de Pascal Obispo, est morte dans une cave au fin fond des Flandres Maritimes… Trop triste…
Mais je me suis fais avoir par le vilain dont je n’ai eu de cesse de parler. Il est fort le bougre et Lucie est vivante. Dans l’histoire, il y a un autre flic de mort mais, après tout, on ne peut pas s’attacher à tout le monde non plus.
Enfin, Franck Thilliez est définitivement vilain.

De nuit, deux chômeurs renversent un homme. Sur le côté gît un "cadeau du ciel" teinté de sang : deux millions d’euros qui pourraient les sauver de la misère sociale. Dans leur sillage ils attireront la "Bête", véritable monstre contemporain. Et dans son sillage à elle disparaissent des petites filles...
La Chambre des morts est une admirable et effroyable esquisse de l’être humain, de ses espoirs terrifiants, de ses peurs et de sa monstruosité latente.
Franck Thilliez a lui-même participé au scénario de l’adaptation cinématographique de son roman, réalisée par Alfred Lot.

Pour un bon polar, il faut, soit une intrigue tirée au cordeau, soit une enquête atypique.
Si on retrouve ces deux éléments dans le livre de Franck Thilliez (parrain de notre guide polar "L'indic"), ce 'est pas cela qui m'a séduit.
Ce qui m'a séduit, ce sont ces deux hommes, désoeuvrés par la crise qui touche la région Nord désindustrialisée, et qui vont commettre l'irréparable.
Et puis il y a cette toute jeune maman, qui doit jongler entre ses jumelles de quelques mois et sa carrière qui débute juste dans la police.
Derrière l'horreur des crimes, la vie, tragique !

• XXe siècle
• Dans le nord de la France

Un peu déçue par la fin qui ne me semble pas à la hauteur du fil du thriller... Cependant ça reste un bon polar de Thilliez !!!

Moins percutant que ses deux premiers ouvrages "Train d'enfer pour ange rouge" et "Deuils de miel" ... Cette fois c'est sur fond de taxidermie que se déroule l'intrigue entre Dunkerque et Lille ... Une jeune enquêtrice, Lucie Hennebelle mère de petites jumelles se voit accéder à cette enquête ... totalement inespéré pour elle, elle compte bien montrer à ses supérieurs ses qualités en la matière ... Je l'ai dévoré en une journée, mais pour moi ce n'est pas le meilleur de Thilliez ...